10 mai 2020
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_Marseille
Articles
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le souvenir de son existence terrestre
10 mai 2020, par arnaud maïsetti -
la résistance des jours
11 février 2015, par arnaud maïsettiIncapable d’avancer autre chose qu’un jour après l’autre. Les trajets de Marseille à Aix se ressemblent : les virages, les moments où la mer arrive, je les anticipe maintenant, ce tunnel qui débouche soudain sur la ville entièrement allongée — la répétition des jours qui peinent à fabriquer autre chose que des semaines, et des mois.
L’écrire ne ferait que donner la liste des jours ; des semaines ; des mois — alors, ne pas écrire, prendre en photos de temps en temps la ville comme elle est debout. Sur le (...) -
Apaisée | la France
10 mars 2017, par arnaud maïsettiLa sédition apaisée ?
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La Plaine | « On préfère construire nous-mêmes ce qui nous tient à cœur »
27 juin 2017, par arnaud maïsettiÀ nos ennemis
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Nuit et Jour, ZeigtGeist | Des Frontières (cultiver le sel) #2
5 mars 2016, par arnaud maïsettiLes frontières n’existent pas
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La Ville écrite | faire
9 août 2016, par arnaud maïsettimais quoi
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Car la ville nous appartient
13 avril 2016, par arnaud maïsettiédito de printemps pour l’Insensé
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les jours perdus
29 juin 2018, par arnaud maïsettic’est pour dire que ce n’est rien, la vie voilà donc les Saisons Rimb. (rature dans le brouillon de Ô saisons, ô châteaux…) Elliott Smith, In the lost and found
Passés sur moi d’un souffle la journée de Bloom et le vingt-et-un juin, passés sur moi tous ces jours ensemble, la bascule du printemps et les premières chaleurs, ce moment où tout surgit et s’écroule bientôt, les saisons qui emportent, les insultes des pouvoirs, les émeutes qui s’effondrent, la possibilité de l’histoire encore écartée et les (...) -
car il ne s’est encore rien passé
18 avril 2020, par arnaud maïsetti18 avril 2020
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dans notre propre main la volonté, ce fouet
23 avril 2020, par arnaud maïsetti23 avril 2020
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la main enchantée capable d’entrer dans la machinerie
25 avril 2020, par arnaud maïsetti25 avril 2020
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le monde dont jusque là le reflet terni restait dehors
20 mars 2020, par arnaud maïsetti20 mars
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l’air et le silence d’avant le monde d’après
3 avril 2020, par arnaud maïsetti3 avril 2020
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la seule souffrance que tu puisses éviter
13 avril 2020, par arnaud maïsetti13 avril 2020
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ce n’est pas la pluie
26 novembre 2018, par arnaud maïsetti26 novembre 2018
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les présages du possible
30 août 2018, par arnaud maïsetti30 août 2018
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sur la ligne de crête
5 octobre 2018, par arnaud maïsetti5 octobre 2018
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brûler du feu des phares
3 novembre 2018, par arnaud maïsetti3 novembre 2018
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l’éclipse de l’équinoxe
20 mars 2015, par arnaud maïsettiC’est à huit heures dans le ciel mat comme du lait répandu sur le sol – mais rien ne sert de pleurer sur du lait renversé – le jour entièrement là déjà et rien qui ne permet de le voir. Déjà il faut tirer leçon : commencer les heures comme si le temps aura lieu.
Neuf heure quarante-et-un.
Le travail à la table, écran ouvert, livres à main gauche, et à droite, rien ; j’apprends des vies qui inventent leurs vies qu’elles sont inexemplaires, chaque jour de chaque mois, de chaque année qui se brise sur ce qui (...) -
la campagne battait son plein
4 mai 2017, par arnaud maïsettiUne cage allait à la recherche d’un oiseau.
Kafka, Aphorisme Dominique A, Revenir au monde (« Tout sera comme avant », 2009) Sale époque, vraiment. Des insultes qui tiennent lieu d’échanges, et sur l’écran de ce réel, rien qui fasse horizon, seulement crachats sur eux, sur nous, sur tout ce qui préside à l’organisation des choses. On est au milieu, on est entre les choses et l’organisation, on est peut-être ce qui tient lieu d’horizon, et cela ne suffit pas : ni à nous consoler ni à nous rendre (...)