9 images du point, du jour (en pleine nuit)
avril 13
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_terre
Articles
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le Point du Jour
5 avril 2013, par arnaud maïsetti -
Ontario | Niagara Falls
14 juin 2016, par arnaud maïsettiles chutes
printemps 16 -
les nuages (qui passent... là-bas)
25 août 2010, par arnaud maïsetticiels sur fond de nuages
été 10 -
une traversée | jusqu’ici
1er octobre 2013, par arnaud maïsettiparis - aix (via versailles)
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Marseille | prendre de la hauteur
4 août 2015, par arnaud maïsettiEt respirer, entre deux années, oh, acharné à les écrire, cette vie qui bat trop lentement la mesure de toute une vie, la ville d’ici ; et alors tant pis pour le ciel, tant pis pour la mer, et tant pis pour ce qui en bas passe et s’en va.
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sur la ligne de crête
5 octobre 2018, par arnaud maïsetti5 octobre 2018
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née ici_
Anne Collongues
5 février 2010, par arnaud maïsettiSi j’étais née ici, je ne regarderais pas ce paysage presque nu avec curiosité. J’aurais fait ce trajet cent fois, mille fois. Je ne remarquerais pas les arbres dispersés comme des parasols entrouverts. Je serais peut-être, dans le wagon d’à-côté, un des ces rires qu’on entend jusqu’ici.
Si j’étais née ici, j’aurais l’habitude de ce vent tournant, fait de poussière amassée loin, qui fait aboyer les chiens. Je m’appellerais Adi, Hadas ou Noam, j’aurais un prénom court et j’écouterais de la musique américaine. (...) -
Que ma joie demeure | « Mais le désir est le désir »
14 mars 2013, par arnaud maïsettiLecture linéaire d’un livre de grand chemin (« pour que demeure la joie au-delà de la joie toujours ») Il tournait le dos à la forêt.
Et puis la vie, la vie et la vie. Pas malheureux, pas heureux, la vie. Des fois il se disait… Mais tout de suite, au même moment, il voyait le plateau, et le ciel couché sur tout et loi, là-bas loin à travers les arbres, la respiration bleue des vallées profondes, et loin autour il imaginait le monde rouant comme un paon, avec ses mers, ses rivières, ses fleuves et ses (...) -
[Tondi] | Eh non
2 janvier 2014, par arnaud maïsettiévidemment,
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chaque jour suffit sa pierre
30 août 2010, par arnaud maïsettiAs The Dawn Breaks (Richard Hawley, ’Truelove’s Gutter’ 2009) N’ai jamais été sensible à la vieille légende de Sisyphe — sans doute à cause de la lecture de Camus, psychologisation ridicule — : quand il s’agit d’envisager la succession du jour, un soir comme ce soir où la journée sera identique à demain, j’ai en tête les gros blocs de pierre des Bories, insensés, impossibles à dater (parce qu’élevés rigoureusement selon la même méthode : dès lors, comment savoir si tel ensemble a été construit il y a dix (...)
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[Tondi] | ensuite, une grande ville
16 avril 2013, par arnaud maïsettidont le nom est Méroé
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les caves-aux-fièvres
27 juillet 2010, par arnaud maïsettiDans cette campagne, on peut voir le ciel, la nuit, entre Tours et Chinon : là où la Loire et la Vienne se rejoignent au pied de l’église de Candes, il y a cette route qu’on descend à vélo, vite, on sent la route aller, sans frayeur, aucune voiture jamais, et des virages pour voir loin —
Sur le côté, recouverts en partie et en partie seulement par les herbes hautes, ces sortes de grotte qu’on ne voit bien que si on met pied à terre ; on s’y faufile entre les serpents et les ronces ; tout de suite on (...) -
les pierres cachées de la ville
5 août 2014, par arnaud maïsettiOh ! les pierres précieuses qui se cachaient, — les fleurs qui regardaient déjà. Rimb. Sur les pierres, les arbres ; toute une ville autour, on ne sait pas si la pierre est dessous ou autour ; on a planté des lampadaires sur les pierres et les arbres leur ressemblent, ce sont peut-être autre chose. Jours de chaleur et de froid ici à la fois, et toujours cette lenteur sur la ville au matin quand il faut aller d’ici à là-bas, et que personne ici ne semble l’habiter - les touristes prennent en photos (...)
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Anne Collongues & Olivier Rolin | Nulle part et n’importe où
9 juin 2017, par arnaud maïsettiAnne Collongues & Olivier Rolin, L’heure blanche, Éditions Le Bec en l’air, février 2017
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celui dont l’âme pèse de cailloux_
Daniel Bourrion
1er janvier 2010, par arnaud maïsettiCelui dont l’âme pèse de cailloux de terres grasses de glaise à mottes lourdes et noires et lisses tranchées mais net par les charrues et renversées cul dessus tête et sur lesquelles on marche à se casser les chevilles mais même pas même pas et tout au bout du champ s’en retourner et reprendre sillon et puis encore et puis encore jusqu’aux draps gris du soir gris crépuscule qui nous mord à l’épaule et nous fait frissonner de peur de fatigue rentrer alors avec les bêtes l’araire est resté couché sur la (...)
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Les villes qui n’existent pas | Troie
27 août 2017, par arnaud maïsettil’Histoire et son Poème
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Les villes qui n’existent pas | Tombouctou
23 septembre 2017, par arnaud maïsettila terre, l’or, la boue et la cendre