Lok Gweltaz, Yann Tiersen (Eusa, 2016) Qu’ils descendent du ciel, ou remontent d’un domaine où ils connurent les sirènes et des monstres plus étonnants, à terre les marins habitent des demeures de pierres, des arsenaux, des palais dont la solidité s’oppose à la nervosité, à l’irritabilité féminine des eaux, (dans l’une de ses chansons, le matelot ne dit-il pas : « ... on se console avec la mer » ?) sur des quais chargés de chaînes, de bornes, de bittes d’amarrage où, du plus loin des mers ils se savent (...)
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_ciels
Articles
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on se console avec la mer
11 octobre 2016, par arnaud maïsetti -
pour pouvoir vraiment la haïr
25 mai 2021, par arnaud maïsetti25 mai 2021
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la destinée du Paradis
17 avril 2017, par arnaud maïsetti17 avril
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Vincit qui patitur (la brume)
3 février 2014, par arnaud maïsettiJournée longue comme un arbre qui va s’effondrer.
En remontant le soir vers la ville, les affiches électorales, de nouveau, grotesques, dérisoires — quelque chose comme ce mot de foutaises, et pourtant, je pense (mais pourquoi ?) au Bachelier de Jules Vallès, et aux camarades qui dans Le Ventre de Paris s’assemblent dans ce petit café à Châtelet pour parler de la Sociale.
Grande mélancolie passant devant une banque en voyant un jeune garçon (mon âge peut-être), le visage mangé par une capuche, qui (...) -
enjambe le ciel
8 octobre 2019, par arnaud maïsetti8 octobre 2019
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sous les drapeaux
1er septembre 2018, par arnaud maïsetti1er septembre
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Sous les arches, Quai Ouest
3 février 2014, par arnaud maïsettiCe lundi, deuxième séance de l’atelier Quai Ouest avec les étudiants d’Aix-Marseille — atelier transversal pour première, deuxième et troisième année de DEUST Arts des métiers de la scène. Jouer avec le texte, plutôt que mettre en scène la pièce : approche de cette machine étrange qu’est cette œuvre de Koltès, immense. Manière de travailler sur la perception, la diction, la relation, l’écriture dramatique qui déjoue les codes de la représentation en les jouant, travail sur l’espace : une approche, oui.
La (...) -
l’existence du terrible dans chaque parcelle de l’air
29 janvier 2017, par arnaud maïsetti29 janvier 2017
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où respirer la puissance
17 mars 2014, par arnaud maïsettiLe jeune Creighton restait appuyé au bastingage, l’œil rêveur plongeant dans la nuit orientale. Il y voyait la perspective d’un chemin creux paysan, des rais de soleil dansant sur des feuilles bougeuses. Il voyait frémir des rameaux de vieux arbres dont l’arche encadrait le tendre et caressant azur d’un ciel d’Angleterre. Et, sous l’arceau des branches, une jeune fille en robe claire souriant sous son ombrelle, semblait debout au seuil même du tendre ciel.
Conrad, Le Nègre du Narcisse
Marcher dans (...) -
Quod scripsi, scripsi (les roumains)
4 février 2014, par arnaud maïsettiCe sont surtout les cris, terribles, qui jaillissent du ciel, soudain et cessent immédiatement ; les gens s’arrêtent dans la rue, regardent là-haut ce qui se joue, et quand le silence revient, reprennent leur marche, et leurs parcours de vivants sur cette ville.
C’est signe que la mer est proche : elle est proche. Les hurlements des oiseaux dans le feu du ciel, personne ne me l’avait dit. Au-dessus d’un port, on ne les entend pas, mais ici : ici, c’est affolant.
Je pense à ces cris, pensant à la (...) -
trois images du temps
11 mai 2016, par arnaud maïsetti11 mai 2016
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Montpellier, en partant (de la grue, des bancs et des valises défaites)
30 novembre 2013, par arnaud maïsettiLa source et l’essence de notre richesse sont données dans le rayonnement du soleil, qui dispense l’énergie – la richesse – sans contrepartie. Le soleil donne sans jamais recevoir.
G. Bataille.
Dans les villes où ne passer que deux jours, il n’y a que des trajets et aucune mémoire : reste la trace de comment les directions s’organisent, et c’est tout. Deux jours à Montpellier, quand j’ai fermé la chambre d’hôtel, j’ai vérifié d’un regard n’avoir rien oublié : en réalité, j’avais à peine ouvert la (...) -
derniers ciels
3 janvier 2016, par arnaud maïsettiDerniers ciels de l’année – comme l’image d’un épuisement continu qui n’arrive pas s’achever. Là haut, même la neige ne tombe plus ; la terre recouvre tout. Là-haut, il n’y a de la place que pour le silence, et il est grand.
On marche à travers le froid comme dans ses pensées : lentement, en espérant que la nuit ne sera pas si longue.
Se dire en regardant le ciel tombé une dernière fois ici, sur le visage : ce n’est pas à cela que ressemble le début.
Premiers ciels de l’année : c’est le même qu’en (...) -
Marseille - Beyrouth | Par dessus le ciel
16 décembre 2017, par arnaud maïsettid’en haut
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Marseille | prendre de la hauteur
4 août 2015, par arnaud maïsettiEt respirer, entre deux années, oh, acharné à les écrire, cette vie qui bat trop lentement la mesure de toute une vie, la ville d’ici ; et alors tant pis pour le ciel, tant pis pour la mer, et tant pis pour ce qui en bas passe et s’en va.
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Simulacres de croix
10 septembre 2011, par arnaud maïsetti17 photographies de ciel, sur fond de croix
été 2011 -
La Ciotat & Cadolive | Sur les hauteurs
21 novembre 2017, par arnaud maïsettiprendre le vent
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à l’inespéré
6 septembre 2017, par arnaud maïsetti6 septembre 2017
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d’aller au-devant (pensées contre les dépôts de bilan)
26 décembre 2013, par arnaud maïsettiDans les boucles de la musique, la voix ne cesse de dire les mêmes mots, ce ne sont pas les mêmes pourtant (To sleep is not even an option, Then I could use a little action, If you dare appear once more, If you dare appear once more), dans ces boucles je passerai le reste de la journée et tant pis si le jour tombe, moi non.
Je pourrais bien faire comme si c’étaient des jours comme les autres — autour c’est le temps mort des fins d’année où rien ne peut commencer, où tout attend que le temps (...) -
entre les tours
21 octobre 2011, par arnaud maïsettiDes corps irréels, tendus sur l’arrière fond de ce monde comme une toile peinte sur les théâtres fabriqués jadis pour les histoires. Mais l’histoire est passée, on n’en connaît plus. À la place, on construit des grandes villes qu’on ne sait pas habiter. Décors fabuleux, mais dont la fable est cette rêverie intérieure qu’on jette sur ces tours, et qu’on formule malgré elles, pour mieux les entendre, ou mieux les voir. Laideurs objectives des quartiers d’affaires qu’on transforme par le biais du regard en (...)