Trente variations : pluie ; rat ; ville
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_cheveux
Articles
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Hurlements en faveur de soi [# 3]
5 janvier 2012, par arnaud maïsetti -
Arnaud des Pallières | Michael Kohlhaas
17 août 2013, par arnaud maïsettiTerreur et douceur du temps injuste
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Dans la désolation
18 octobre 2011, par arnaud maïsetti(dé-zo-la-sion ; en vers, de cinq syllabes) s. f.
1° Action de désoler ; résultat de cette action. Il mit en désolation le sanctuaire, PASCAL, Proph. 26.
… avancer dans la désolation, comme on fait le tour du propriétaire d’un lieu possédé par toutes mes vies passées…
En regardant de loin fumer leurs villes et leurs maisons réduites en cendre, ils pleuraient la mort de leurs proches et la désolation de leur pays, FLÉCH. Hist. de Théodose, I, 32.
… marcher dans la désolation et reconnaître chaque (...) -
Passant, aux amandiers
10 avril 2013, par arnaud maïsettiTrente-trois fois les amandiers du square
printemps 13 -
les lointains sont par trop loin
17 juin 2011, par arnaud maïsettiLe monde moderne La vitesse n’y peut mais Le monde moderne Les lointains sont par trop loin Et au bout du voyage c’est terrible d’être un homme avec une femme…
« Blaise, dis, sommes-nous bien loin de Montmartre ? »
Blaise Cendrars, Prose du Trassibérien
Dans Aix (il y a tant de fontaines que j’ai si soif tellement), marcher ne suffit pas pour éloigner la ville. Elle est si petite. Je la trouve à chaque pas devant moi. En rentrant si tard, si tard qu’il était déjà le lendemain, je n’ai trouvé que de (...) -
où vont les courses folles (malédictions du soleil)
9 août 2012, par arnaud maïsettiDithyrambe au soleil (Bertrand Cantat, ’Chœurs’, 2011)
Voir Tout espoir Honte à boire Cendre noire Comme elles disent Le jour tombe Sûr Nulle armure Aux blessures Aux crocs des chiens Comme elles disent La nuit vient Rhizomes des amours noires Des glorieux étendards Flac flac Le vent raffole Les places maudites de la BNF — on en a fait une liste, elle circule, la voilà. Ces places sont celles exposées au soleil : frappées par le soleil, dit le mot que j’ai lu ce matin. Ainsi là-bas le soleil est-il (...) -
À l’heure dite, soleils couchés
3 novembre 2011, par arnaud maïsettià la minute où le soleil se couche, image fixe
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cette lettre (dans la mouvance entière des choses)
15 juillet 2011, par arnaud maïsettiLetters To The Metro (Mogwai, ‘Hardcore Will Never Die, But You Will’, 2011)
« Je suis tous les visages et j’ai peur des boîtes aux lettres Les villes sont des ventres Je ne suis plus les voies Lignes Câbles Canaux Ni les ponts suspendus ! »
Blaise Cendrars (’Du Monde entier’ - ‘‘Le Panama, ou les aventures de mes sept oncles’’)
Ce n’est pas pour t’écrire que je t’écris cela, si je t’écris, c’est pour — comme au danseur on demande de danser pour sembler la chute, et ne l’approcher que pour mieux au (...) -
pensées en remontant rue Tolbiac (dans la broussaille des flancs le bonheur)
19 avril 2013, par arnaud maïsettij’ai pensé à ce texte que j’écrirai en rentrant, pendant que je remontais la rue vers la chambre, immédiatement, et je l’ai vu défiler mentalement devant moi avec la précision définitive des textes qu’on lit dans les rêves, j’ai pensé qu’il ne me faudrait que penser à cette pensée, une fois rentré, pour en finir avec cette pensée, et que cela serait bien, que cela serait enfin bien, et immédiatement après j’ai pensé, parce que j’ai croisé le regard d’un vieil homme qui sans doute avait oublié où il habitait (...)
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une cartographie sans territoire
11 septembre 2011, par arnaud maïsetti« Tous les matins on met les montres à l’heure / Le train avance et le soleil retarde » — cette habitude, prise il y a un an, de lancer ici la page avec les mots des autres (quitte à prendre la parole, autant la prendre plus haut que soi) : mauvaise sans doute, comme toutes. J’y renonce.
La journée est toujours en moi brisée nette comme cette image, en deux par l’arbre : de part et d’autre de midi, le matin (écritures sans filet), le soir (le travail long, lent, raisonnable), et entre les deux, rien (...) -
Hurlements en faveur de soi [# 2]
4 décembre 2011, par arnaud maïsettiVingt-sept variations : violence ; corps ; désir
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Oracle #2 | Ghazal 12
31 janvier 2012, par arnaud maïsettià la Beauté
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(au pied de la ville)
6 janvier 2012, par arnaud maïsettiAu pied de la ville, son ombre portée jusqu’à moi
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(le vent des cygnes rouges)
6 janvier 2012, par arnaud maïsettile vent tombait sur moi comme de la nuit
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Hurlements en faveur de soi [# 1]
24 novembre 2011, par arnaud maïsettiVingt-huit variations : cris ; récits ; rêves
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arcane majeure
10 octobre 2011lire dans les cartes
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Nerval | « Si vous savez interpréter l’hymne à la Nuit, d’Orphée »
30 août 2013, par arnaud maïsettile propre de l’être vivant est de se dresser
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Aix | ces feux à la pluie du vent (les filles perdues)
4 février 2014, par arnaud maïsettiCe soir une dernière fois (cette fois la dernière) je relis et corrige et annote les dernières pages de cette pièce que j’aurais donc mis six mois à écrire — ai laissé le temps et l’espace entre moi et elle pour qu’elle devienne suffisamment étrangère, et je m’en dépossède maintenant ; je sais où en moi elle est allée, et où je ne l’ai pas suffisamment conduite aussi, je le sais.
Ce soir, quand je descends le cour Sextius en y pensant vaguement, je pense surtout à la phrase de Rimb. qui avait conduit tout ce (...) -
places de l’imaginaire (jamais nous ne travaillerons)
24 mai 2012, par arnaud maïsettiAux heures d’amertume, je m’imagine des boules de saphir, de métal. Je suis maître du silence. Pourquoi une apparence de soupirail blêmirait-elle au coin de la voûte ?`
Je m’imagine : moins que moi, le souffle coupé dans la main qui saigne de tout ce que je ne saurai pas être, et pourtant ; qui d’autre que moi posera son ombre sur mon ombre ; et ma main sur tout ton corps, pour dire : voilà où je suis, la position occupée dans le monde est celle que j’invente à mesure de mes mains, enlacés dans le (...) -
Rimbaud | Ici je rêve de
12 février 2012, par arnaud maïsettiSur le mot rêve dans Illuminations