Aux heures d’amertume, je m’imagine des boules de saphir, de métal. Je suis maître du silence. Pourquoi une apparence de soupirail blêmirait-elle au coin de la voûte ?`
Je m’imagine : moins que moi, le souffle coupé dans la main qui saigne de tout ce que je ne saurai pas être, et pourtant ; qui d’autre que moi posera son ombre sur mon ombre ; et ma main sur tout ton corps, pour dire : voilà où je suis, la position occupée dans le monde est celle que j’invente à mesure de mes mains, enlacés dans le (...)
Accueil > Mots-clés > _Écrire > _corps
_corps
Articles
-
places de l’imaginaire (jamais nous ne travaillerons)
24 mai 2012, par arnaud maïsetti -
corps délié
20 février 2019, par arnaud maïsettiIl existe en nous plusieurs mémoires : le corps, l’esprit, ont chacun la leur, et la nostalgie est une maladie de la mémoire physique.
Balzac
C’est trembler : et dans le tremblement, ce qui reste immobile bouge encore, tremble sur place. C’est trembler, ce bougé des choses par quoi on est traversé. La lune est une image – mais de quoi ? Pas d’elle, évidemment. De mon regard sur elle. Toi tu le sais.
Du corps tremblé, ses mouvements nés de l’intérieur du ventre – vers le corps déplié, vers le corps (...) -
lecture | « Où que je sois encore… (début)
16 décembre 2007, par arnaud maïsettiÀ la galerie Mycroft | coll. Déplacements
Hiver 2007 -
La foule, les toits d’or (du jardin de la beauté, saccage)
18 juin 2012, par arnaud maïsettiToutes les femmes qui l’avaient connu furent assassinées. Quel saccage du jardin de la beauté ! Sous le sabre, elles le bénirent. Il n’en commanda point de nouvelles. — Les femmes réapparurent.
a.r.
Je suis à la fenêtre, c’est trois heures du matin, et je ne sais pas comment je me suis retrouvé là, au spectacle de cet apocalypse qui me laisse muet, larmes aux yeux qui coulent sur la vitre de la fenêtre à-demi fermée, bat dans le vent et pourrait m’emporter ; entre le moment où je me suis allongé sur le (...) -
VIDÉO | lignes d’erre
4 mai 2012, par arnaud maïsettiSaint-Lazare
-
A. Kechiche | Vénus Noire
2 novembre 2010, par arnaud maïsettiUn film de Abdellatif Kechiche | autome 2010
Histoires du regard -
Najaf | ville mausolée
12 août 2014, par arnaud maïsettile cimetière de Najaf : vues aériennes
-
Albertas
25 décembre 2011, par arnaud maïsettiPlace Albertas | Aix-en-Provence
hiver 2011 -
géométrie du vide
22 septembre 2010, par arnaud maïsettiPlaces Where the Night Is Long (The Apartments, ’The Drift’ (1993)
O gioia, gioia, gioia… C’era ancora gioia in quest’assurda notte preparata per noi ?
Ô joie, joie, joie… Y avait-il encore de la joie dans cette absurde nuit préparée pour nous ?
Pier Paolo Pasolini, ’Splendeur’ (Seconde forme de "La Meilleure Jeunesse")
Il n’y a pas de vide — juste un peu de distance entre deux corps : seulement un peu de distance, et il suffirait de se pencher, tendre le bras, à peine tendre le bras et parler : (...) -
La Chute des corps #4
28 novembre 2008, par arnaud maïsettiNous avons cherché si longtemps / Depuis si longtemps cherché les formules
-
anticipation #43 | stades où crier
18 octobre 2010, par arnaud maïsettiDes cris que la ville poussait plus haut qu’elle, et des endroits où elle se rassemblait pour cela, il ne restait que de la poussière entreposée au milieu des ruines, rien d’autre.
Lorsqu’on se retrouvait devant ces monuments, on ne savait pas s’il fallait entrer ou rester dehors. Au juste, où résider le monument, et où ce qui l’entourait : s’il fallait regarder les courbes, juger des hauteurs, ou pénétrer dans l’enceinte pour voir les gradins, ou la fosse — non, on ne savait pas au juste devant quoi on (...) -
corps dévisagés
13 septembre 2010, par arnaud maïsetti14 photographies de statues (Collégiale Saint-Martin-de-Candes)
sept. 10 -
Lecture | Autour de ce que nous sommes
27 mars 2013, par arnaud maïsettiLecture au Salon du Livre | 25 mars 2013
-
éperdument
14 septembre 2011, par arnaud maïsettile rêve de demain est une joie, disais-tu dans ton souffle perdu, mais la joie de demain en est une autre, ajoutais-tu dans le souffle suivant, et au mouvement de tes cheveux, j’ai deviné la suite, qui disait avec toi : rien heureusement ne ressemble au rêve qu’on s’en était fait ; car c’est différemment que vaut chaque chose — oui, alors il n’y aurait qu’à oublier, chaque jour, le jour suivant, pour n’accepter que le présent simplement parce qu’on l’aurait attendu comme la fin du monde, puisque la fin (...)
-
Les villes qui n’existent pas | Paris, rue Beauregard
28 décembre 2018, par arnaud maïsettisous la ville, la ville
-
Théâtre | Les Filles perdues [Prologue]
29 mars 2015, par arnaud maïsettiprendre la parole à l’histoire
-
Écrire à la main
19 août 2013, par arnaud maïsettiNotes (évolutives) sur l’écriture écran.
-
La Ville écrite | les gestes parlent
23 février 2012, par arnaud maïsettioui mais avec quels mots
-
2011 | création littéraire : projet
27 janvier 2011, par arnaud maïsettiCours L3 2011
le projet Eldoradio -
Saint-Just, une performance | retour de lecture
29 mars 2014, par arnaud maïsettisauter dans le vide