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_évidences & accords
Articles
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Peter Handke | « Accorde-toi le soleil »
31 janvier 2019, par arnaud maïsetti -
Franz Kafka | « Entre le public et le ciel »
25 décembre 2011, par arnaud maïsettiQuiconque vit abandonné et voudrait cependant, çà ou là,
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René Char | « Une échelle de plus en plus nue »
29 juillet 2012À l’âge d’homme
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Fiodor Dostoïevski | « La vie existe et la mort n’existe pas »
9 décembre 2011, par arnaud maïsettiNicolas Vsévolodovitch se tut pendant trois minutes.
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Maurice Blanchot | « Et éternellement elle est là »
19 novembre 2013, par arnaud maïsettiQui peut dire : ceci est arrivé
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le portrait de mon visage (nous étions presque arrivés)
27 avril 2013, par arnaud maïsettij’ai pris le train jusqu’aux bords de la ville, et le bord n’avait pas de fin, c’était la ville elle-même, la ville était son propre bord, c’était là où j’étais arrivé, le soir.
nous avons atteint des terres interminables et nous avons vu, derrière, quelque chose comme de la mer, c’était le sable, nous avons traversé, c’était la ville qui continuait, il fallait continuer, nous étions presque arrivés pourtant : c’était ce matin.
et après, c’était la même chose.
nous avions le choix d’avoir le choix, et nous (...) -
si je tenais un journal (habiter le mot encore)
12 décembre 2013, par arnaud maïsettiDehors, le jour avait cette lumière : celle qui appelait à le rejoindre vite. Oui, comme un ciel qui va se lever, qui se lève déjà — et l’évidence du soir (le miracle devant une couleur qui se teinte depuis le tissu même : elle était déjà là.)
Aucun mot, dans l’éblouissement d’un ciel, quand on sait le jour ; alors s’en tenir à ce seuil de la phrase même, et s’y confier entièrement.
Si je me suis perdu dans les couloirs, je sais maintenant, plus que tout, que c’était pour entendre le Kyrie — qu’au fond c’est (...) -
l’acquiescement (pourquoi pas toujours)
8 mars 2013, par arnaud maïsettiLa famille respectait sa solitude ; le démon pas. Bien que Bernard eût mis bas sa veste, il étouffait. Par la fenêtre ouverte sur la rue n’entrait rien que de la chaleur. Son front ruisselait. Une goutte de sueur coula le long de son nez, et s’en alla tomber sur une lettre qu’il tenait en main…
Gide, Les Faux Monneyeurs
De l’autre côté maintenant, passé d’une semaine sur l’autre mais ici, qu’est-ce qui a changé (tout, comme chaque jour). Je regarde lentement les métros passer sous le corps, ne compte (...) -
tenir le fil
22 mai 2019, par arnaud maïsetti22 mai 2019
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toute folie bue
16 décembre 2011, par arnaud maïsettiDans ma vaste ville – c’est la nuit. De ma maison en sommeil, je vais – loin Et l’on pense : c’est une femme, une fille – Mais je me rappelais seulement – la nuit.
Fenêtre ouverte dans le vide : ici, posée au plafond, trois mètres du sol, comment l’atteindre : sans doute pour empêcher cela précisément, de l’atteindre – interrompre le ciel en nous, le rendre impossible, et qu’on lève les yeux vers lui, toujours, sans espoir de le voir jamais : ainsi cette ville. Ainsi, cette nuit. Sous la pluie pourtant, (...) -
Saint-Jean-de-La-Croix | « Pendant une nuit obscure »
21 mars 2012, par arnaud maïsettiEn una noche oscura
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Oracle #3 | Ghazal 23
22 février 2012, par arnaud maïsettià l’amour
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[ phrases ] #7 — rêves de draps défaits
26 février 2012, par arnaud maïsettiC’est une ville banche et grise
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Serge Pey | « Ni que j’ai construit une pyramide dans ma chambre »
13 novembre 2011Ni qu’un oui tombe du ciel comme un oeuf s’écrase
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entre les tours
21 octobre 2011, par arnaud maïsettiDes corps irréels, tendus sur l’arrière fond de ce monde comme une toile peinte sur les théâtres fabriqués jadis pour les histoires. Mais l’histoire est passée, on n’en connaît plus. À la place, on construit des grandes villes qu’on ne sait pas habiter. Décors fabuleux, mais dont la fable est cette rêverie intérieure qu’on jette sur ces tours, et qu’on formule malgré elles, pour mieux les entendre, ou mieux les voir. Laideurs objectives des quartiers d’affaires qu’on transforme par le biais du regard en (...)
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Gottfried Wilhelm Leibniz | « Il n’y a rien de mort dans l’univers »
24 février 2012, par arnaud maïsetti« Chaque portion de la matière peut être conçue comme un jardin »
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Louis Aragon | « Voilà ma vie »
2 novembre 2011, par arnaud maïsettiIl ne pleut pas Le vent s’est tu La nuit profonde
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Keren Ann | 101 floors (wake up slowly)
15 février 2012, par arnaud maïsettiKeren Ann, ouverture du concert du 13 février au Trianon, Paris
101 & Strange Weather -
Koltès | « Le triomphe du bongo »
2 novembre 2011, par arnaud maïsettiDernière page de Prologue
1986 -
La Bible | Les chiffres de la sagesse
24 juin 2012, par arnaud maïsettiIl y a trois choses qui sont au-dessus de ma portée