l’histoire des peuples qui nous hantent
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_visages
Articles
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Michel Slomka | Sinjar, Naissance des fantômes
1er octobre 2017, par arnaud maïsetti -
Autoportrait à la flaque
29 juillet 2012, par arnaud maïsettinarcisse
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Obscénité des visages
19 février 2020, par arnaud maïsettiaffiches électorales, disent-ils
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le marchand de masques mortuaires
30 mai 2014, par arnaud maïsettiStatue devant laquelle peut-être je suis passé cent fois, et cent fois sans la voir — quel signe ? Le vendeur de masques — je recherche le nom du sculpteur et ne le trouve pas d’abord : c’est que je cherche mal : non, ce n’est pas, comme je l’ai cru, un marchand de masques mortuaires, mais un simple vendeur de masques, d’hommes vivants et bien vivants pour celui qui veut ainsi les saluer (et remercier ses bienfaiteurs : les sculpteurs ont les faiblesses des marchands). À distance maintenant, de (...)
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Georges Bataille, entretien 1951 | Lire son visage #1
3 avril 2015, par arnaud maïsettideux signes comme dangereux
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dehors est le monde
22 mars 2012, par arnaud maïsettiJuste le temps de battre les cils, Un souffle, un éclat bleu, Un instant, qui dit mieux ? L’équilibre est fragile
J’ai tout vu Je n’ai rien retenu
Rien à ne retenir, pas une caresse, pas un temps qui le mérite, juste partout la lumière neuve, cela suffit.
Plus loin, ce qui crie, les carnages.
Rien à retenir de plus que l’interruption de l’interruption.
Juste partout la lumière partout neuve et lente jusqu’à mes pieds tombée, cela suffira toujours, mais pourtant.
Rien à retenir d’autre que la (...) -
la chambre de vision
1er décembre 2010, par arnaud maïsettiColors And The Kids (Cat Power, ’Moon Pix’, 1998)
De N...
... On n’a plus le droit de voir hors de la chambre de vision. Vous comprenez, il y avait trop de monde dehors. Comment les surveiller ? Ils allaient partout. Il devenait pratiquement impossible de les tenir et puis, forcément, ils recevaient par les spectacles de la rue et de partout des impressions diverses. Alors ? L’Unité d’un peuple, nous n’allions quand même pas la laisser partir en miettes... Henri Michaux (Face aux verrous, ’XI. (...) -
défaites
19 mai 2010, par arnaud maïsettiOne Too Many Mornings, Bob Dylan ("The Times They are a-changing" 1964)
An’ the silent night will shatter / From the sounds inside my mind, For I’m one too many mornings / And a thousand miles behind. Les décisions que prennent les autres pour nous, on n’est pas dupes, on sait bien qu’on n’attend rien de personne, que ça ne change pas les pistes qu’on creuse en soi et les ornières partout ; on le sait bien, oui : que ça ne dépend pas de cela, les oui, les non qu’on nous accorde, et quand bien même (...) -
à cette heure qui n’en est pas une
31 décembre 2010, par arnaud maïsettiTimewatching (The Divine Comedy, ’A Short album about love’, 1997)
LE MONSIEUR. - On peut toujours dérailler, jeune homme, oui, maintenant je sais que n’importe qui peut dérailler, n’importe quand. Moi qui suis un vieil homme, moi qui croyais connaître le monde et la vie aussi bien que ma cuisine, patatras, me voici hors du monde, à cette heure qui n’en est pas une, sous une lumière étrangère, avec surtout l’inquiétude de ce qui se passera quand les lumières ordinaires se rallumeront, et que le premier (...) -
Maison de vitres encore ruisselante (mes visages défaits)
26 juin 2012, par arnaud maïsettiDans la grande maison de vitres encore ruisselante les enfants en deuil regardèrent les merveilleuses images.
Rimb.
Perdu ma journée, mais où. Pas ici, en tout cas ; je cherche. C’est chaque minute l’urgence du travail à faire, à produire — et chaque phrase arrachée est une pierre, elle recouvre tout un monde, des fourmis qui grouillent, des cités immenses qu’il faut explorer : plonger la main jusqu’au coude dans la terre, en ressortir lavé comme d’épuisement.
Et le matin, recommencer, jusqu’au (...) -
Théâtre pauvre et confrontation du mythe
7 juin 2010, par arnaud maïsettiCommunication au colloque « Mythe(s) : construction, traduction, interprétation », à l’université Paris VII – Juin 2010
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les cheveux flagellés par le vent des tempêtes (la rage, la noirceur, et les visions premières)
15 mars 2012, par arnaud maïsettiEt, quand je rôde autour des habitations des hommes, pendant les nuits orageuses, les yeux ardents, les cheveux flagellés par le vent des tempêtes, isolé comme une pierre au milieu du chemin, je
Les nuits sont comme des morceaux d’étoffe où je m’enveloppe lentement : mais ce soir, pour le premier soir de l’année, pas besoin de manteau en plus, la nuit suffit, on sort dans la douceur, je marche sans sentir le dehors sur ma peau et ma chemise flotte sur moi sans me toucher vraiment ; je regarde. Ce (...) -
Marseille | vues de la ville
22 décembre 2011, par arnaud maïsetti87 photos de Marseille
hiver 11 -
Vincent Van Gogh | À visage découvert
20 juin 2015, par arnaud maïsettiSeptembre 1887
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derniers feux
31 décembre 2010, par arnaud maïsetti -
le buste au livre
28 août 2013, par arnaud maïsettiPlace Saint-Georges, Paris – un buste, qui lit. Le même livre peut-être, la page est dense, elle est en pierre. L’homme qui lit lentement, lit. On ne sait pas qui c’est. Il lit toute la vie durant.
Tourner autour de l’homme qui lit ne le met guère en mouvement. On devine peu ce qu’il lit, aux fronts, aux yeux, aux plis du visage immuable. On sait qu’il lit à cause du livre, c’est tout. Le livre est tenu à pleine main, et lui, regarde-t-il ce qu’il lit (à force, il sait ce qu’il y a sur la page, le (...) -
À l’heure dite, soleils couchés
3 novembre 2011, par arnaud maïsettià la minute où le soleil se couche, image fixe
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harmonies (des lignes brisées)
23 septembre 2011, par arnaud maïsettiTout serait histoire de lignes brisées dans cette vie : non pas de hasards, ni de rencontres, ni même de fatalités : seulement de brisures entre des lignes qui se croisent, donnent naissance à d’autres lignes, viendront briser encore et encore d’autres lignes qui fabriqueront peu à peu ces entrelacs de désirs et de confusions pour venir jusqu’à moi nommer cette vie, brisée.
D’une ville à l’autre, et d’une journée l’autre, je cherche les cohérences, je ne les vois pas, je ne fais face qu’à des (...) -
pas même la pluie
10 janvier 2011, par arnaud maïsettiLonesome Road Blues (Old Crow Medicine Show) Il passe de l’eau sur son visage Et la laisse sécher L’eau se relève comme un voile léger Comme un visage qui disparaît fragment après fragment
Que d’absence
Abbas Beydoun (Tombe de verre, trad. Bernard Noël, 2007)
Je me retournerais bien, si j’avais le corps pour cela, et ce que je verrais de la route dessinée par mes pas aura comme le tracé donné par un homme jeune encore, qui ne sait pas son âge, et qui se perd, et qui ouvre les yeux.
Maintenant je (...) -
nous approcher
13 mars 2010, par arnaud maïsettiOn se déplace à pied dans cette ville, on passe d’un bout à l’autre de ses rues comme de la journée : et quand on gagne une minute de soleil, on perd une autre de nuit — alors, quand on revient de l’autre bout de la ville, on est pas délesté du jour, seulement moins lourd de la nuit à venir.
Aujourd’hui, au pied de la tour Pey-Berland, la foule arrêtée soudain comme en plein élan par un chanteur au timbre juste et fort — je remarque que ceux qui distribuent les tracts, une rue plus loin, s’approchent du (...)