18 mai 2017
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_ciels
Articles
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ce qui ne marche pas
18 mai 2017, par arnaud maïsetti -
La Ville écrite | regarde le ciel
24 octobre 2011, par arnaud maïsettiJ’obéis aux ordres – sur le théâtre d’opérations,
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Marseille est une ville impossible
8 janvier 2016, par arnaud maïsettiMarseille est une ville impossible. Ils lèvent cette ville comme du ciel. Par pelletées de nuages et en écrivant sur tous les murs des lettres dans le désordre. La mer touche un peu de la montagne, ou est-ce l’inverse ? Il y a des routes qui longent des routes, et plusieurs centres que rien ne relie. Il y a ce type près d’ici, tout près de l’endroit où je prendrai l’image de cette grue par-dessus l’arbre qui retient les dernières feuilles de l’automne, au cœur de l’hiver, ce type qui dort par terre et (...)
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mille nuances de bleu, notre misère
10 septembre 2018, par arnaud maïsetti10 septembre
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Nijinski | « vers une étoile qui ne m’a pas dit bonsoir »
29 janvier 2014, par arnaud maïsettiparti un soir
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tel un poing
19 avril 2020, par arnaud maïsetti19 avril 2020
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imminente la décision entre folie et équilibre
7 mai 2020, par arnaud maïsetti07 mai 2020
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Jrnl | Le premier instant dure toujours
4 mars 2023, par arnaud maïsettiSamedi 4 mars 2023
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a mari usque ad mare (la reliance)
28 janvier 2014, par arnaud maïsettiElle était entièrement nue. Couchée sur le ventre, recouverte de quels rêves ? Le ciel, je sais comment le regarder, d’un seul coup et chercher le soleil pour le contre-jour, l’éblouissement semble ce miracle : ce qui permet de voir est ce qui aveugle, alors je ne reste pas longtemps les yeux plongés dans le soleil ; assez pour éprouver ce moment juste avant la douleur, et m’éloigner. Mais la mer ?
À cette distance la mer est à la fois tout le temps là, c’est le vent ; et si lointaine — la montagne (...) -
Les villes qui n’existent pas | Çatal Höyük
9 juillet 2020, par arnaud maïsettipar les toits de la ville, la ville
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les mots inconnus
19 mai 2014, par arnaud maïsettipasser la main dans ses cheveux. rater sa correspondance. fermer les yeux d’un mort. relire un livre pour la seconde fois. pour la troisième fois. quitter la séance de cinéma au milieu. rester pendant le générique de fin. les rêves volontaires avant de s’endormir. les rituels de conjuration. attendre celle qui ne vient pas ; atteindre cette minute où le retard commence. la première parole du matin. le deuil de son fils (le deuil de son père). la page du milieu. l’agacement que produisent les bruits de (...)
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la procession des équinoxes (pouvoir de l’Est)
20 mars 2013, par arnaud maïsettiDepuis lors, la Lune entendit les chacals piaulant par les déserts de thym, — et les églogues en sabots grognant dans le verger. Puis, dans la futaie violette, bourgeonnante, Eucharis me dit que c’était le printemps.
Rimb. Le printemps, hier, aujourd’hui, demain, on ne sait plus, personne n’est d’accord, c’est peut-être mieux ainsi — juste image des choses, du monde, de l’idée qu’on se fait des choses et du monde, de l’état du réel. Est-ce si important ?
Aujourd’hui donc, ou demain, hier peut-être, le (...) -
couloir du jour (en traverser chaque seconde)
9 décembre 2013, par arnaud maïsettiLa lumière, c’est la même que pour le premier jour, une folie. Impossible de se lever en disant : encore une fois. Il y a seulement ce sentiment étrange qui relie à plus qu’à soi et devant lequel seulement la reconnaissance d’être un vivant — ce qu’avant on nommait : rendre grâce, mais désormais qu’on est seul dans l’ordre des choses, se dire simplement qu’on se tient dessous cela, et au-devant du jour si grand — on pense lentement à ceux qui ne vont pas voir la nuit, à ceux qui la passeront pour leur (...)
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les aubes pas encore mortes
1er janvier 2019, par arnaud maïsetti1er janvier 2019
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comme le mur sent la pointe du clou qu’on doit enfoncer en lui
6 mai 2020, par arnaud maïsetti6 mai 2020
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Wiliam Blake | « Introduction »
26 avril 2020, par arnaud maïsettiécoutez la voix du Barde
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trois images du temps
11 mai 2016, par arnaud maïsetti11 mai 2016
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Montpellier, en partant (de la grue, des bancs et des valises défaites)
30 novembre 2013, par arnaud maïsettiLa source et l’essence de notre richesse sont données dans le rayonnement du soleil, qui dispense l’énergie – la richesse – sans contrepartie. Le soleil donne sans jamais recevoir.
G. Bataille.
Dans les villes où ne passer que deux jours, il n’y a que des trajets et aucune mémoire : reste la trace de comment les directions s’organisent, et c’est tout. Deux jours à Montpellier, quand j’ai fermé la chambre d’hôtel, j’ai vérifié d’un regard n’avoir rien oublié : en réalité, j’avais à peine ouvert la (...) -
il peut arriver que l’on s’impatiente un peu (zone de silence)
25 janvier 2014, par arnaud maïsettiDes cent quarante-huit images prises dans la journée, je ne parviens à en déposer aucune ici. Toujours des forces entre soi et le monde résistent, surtout quand ces forces sont le monde lui-même : s’y soumettre.
Je n’ai pas la patience d’attendre ce soir (ni la force de veiller davantage) — si je ne connais pas le mot qui dirait le contraire de l’attente, je sais la valeur de l’impatience.
Plus tard, peut-être.
Plus tard, je déposerai les images que j’ai arrachées au trajet de train, quand au matin (...) -
d’aller au-devant (pensées contre les dépôts de bilan)
26 décembre 2013, par arnaud maïsettiDans les boucles de la musique, la voix ne cesse de dire les mêmes mots, ce ne sont pas les mêmes pourtant (To sleep is not even an option, Then I could use a little action, If you dare appear once more, If you dare appear once more), dans ces boucles je passerai le reste de la journée et tant pis si le jour tombe, moi non.
Je pourrais bien faire comme si c’étaient des jours comme les autres — autour c’est le temps mort des fins d’année où rien ne peut commencer, où tout attend que le temps (...)