50 photographies — Quartier des Batignolles dans les pas de Verlaine
Hiver 11
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_Arthur Rimbaud
Articles
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Rues Verlaine
3 mars 2011, par arnaud maïsetti -
la faculté d’admirer (tremblé des perspectives)
28 février 2013, par arnaud maïsettiFanfare atroce où je ne trébuche point ! chevalet féerique ! Hourra pour l’œuvre inouïe et pour le corps merveilleux, pour la première fois ! Cela commença sous les rires des enfants, cela finira par eux.
En perspective perdue, on voit la ville. Le chemin y conduit, il est vide. Tout au fond, dans la confusion du ciel ; ce n’est pas le ciel, seulement ce qui le recouvre, ce qui partout porte trace de ce qui n’arrive pas, pas encore, pas assez. Tout au fond, c’est une manière d’imminence qui brûle et (...) -
vision du corps de Baudouin IV le Lépreux
1er novembre 2019, par arnaud maïsetti1er novembre
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Où les coeurs s’éprennent
15 octobre 2010, par arnaud maïsettiManifestations automne 10
— je lutte des classe -
Rimbaud | Corps noir
25 août 2013, par arnaud maïsettiJe suis une bête, un nègre
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l’éclair sans tonnerre (ou l’attente sous la Mosquée)
3 août 2013, par arnaud maïsettiSilence sur soi, silence aux autres – ces jours passent sans rien dire, il faudrait alors leur parler, ou parler en eux, je ne sais pas. Après-midi à la Mosquée dans les conversations vaines des touristes, et le courant d’air – le soir je lève les yeux, c’est le soir. Intérieurement, j’aurais été un peu plus loin que ma propre vie, moins loin que Playa Larga, c’est ainsi.
Est-ce qu’il a plu dans la Drôme la poussière rouge d’Afrique ? et sur les Caraïbes, la forme des éclairs ?
Hier, l’orage une fois ou (...) -
le vingt-et-un décembre, d’hiver (son miracle demain)
21 décembre 2013, par arnaud maïsettiSur les routes, par des nuits d’hiver, sans gîte, sans habits, sans pain, une voix étreignait mon cœur gelé : "Faiblesse ou force : te voilà, c’est la force. Tu ne sais ni où tu vas ni pourquoi tu vas, entre partout, réponds à tout. On ne te tuera pas plus que si tu étais cadavre." Au matin j’avais le regard si perdu et la contenance si morte, que ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu.
Vingt-et-un décembre ce soir perdu, ce jour rétracté sur lui-même : moins de neuf heures de jour et la nuit (...) -
Rimbaud | À vendre, l’arme du presque crime
21 octobre 2016, par arnaud maïsettiNon, ce n’est pas un Browning : c’est un Lefaucheux, modèle 55, 7 mm à broche
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Rimbaud | « Plus que tous les enfants du monde »
6 octobre 2013, par arnaud maïsettiCette fois, c’est la Femme que j’ai vue dans la ville
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ce tombeau très loin sous la terre
29 octobre 2010, par arnaud maïsettiAll Along the Watchtower (Bob Dylan - Live Before The Flood (with the Band), [1974])
Qu’on me loue enfin ce tombeau, blanchi à la chaux avec les lignes du ciment en relief, — très loin sous la terre. Je m’accoude à la table, la lampe éclaire très vivement ces journaux que je suis idiot de relire, ces livres sans intérêt. A une distance énorme au-dessus de mon salon souterrain, les maisons s’implantent, les brumes s’assemblent. La boue est rouge ou noire. Ville monstrueuse, nuit sans fin ! Moins haut, (...) -
les jours perdus
29 juin 2018, par arnaud maïsettic’est pour dire que ce n’est rien, la vie voilà donc les Saisons Rimb. (rature dans le brouillon de Ô saisons, ô châteaux…) Elliott Smith, In the lost and found
Passés sur moi d’un souffle la journée de Bloom et le vingt-et-un juin, passés sur moi tous ces jours ensemble, la bascule du printemps et les premières chaleurs, ce moment où tout surgit et s’écroule bientôt, les saisons qui emportent, les insultes des pouvoirs, les émeutes qui s’effondrent, la possibilité de l’histoire encore écartée et les (...) -
l’horizon qui encercle (et donner le change)
9 mai 2013, par arnaud maïsettiDonner le change, j’ai eu cette expression en tête tout le jour, elle m’est venue je ne sais pas pourquoi, alors que je lisais ces pages de Michelet (en fait, bien sûr, je sais pourquoi - et j’ai pris mille notes) : lecture, d’une haleine, du Livre 6 de La Révolution Française, décembre 1792, j’ai passé du temps pour choisir cette date, maintenant je sais que c’est là, enfin, je sais que c’est janvier, et qu’il faut comprendre décembre pour cela, Vergniaud, surtout, est la clé. Je n’ai rien vu du matin (...)
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la ville n’est pas loin (sur les lèvres, les cavatines)
29 septembre 2013, par arnaud maïsettiVoilà qu’on aperçoit un tout petit chiffon D’azur sombre, encadré d’une petite branche, Au cœur de la ville vraiment. Nouveau manteau pour l’hiver (ai appris seulement hier que c’était dans l’automne qu’on était – peut-être d’avoir basculé sans le savoir m’en préserve ; je le crois.) Nouvelles chaussures aussi – c’est par des stratagèmes comme cela qu’on renouvelle le temps, ou via ces talismans qu’on le traverse ; peut-être est-ce d’avoir marché tard (plus d’un an ?), je ne finis pas d’apprendre à marcher (je (...)
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ce n’est pas la pluie
26 novembre 2018, par arnaud maïsetti26 novembre 2018
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Rimbaud, une vie | Enfances. Légendes d’Ardennes
10 août 2016, par arnaud maïsettiChapitre III
Gespunsart, premières images oubliées -
les pierres cachées de la ville
5 août 2014, par arnaud maïsettiOh ! les pierres précieuses qui se cachaient, — les fleurs qui regardaient déjà. Rimb. Sur les pierres, les arbres ; toute une ville autour, on ne sait pas si la pierre est dessous ou autour ; on a planté des lampadaires sur les pierres et les arbres leur ressemblent, ce sont peut-être autre chose. Jours de chaleur et de froid ici à la fois, et toujours cette lenteur sur la ville au matin quand il faut aller d’ici à là-bas, et que personne ici ne semble l’habiter - les touristes prennent en photos (...)
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raison merveilleuse et imprévue (le geste de nos mains)
7 mars 2013, par arnaud maïsettiIl est l’amour, mesure parfaite et réinventée, raison merveilleuse et imprévue, et l’éternité : machine aimée des qualités fatales. Rimb.
Vu du ciel, tout est si profond et net à la fois ; et depuis nos rues, les paysages sur lesquels on se cogne, les façades levées simplement pour arrêter la vie qui court, peut-être, quelque part, une rivière où on laverait notre linge et auprès de laquelle dormir pour attendre qu’il sèche ; mais la ville enfoncée dans nos gorges partout, ce garçon magnifique qui (...) -
Jrnl | Cette nuit d’hiver
22 décembre 2023, par arnaud maïsettiVendredi 22 décembre 2023
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les vies antérieures (et la neige éternelle du sol)
15 janvier 2013, par arnaud maïsettiL’acropole officielle outre les conceptions de la barbarie moderne les plus colossales. Impossible d’exprimer le jour mat produit par le ciel immuablement gris, l’éclat impérial des bâtisses, et la neige éternelle du sol.
A. Rimb. c’est le premier jour, alors je pourrai m’en souvenir : celui où le froid est si fort qu’il entre dans le corps. au matin, le miracle — bleu du ciel soudain comme une blessure qui se déchire ; ainsi donc le ciel n’était pas qu’une fiction de nos vies antérieures. En vingt (...) -
le sommeil d’amour dure encore
21 juin 2020, par arnaud maïsetti21 juin