— Rêve intense et rapide de groupes sentimentaux avec des êtres de tous les caractères parmi toutes les apparences.
Rimb., « Veillées », III (Illuminations) Chad Lawson, Nocturne in A Minor
Leçons des jours sans lumière : même dans ces jours, la terre continue de vibrer à sa manière, terrible et efficace, d’un bout à l’autre d’une galaxie dont nous ignorons tout, si ce n’est qu’on est pris en elle dans l’ignorance. Le monde comme une courbe légère et inarticulée dans le destin des choses sans avenir. Le (...)
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_Marseille
Articles
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leçons lentes des jours intenses et rapides
18 mai 2018, par arnaud maïsetti -
comme le mur sent la pointe du clou qu’on doit enfoncer en lui
6 mai 2020, par arnaud maïsetti6 mai 2020
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imminente la décision entre folie et équilibre
7 mai 2020, par arnaud maïsetti07 mai 2020
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être exclu du spectacle
17 avril 2020, par arnaud maïsetti17 avril 2020
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Nuit et Jour, ZeigtGeist | Des Rivages (des lointains) #3
6 mars 2016, par arnaud maïsettiD’Indonésie, quelques hommes désignent un point de l’horizon
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passe à travers les larmes
13 octobre 2018, par arnaud maïsetti13 octobre 2018
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2016 | Un récit, Quand la nuit vient
3 janvier 2018, par arnaud maïsettic’est ce qui explique la nuit qu’on soit seul.
(Marseille, avril - mai 2016) -
des portes sans battants
5 janvier 2019, par arnaud maïsettiDimension qui distend, qui augmente, qui en largeur s’étend, m’étend. Qu’est-ce qui arrive, qui dérive, musique qui me bague, qui me baigne. La tête pleine d’aubes, j’avance poussant des portes sans battants.
Plus de lassitude. Arc-en-ciel de merveilles. C’es si beau le renouveau : le matin pense de partout. Est-ce possible ? Est-ce vrai ? Le mal, l’inquiétant, l’interminable mal, une nappe, une invisible nappe l’a fait disparaître.
Félicité ! Je n’ai plus à descendre. Arrivée, une nouvelle arrivée. (...) -
Marseille | nord sud est ouest
13 juin 2022, par arnaud maïsettiRose des vents
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je ne puis triompher qu’en rêve
4 mai 2020, par arnaud maïsetti04 mai 2020
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détruire le monde
7 avril 2020, par arnaud maïsetti7 avril 2020
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La Ville écrite | et soudain
22 décembre 2015, par arnaud maïsettiqu’elle était aimée
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silhouettes creusées à la surface de soi
6 novembre 2017, par arnaud maïsetti6 novembre 2017
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quelque lointain que puisse être ce qui l’a laissée
7 janvier 2020, par arnaud maïsetti7 janvier 2020
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quelles forces reste-t-il à l’esprit qui divague
29 avril 2020, par arnaud maïsetti29 avril 2020
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retenir l’effondrement et suspendre la fin
1er octobre 2018, par arnaud maïsetti1er octobre 2018
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quoi qu’il advienne
16 janvier 2019, par arnaud maïsetti16 janvier 2019
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je me suis senti revêtu d’une cuirasse
30 avril 2020, par arnaud maïsetti30 avril 2020
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dans la matière réfractaire que je suis
8 mai 2020, par arnaud maïsetti8 mai 2020
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par ouï-dire
4 février 2019, par arnaud maïsettiNous connaissons par oui-dire l’existence de l’amour.
Assis sur un rocher ou sous un parasol rouge, allongés dans le pré bourdonnant d’insectes, les deux mains sous la nuque, agenouillés dans la fraîcheur et l’obscurité d’une église, ou tassés sur une chaise de paille entre les quatre murs de la chambre, tête basse, les yeux fixés sur un rectangle de papier blanc, nous rêvons à des estuaires, des tumultes, des resssacs, des embellies et des marées. Nous écoutons monter en nous le chant inépuisable de la (...)