6 octobre. route vers le Nord.
De Hanoï, prendre le train du soir – indescriptible passage dans la ville, à deux mètres des habitations (images noires parfois éclairées de visages à la porte) ; dormir à peine jusqu’à l’aube qui se lève au milieu de la nuit. À cinq heures déjà, le jour au pied des montagnes du nord. On remontera tout le jour de Lao Caï, jusqu’à Sa Pa. Les fleuves qui se faufilent entre les buffles, les pistes qui grimpent jusqu’aux terrasses de riz ; ce n’est pas seulement un autre monde, mais la plongée dans un autre temps, arrêté, permanent, comme éternel.