Occurrences du mot raconter (et du mot histoire) dans les entretiens de Koltès : enjeu d’un théâtre.
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_histoires & Histoire
Articles
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Koltès | « je veux raconter cela »
20 juillet 2010, par arnaud maïsetti -
Le regard de la taupe et le regard de l’Ange
9 mars 2012, par arnaud maïsettiIntervention à la journée d’étude « Théâtre et Histoire, enjeux contemporains », ENS Lyon, 6 mars 2012
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La Ville écrite | La Fin d’une Époque
10 juillet 2018, par arnaud maïsettila borne d’un lieu
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La Ville écrite | vivement lundi
3 septembre 2017, par arnaud maïsettiantiphrase
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Autre Savoir | Dater la naissance du langage
28 janvier 2014, par arnaud maïsettile désir d’être ailleurs
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anticipation #46 | le rêve de nos pères
4 février 2011, par arnaud maïsettiCe n’était pas là le rêve que nos pères avaient fait pour nous. Partout, les mêmes villes de géants étendues sur des pays entiers, des guerres interminables, sans soldat, sans cause, sans mort visible. Des vainqueurs sans victoire, et des vaincus sans sépulture. Des dates qui ne servaient que pour des commémorations. Des chiffres qui établissaient des comptes, mais les colonnes des profits et des pertes changeaient sans cesse. Les livres, eux, n’apparaissaient dans aucune colonne. Non, ce n’était pas (...)
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Rimbaud, une vie | Naissances. Au nom du père, et du fils
6 août 2016, par arnaud maïsettiChapitre II
La dette et la fuite -
Images du pouvoir | occuper la parole
22 février 2011, par arnaud maïsettiDiscours de Kadhafi, Libye
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Krzysztof Warlikowski | Libérer les peurs, politique de l’exorcisme
2 août 2013, par arnaud maïsettiKabaret Warszawski, mise en scène de Krzysztof Warlikowski [Avignon In, La Fabrika] – juillet 2013
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ces autres manières de vivre
10 mars 2017, par arnaud maïsetti10 mars
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anticipation #50 | dans la salle d’attente
11 juin 2012, par arnaud maïsettiDans la salle d’attente — chacun un endroit où attendre, qu’on vienne les chercher et leur dire s’ils peuvent encore vivre, ou non. À l’accueil, j’ai donné ma date de naissance, la seule trace de mon identité, pour qu’on puisse dire que c’est moi, et que je puisse dire : c’est moi, quand ils viendront me chercher. Au juste, j’aurais pu mentir, dire une autre date.
C’est un lieu anonyme, la raison pour laquelle on vient, ici. Devant ma date de naissance, on essaie de plaisanter, inutilement, bienveillance (...) -
le sommeil d’amour dure encore
21 juin 2020, par arnaud maïsetti21 juin
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veillées d’armes
2 mars 2010, par arnaud maïsettiÉprouver combien le corps résiste, dans la fatigue à venir, celle qui se prépare nécessairement cette semaine de moindre vent, mais de plus grandes secousses en moi : les rendez-vous qu’on prend avec une part de nous même, au futur : comment se promettre qu’on ne les manquera pas.
Dans ces jours de veille, avant, juste avant de se défaire dans les nuits d’après : lignes qui se croisent et finiront par se rejoindre, on le sait — jours de veillées d’armes, où on fait le tour du champ de bataille avant (...) -
au milieu des ruines
25 mars 2016, par arnaud maïsettiLes jours tombent de plus en plus lourdement dans le fracas des armes. On est au milieu, on passe entre eux comme on enjambe des ruines ou des corps. Les gares et les aéroports, les métros ou les rues sont le décor des catastrophes : au lieu des départs, des circulations et des passages, dans le cœur des villes, on dresse des hôpitaux de campagne, sirènes hurlantes et pas seulement le premier mercredi du mois.
Et puis, dans la vague répétition des horreurs, le sentiment d’une habitude insupportable (...) -
Ossip Mandelstam | « Acquérir une langue »
17 février 2014, par arnaud maïsettile bégaiement de la naissance
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Beyrouth, Liban | à travers la ville
16 décembre 2017, par arnaud maïsettide passage
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anyone
14 février 2011, par arnaud maïsettiAnyone and Everyone (Lhasa De Sela, ’Lhasa’, 2009)
Kafka nous parle d’un vieux marchand qui ne se soulevait plus qu’en rassemblant toutes ses forces. C’est la nuit. « Diable, crie-t-il, sauve-moi de l’environnement des ténèbres. » On frappe sourdement à la porte. « Vous, tout le dehors, entrez, entrez ! »
L’écrivain d’aujourd’hui, ce vieux marchand sans forces, jadis l’homme des échanges et du commerce heureux, est celui qui, pour se délivrer de la nuit, ne peut en appeler qu’à la nuit. Chose (...) -
apprendre à dire malesh
18 décembre 2017, par arnaud maïsetti18 décembre 2017
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histoires du jour (Zeppelin)
15 mars 2011, par arnaud maïsettiRock and Roll (Led Zeppelin, ’How The Best Was Won’, Concert 1972)
Ce soir, rien que des images diffuses de la journée, brisée, mais laquelle saurait la dire toute ? Après-midi, travail autour de Giambattista Vico : relever cette idée, qui appartient à sa conception de l’Histoire éternelle idéale — cherchant une nature commune aux nations, Vico dégage trois coutumes humaines qui les rendraient, au-delà des différences, communes ; coutumes existant depuis tous temps et pour tous temps. 1. Toutes les (...) -
Par où on s’évase_
Louis Imbert
4 juin 2010, par arnaud maïsettiLe dehors est en bloc. Je suis là-dedans et je cherche fissures. Il est très difficile d’en sortir. Par exemple, il y a le goût de poussière de tous ces légumes en boîte. Il y a la poussière le soir dans les rues et le plaisir à voir les premières fenêtres s’allumer sur les collines, qui paraissent extrêmement proches. Il y a la nuit et les roses aux jardins de Babur - le souvenir de ceux d’Ibn Battuta, j’ai compris physiquement pourquoi il est si important pour lui de les évoquer à chaque entrée dans une (...)