Une foule immense, compacte, silencieuse, s’était levée, peut-être un matin, un soir : on ne savait pas. Quand on passait auprès d’elle, on cherchait à y tirer une leçon : il n’y en avait pas. C’était peut-être cela, la leçon : foule qui était, de ces semaines, l’image parfaite, terrible et calme sous le jour. Immense, compacte, et silencieuse, et qui ne réclamait rien que d’être ici, foule sous le jour, commune appartenance au désir de commune.
De loin, on avait l’impression que la foule regardait d’un (...)
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_ciels
Articles
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foules du présent, images de ces jours
30 juillet 2016, par arnaud maïsetti -
et au soleil et toujours
4 juin 2018, par arnaud maïsetti4 juin 2018
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comme une forme inachevée du présent
30 août 2017, par arnaud maïsetti30 août 2017
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comment respirent le ciel et le sable
6 avril 2014, par arnaud maïsettiLe désert, c’est le vide avec sa poussière. Au cœur de cet univers pulvérisé, dans son absence intolérable, seul le vide conserve sa présence ; non plus comme vide, mais comme respiration du ciel et du sable.
Jabès
si dans cette chair bouleversée qui est pourtant dans la continuité d’une vie singulière, je peux croire encore au ciel (vide), c’est à cause de la route — et du bouleversement à traverser, de la continuité à chercher, de la vie peut-être à inventer, je cherche les signes : elle est dans ma (...) -
connexions déconnexions
21 août 2017, par arnaud maïsetti21 août 2017
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en attendant le bateau (folie des assauts)
26 août 2013, par arnaud maïsettiIl n’y a que l’eau, les femmes et la mort, qui nous prennent dans notre nudité. Nous changent.
G. Perros
La rentrée comme une grande retraite au large. Dans les regards des gens, je le voyais, c’était aujourd’hui : aujourd’hui qu’on concéderait sa vie à la vie réelle. Me suis assis au même café, au même endroit, à la même table, repris la ligne là où je l’avais laissée hier, l’ai tirée là où je l’ai pu ce soir, là où je la reprendrai demain matin ; j’avais oublié qu’il pouvait faire froid.
Entendu, à la (...) -
à présent, comment serait-ce possible ?
13 mai 2021, par arnaud maïsetti13 mai 2021
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[Tondi] | Eh non
2 janvier 2014, par arnaud maïsettiévidemment,
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Vietnam #3 | dans les hauteurs des Hmongs
30 octobre 2015, par arnaud maïsettile 7 octobre
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Vietnam #2 | Vers Sa Pa
26 octobre 2015, par arnaud maïsettile 6 octobre
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Grenoble | NoWayOut
17 mai 2013, par arnaud maïsettiLire la ville
printemps 13 -
Hong-Kong #3 | Ville monde debout
8 août 2016, par arnaud maïsettila nuit n’existera plus
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Vietnam #6 | visages de la Baie d’Halong maritime
28 novembre 2015, par arnaud maïsettile 11 & 12 octobre
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Vietnam #5 | mirages de la Baie d’Halong terrestre
23 novembre 2015, par arnaud maïsettile 9 octobre
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Vietnam #4 | Sa Pa, dans ses poussières de pluie
4 novembre 2015, par arnaud maïsettile 8 octobre
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de son ombre
4 septembre 2013, par arnaud maïsettije vois des spectres nouveaux roulant à travers l’épaisse et éternelle fumée de charbon, − notre ombre des bois, notre nuit d’été ! − Rimb., Ville
et on ne saute pas au-dessus de son ombre, -
en restant vivant (ma place sous le ciel)
8 août 2013, par arnaud maïsettiIl suffit, à trente ans, de penser qu’on aurait pu mourir à quinze ans, et de voir ce qu’on a perdu, gagné, en restant vivant, pour trouver ridicule tout effroi de la mort.
G. Perros, Papiers Collés
Que le passé est comme le malheur, qu’il est partout. (Ce n’était pas cela, la phrase, entendue au réveil, est-ce dans le rêve, ailleurs ?)
Toute la journée d’hier, complètement accablé de fatigue – première fois depuis des années : dormir avant la nuit, de pur épuisement. Se réveiller mille fois, s’endormir (...) -
La Ville écrite | regarde le ciel
24 octobre 2011, par arnaud maïsettiJ’obéis aux ordres – sur le théâtre d’opérations,
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d’être fécondée par toi
2 avril 2020, par arnaud maïsetti2 avril
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couloir du jour (en traverser chaque seconde)
9 décembre 2013, par arnaud maïsettiLa lumière, c’est la même que pour le premier jour, une folie. Impossible de se lever en disant : encore une fois. Il y a seulement ce sentiment étrange qui relie à plus qu’à soi et devant lequel seulement la reconnaissance d’être un vivant — ce qu’avant on nommait : rendre grâce, mais désormais qu’on est seul dans l’ordre des choses, se dire simplement qu’on se tient dessous cela, et au-devant du jour si grand — on pense lentement à ceux qui ne vont pas voir la nuit, à ceux qui la passeront pour leur (...)