La pensée poétique [...] est l’ennemie de la patine et elle est perpétuellement en garde contre tout ce qui peut brûler de l’appréhender : c’est en cela qu’elle se distingue, par essence, de la pensée ordinaire. Pour rester ce qu’elle doit être, conductrice d’électricité mentale, il faut avant tout qu’elle se charge en milieu isolé. André Breton, Arcane 17, 1945 Bob Dylan, Visions Of Johanna (Belfast 6 May 66)
Dans les cafés et dans les bars, dans les rues et partout je vais toujours à la recherche d’une (...)
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_Marseille
Articles
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la prise de la ville
4 mai 2018, par arnaud maïsetti -
Nuit et Jour, ZeigtGeist | Des Frontières (cultiver le sel) #2
5 mars 2016, par arnaud maïsettiLes frontières n’existent pas
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Marseille depuis Saint-Charles
2 octobre 2017, par arnaud maïsettiDes crimes abjects
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Marseille - Beyrouth | Par dessus le ciel
16 décembre 2017, par arnaud maïsettid’en haut
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Marseille | prendre de la hauteur
4 août 2015, par arnaud maïsettiEt respirer, entre deux années, oh, acharné à les écrire, cette vie qui bat trop lentement la mesure de toute une vie, la ville d’ici ; et alors tant pis pour le ciel, tant pis pour la mer, et tant pis pour ce qui en bas passe et s’en va.
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Marseille | les docks, façade ville
18 mars 2015, par arnaud maïsetti22 images des entrepôts
fin de l’hiver, Marseille -
quelque lointain que puisse être ce qui l’a laissée
7 janvier 2020, par arnaud maïsetti7 janvier 2020
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le ciel, vu d’ici
4 janvier 2017, par arnaud maïsetti4 janvier, ombres
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quelles forces reste-t-il à l’esprit qui divague
29 avril 2020, par arnaud maïsetti29 avril 2020
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quoi qu’il advienne
16 janvier 2019, par arnaud maïsetti16 janvier 2019
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Le désastre de Bataille arraché aux murs de Marseille
4 juillet 2015, par arnaud maïsettiJe m’étais promis de passer par cette rue ; je savais la phrase posée là-bas, et il fallait le soir (non, pas le soir : la nuit comme elle existe ici : noire comme le sol). Certaines avenues de Marseille ne sont pas éclairées – Boulevard Baille par exemple, quand on monte vers La Conception : c’est comme des grottes plus ou moins profondes, et les voitures sont des sondes qui permettent d’en mesurer le danger et les promesses. Mais d’autres rues se laissent recouvrir de lumières qui les obscurcissent (...)
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sur la ligne de crête
5 octobre 2018, par arnaud maïsetti5 octobre 2018
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par ouï-dire
4 février 2019, par arnaud maïsettiNous connaissons par oui-dire l’existence de l’amour.
Assis sur un rocher ou sous un parasol rouge, allongés dans le pré bourdonnant d’insectes, les deux mains sous la nuque, agenouillés dans la fraîcheur et l’obscurité d’une église, ou tassés sur une chaise de paille entre les quatre murs de la chambre, tête basse, les yeux fixés sur un rectangle de papier blanc, nous rêvons à des estuaires, des tumultes, des resssacs, des embellies et des marées. Nous écoutons monter en nous le chant inépuisable de la (...) -
La Ville écrite | ce mardi 15 juin 1981
24 avril 2018, par arnaud maïsettiJacques
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Octave Noire | Un nouveau monde
8 mars 2017, par arnaud maïsettiune seconde
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d’une saison l’autre, oubli, ravage
22 septembre 2016, par arnaud maïsetti22 septembre
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le pouvoir des artisans de la fin
18 novembre 2019, par arnaud maïsetti19 novembre 2019
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apprendre à dire malesh
18 décembre 2017, par arnaud maïsetti18 décembre 2017
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du bout du monde
8 février 2016, par arnaud maïsettiCe pourrait être là. on tournerait le dos à la mer qui plonge au nord. On ferait quelques pas vers le sud, la ville devient soudain des chemins de terre qui monte vers la pierre, là où la mer de l’autre côté vient battre – la mer bat de tous les côtés.
Ce serait là, quelque chose de plus loin que la ville et des capitales, et c’est encore dans la ville pourtant où le ciel tombe aussi.
La rue descend, ou monte – s’il fallait rejoindre la mer ou le ciel, il faudrait descendre ou monter. Cet hiver, on (...) -
Avant-Scène | Autour de La Mouette, de T. Ostermeier (La Criée, Marseille)
10 octobre 2016, par arnaud maïsettiTREPLEV – Des formes nouvelles, voilà ce qu’il nous faut, et s’il n’y en a pas, alors mieux vaut rien du tout. (Il consulte sa montre.) La Mouette, de Tchékhov, mis en scène par Thomas Ostermeier, à Marseille du 12 au 14 octobre – belle occasion d’engager le dialogue avec un travail qui s’impose, depuis plus de dix ans, comme un geste d’envergure pour penser le présent et s’y frotter.
TREPLEV, sans chapeau, portant un fusil et une mouette morte. – Vous êtes seule ? NINA – Oui. (Treplev dépose la (...)