Et me voici, prophète à la tempe plus pure que les miroirs, enchaîné par les lueurs de mon histoire, couvert d’amours glaçants, en proie aux fantasmagories de la baguette brisée et demandant que par pitié, d’un seul brillant final, on me ramène à la vie.
André Breton, Poisson soluble (1924) Bob Dylan, Things have changed (2000)
Dans l’incertitude : prendre des forces depuis l’état impermanent des choses. Alors, dans le flux et reflux immobiles des événements, tâcher d’en épouser à la fois le mouvement (...)
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_ciels
Articles
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considérant d’ici la situation historique
31 juillet 2017, par arnaud maïsetti -
Pour quelques lignes de vie (la chair brûlée)
13 août 2013, par arnaud maïsettiPoème. Un homme est mourant. MOURANT. On le transporte à la clinique. On le sauve. Le poème, c’est l’opération.
Georges Perros
Revenir dans la ville, il faut tout réapprendre. D’abord le temps, toujours le temps. L’aube, le midi, le soir (la nuit). Le temps qui recommence, celui qui organise autour l’espace, la ville par exemple. Ici, je peux la voir derrière les arbres, cette église levée mais à peine, qui paraît retomber – je comprends que je suis ici parce que les arbres cachent suffisamment la (...) -
Henri Michaux | « L’Étang »
23 avril 2020, par arnaud maïsettiLui demeure
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désespéré du calme sinistre au milieu duquel on patauge
28 avril 2020, par arnaud maïsetti28 avril 2020
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le sommeil d’amour dure encore
21 juin 2020, par arnaud maïsetti21 juin
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leçons lentes des jours intenses et rapides
18 mai 2018, par arnaud maïsetti— Rêve intense et rapide de groupes sentimentaux avec des êtres de tous les caractères parmi toutes les apparences.
Rimb., « Veillées », III (Illuminations) Chad Lawson, Nocturne in A Minor
Leçons des jours sans lumière : même dans ces jours, la terre continue de vibrer à sa manière, terrible et efficace, d’un bout à l’autre d’une galaxie dont nous ignorons tout, si ce n’est qu’on est pris en elle dans l’ignorance. Le monde comme une courbe légère et inarticulée dans le destin des choses sans avenir. Le (...) -
tel un poing
19 avril 2020, par arnaud maïsetti19 avril 2020
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comme le mur sent la pointe du clou qu’on doit enfoncer en lui
6 mai 2020, par arnaud maïsetti6 mai 2020
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imminente la décision entre folie et équilibre
7 mai 2020, par arnaud maïsetti07 mai 2020
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premiers feux
2 janvier 2011, par arnaud maïsettilumières d’aube
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À l’heure dite, soleils couchés
3 novembre 2011, par arnaud maïsettià la minute où le soleil se couche, image fixe
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je ne puis triompher qu’en rêve
4 mai 2020, par arnaud maïsetti04 mai 2020
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devant de plus faibles encore
11 avril 2020, par arnaud maïsetti11 avril 2020
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l’or précieux du temps
23 septembre 2013, par arnaud maïsetticoucher de soleils sur Pélissanne
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silhouettes creusées à la surface de soi
6 novembre 2017, par arnaud maïsetti6 novembre 2017
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quelles forces reste-t-il à l’esprit qui divague
29 avril 2020, par arnaud maïsetti29 avril 2020
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dans la matière réfractaire que je suis
8 mai 2020, par arnaud maïsetti8 mai 2020
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Détruire le ciel
26 mai 2019, par arnaud maïsettiimpossibilité des corneilles
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Respiration #7 | là-bas
19 avril 2020, par arnaud maïsettiMarseille, Grand-Large
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solstice des vies passées, et à venir
21 juin 2016, par arnaud maïsettiLa nostalgie est une structure du temps humain qui fait songer au solstice dans le ciel.
Pascal Quignard, Dernier Royaume, Abîmes
Les Shoshones, les Cheyennes et les Sioux Dakota danseront aujourd’hui tout le jour face au soleil, la peau percée, dans les cris et le sang tombé – le jour le plus long est celui des plus longues douleurs et des plus terribles joies.
Sous Pharaon, devant le gonflement des eaux du Nil ce soir, des paysans par millions prieront genoux à terre le dieu Chacal et, (...)