Lui demeure
Accueil > Mots-clés > _Écrire > _ciels
_ciels
Articles
-
Henri Michaux | « L’Étang »
23 avril 2020, par arnaud maïsetti -
il peut arriver que l’on s’impatiente un peu (zone de silence)
25 janvier 2014, par arnaud maïsettiDes cent quarante-huit images prises dans la journée, je ne parviens à en déposer aucune ici. Toujours des forces entre soi et le monde résistent, surtout quand ces forces sont le monde lui-même : s’y soumettre.
Je n’ai pas la patience d’attendre ce soir (ni la force de veiller davantage) — si je ne connais pas le mot qui dirait le contraire de l’attente, je sais la valeur de l’impatience.
Plus tard, peut-être.
Plus tard, je déposerai les images que j’ai arrachées au trajet de train, quand au matin (...) -
puis la lumière du feu impérissable
27 avril 2020, par arnaud maïsetti27 avril 2020
-
foules du présent, images de ces jours
30 juillet 2016, par arnaud maïsettiUne foule immense, compacte, silencieuse, s’était levée, peut-être un matin, un soir : on ne savait pas. Quand on passait auprès d’elle, on cherchait à y tirer une leçon : il n’y en avait pas. C’était peut-être cela, la leçon : foule qui était, de ces semaines, l’image parfaite, terrible et calme sous le jour. Immense, compacte, et silencieuse, et qui ne réclamait rien que d’être ici, foule sous le jour, commune appartenance au désir de commune.
De loin, on avait l’impression que la foule regardait d’un (...) -
de son ombre
4 septembre 2013, par arnaud maïsettije vois des spectres nouveaux roulant à travers l’épaisse et éternelle fumée de charbon, − notre ombre des bois, notre nuit d’été ! − Rimb., Ville
et on ne saute pas au-dessus de son ombre, -
en attendant le bateau (folie des assauts)
26 août 2013, par arnaud maïsettiIl n’y a que l’eau, les femmes et la mort, qui nous prennent dans notre nudité. Nous changent.
G. Perros
La rentrée comme une grande retraite au large. Dans les regards des gens, je le voyais, c’était aujourd’hui : aujourd’hui qu’on concéderait sa vie à la vie réelle. Me suis assis au même café, au même endroit, à la même table, repris la ligne là où je l’avais laissée hier, l’ai tirée là où je l’ai pu ce soir, là où je la reprendrai demain matin ; j’avais oublié qu’il pouvait faire froid.
Entendu, à la (...) -
XI.
24 septembre 2004, par arnaud maïsettiil s’agit maintenant
-
la seule souffrance que tu puisses éviter
13 avril 2020, par arnaud maïsetti13 avril 2020
-
la déchirure du ciel (ode & cataclysme)
26 novembre 2013, par arnaud maïsettisoudain le ciel percé, mais je ne sais pas, je voudrais que ce soit aussi les nuages qui de ce côté de la vie où nous sommes, percent et déchirent ; alors c’est le cas aussi.
le cri du ciel quand il s’ouvre — et que je me penche, lentement, vers ce qui s’ouvre, comme de boire, mordre mais non pas la poussière, quelque chose qui serait l’envers de la poussière, et sur les tableaux des vanités, l’envers de la poussière est une mèche de cheveux, je crois, laissée libre.
si je prends dix fois la même image, (...) -
Dominique A & E. Daho | En surface
26 décembre 2013, par arnaud maïsettiet en profondeur
-
Vietnam #2 | Vers Sa Pa
26 octobre 2015, par arnaud maïsettile 6 octobre
-
Hong-Kong #3 | Ville monde debout
8 août 2016, par arnaud maïsettila nuit n’existera plus
-
Vietnam #6 | visages de la Baie d’Halong maritime
28 novembre 2015, par arnaud maïsettile 11 & 12 octobre
-
Vietnam #5 | mirages de la Baie d’Halong terrestre
23 novembre 2015, par arnaud maïsettile 9 octobre
-
Vietnam #4 | Sa Pa, dans ses poussières de pluie
4 novembre 2015, par arnaud maïsettile 8 octobre
-
le sommeil d’amour dure encore
21 juin 2020, par arnaud maïsetti21 juin
-
Les villes qui n’existent pas | Çatal Höyük
9 juillet 2020, par arnaud maïsettipar les toits de la ville, la ville
-
À l’heure dite, soleils couchés
3 novembre 2011, par arnaud maïsettià la minute où le soleil se couche, image fixe
-
pensées en remontant rue Tolbiac (dans la broussaille des flancs le bonheur)
19 avril 2013, par arnaud maïsettij’ai pensé à ce texte que j’écrirai en rentrant, pendant que je remontais la rue vers la chambre, immédiatement, et je l’ai vu défiler mentalement devant moi avec la précision définitive des textes qu’on lit dans les rêves, j’ai pensé qu’il ne me faudrait que penser à cette pensée, une fois rentré, pour en finir avec cette pensée, et que cela serait bien, que cela serait enfin bien, et immédiatement après j’ai pensé, parce que j’ai croisé le regard d’un vieil homme qui sans doute avait oublié où il habitait (...)
-
silhouettes creusées à la surface de soi
6 novembre 2017, par arnaud maïsetti6 novembre 2017