Je m’étais promis de passer par cette rue ; je savais la phrase posée là-bas, et il fallait le soir (non, pas le soir : la nuit comme elle existe ici : noire comme le sol). Certaines avenues de Marseille ne sont pas éclairées – Boulevard Baille par exemple, quand on monte vers La Conception : c’est comme des grottes plus ou moins profondes, et les voitures sont des sondes qui permettent d’en mesurer le danger et les promesses. Mais d’autres rues se laissent recouvrir de lumières qui les obscurcissent (...)
Accueil > Mots-clés > _Villes & Mondes > _Marseille
_Marseille
Articles
-
Le désastre de Bataille arraché aux murs de Marseille
4 juillet 2015, par arnaud maïsetti -
sur la ligne de crête
5 octobre 2018, par arnaud maïsetti5 octobre 2018
-
par ouï-dire
4 février 2019, par arnaud maïsettiNous connaissons par oui-dire l’existence de l’amour.
Assis sur un rocher ou sous un parasol rouge, allongés dans le pré bourdonnant d’insectes, les deux mains sous la nuque, agenouillés dans la fraîcheur et l’obscurité d’une église, ou tassés sur une chaise de paille entre les quatre murs de la chambre, tête basse, les yeux fixés sur un rectangle de papier blanc, nous rêvons à des estuaires, des tumultes, des resssacs, des embellies et des marées. Nous écoutons monter en nous le chant inépuisable de la (...) -
La Ville écrite | ce mardi 15 juin 1981
24 avril 2018, par arnaud maïsettiJacques
-
Octave Noire | Un nouveau monde
8 mars 2017, par arnaud maïsettiune seconde
-
d’une saison l’autre, oubli, ravage
22 septembre 2016, par arnaud maïsetti22 septembre
-
le pouvoir des artisans de la fin
18 novembre 2019, par arnaud maïsetti19 novembre 2019
-
apprendre à dire malesh
18 décembre 2017, par arnaud maïsetti18 décembre 2017
-
du bout du monde
8 février 2016, par arnaud maïsettiCe pourrait être là. on tournerait le dos à la mer qui plonge au nord. On ferait quelques pas vers le sud, la ville devient soudain des chemins de terre qui monte vers la pierre, là où la mer de l’autre côté vient battre – la mer bat de tous les côtés.
Ce serait là, quelque chose de plus loin que la ville et des capitales, et c’est encore dans la ville pourtant où le ciel tombe aussi.
La rue descend, ou monte – s’il fallait rejoindre la mer ou le ciel, il faudrait descendre ou monter. Cet hiver, on (...) -
Avant-Scène | Autour de La Mouette, de T. Ostermeier (La Criée, Marseille)
10 octobre 2016, par arnaud maïsettiTREPLEV – Des formes nouvelles, voilà ce qu’il nous faut, et s’il n’y en a pas, alors mieux vaut rien du tout. (Il consulte sa montre.) La Mouette, de Tchékhov, mis en scène par Thomas Ostermeier, à Marseille du 12 au 14 octobre – belle occasion d’engager le dialogue avec un travail qui s’impose, depuis plus de dix ans, comme un geste d’envergure pour penser le présent et s’y frotter.
TREPLEV, sans chapeau, portant un fusil et une mouette morte. – Vous êtes seule ? NINA – Oui. (Treplev dépose la (...) -
que le commencement
1er février 2019, par arnaud maïsetti1er février 2019
-
qui vint à ma rencontre
24 août 2018, par arnaud maïsetti24 août 2018
-
recommencer, rétablir le contact entre nos devenirs
9 septembre 2019, par arnaud maïsetti9 septembre 2019
-
la crevasse dans le glacier
9 mai 2020, par arnaud maïsetti9 mai 2020
-
à présent, comment serait-ce possible ?
13 mai 2021, par arnaud maïsetti13 mai 2021
-
en attendant, ne rien attendre
4 septembre 2016, par arnaud maïsettiBob Dylan, ’Can’t Wait’ (Time Out of Mind, 1997) Le langage n’est pas la vie, il donne des ordres à la vie ; la vie ne parle pas, elle écoute et attend.
Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille Plateaux, p. 95-96. À la recherche des signes, on perd souvent sa propre trace. J’aurai tant aimé la ville et je m’en éloigne, de plus en plus : pour mieux (me dis-je et me console) en retrouver la violence, la déchirure, la beauté terrible et nécessaire. La ville est comme sa terre : on ne peut l’éprouver qu’en (...) -
La Ville écrite | l a r é v o l u t i o n v a i n c r a
16 octobre 2016, par arnaud maïsettil’histoire ne s’arrête pas
-
Nuit Debout | Marseille
8 avril 2016, par arnaud maïsetti36 mars
-
un monde à l’ancre
23 mars 2020, par arnaud maïsettiEn 1880 et quelques, un docteur français du nom de Yersin, qui travaille sur des cadavres d’Indo-Chinois morts de la peste, isole un de ces têtards au crâne arrondi, et à la queue courte, qu’on ne décèle qu’au microscope et il appelle cela le microbe de la peste. Ce n’est là à mes yeux qu’un élément matériel plus petit, infiniment plus petit, qui apparaît à un moment quelconque du développement du virus, mais cela ne m’explique en rien la peste. […] De tout ceci ressort la physionomie spirituelle d’un mal (...)
-
La Ville écrite | pas de chemin
27 février 2017, par arnaud maïsettino way