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_Marseille
Articles
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Rimbaud | Naissance de la mort
11 novembre 2014, par arnaud maïsetti -
en de sombres temps
15 septembre 2020, par arnaud maïsetti14 septembre 2020
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Détruire le ciel
26 mai 2019, par arnaud maïsettiimpossibilité des corneilles
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louange à l’équinoxe
23 septembre 2014, par arnaud maïsettiMoment donné où le soleil, passant à l’équateur, rend les jours égaux aux nuits dans tous les pays du monde. L’équinoxe du printemps. L’équinoxe d’automne. Au passage, la Place Castellane, furtive ou imprécise, semble bouger dans le soir qui tombe plus rapidement que moi, ce soir — et avec cette lumière, tous ces jours ensemble soudain. Ne pas les avoir écrits les préserve, je le sais — je le désire aussi. Du mois traversé, comme je fais le tour de cette place avec le sentiment que je fais tourner autour de (...)
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si bien que tu dois travailler comme un fou
14 avril 2020, par arnaud maïsetti14 avril 2020
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La ville écrite | tu m’aimes ?
13 décembre 2018, par arnaud maïsettinon (enfin…)
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Marseille appartient à celui qui vient du large
29 juin 2020, par arnaud maïsettion votait hier
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Pièce audiophonique | Événements, de D.-G. Gabily
22 décembre 2019, par arnaud maïsetti2019
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solstice des vies passées, et à venir
21 juin 2016, par arnaud maïsettiLa nostalgie est une structure du temps humain qui fait songer au solstice dans le ciel.
Pascal Quignard, Dernier Royaume, Abîmes
Les Shoshones, les Cheyennes et les Sioux Dakota danseront aujourd’hui tout le jour face au soleil, la peau percée, dans les cris et le sang tombé – le jour le plus long est celui des plus longues douleurs et des plus terribles joies.
Sous Pharaon, devant le gonflement des eaux du Nil ce soir, des paysans par millions prieront genoux à terre le dieu Chacal et, (...) -
d’une saison l’autre, oubli, ravage
22 septembre 2016, par arnaud maïsetti22 septembre
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rêve des conjurations
5 avril 2020, par arnaud maïsetti5 avril 2020
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La Ville écrite | Sauvage
18 novembre 2017, par arnaud maïsettiparade
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loin de tous les soleils
30 avril 2018, par arnaud maïsetti30 avril 2018
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apprendre à dire malesh
18 décembre 2017, par arnaud maïsetti18 décembre 2017
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dépôt de lumière (vies et mort de Milon de Crotone)
22 septembre 2013, par arnaud maïsettinm (si-smo-gra-f’)
Terme de physique. Instrument destiné à indiquer l’intensité des tremblements de terre. Le sismographe thermo-électrique a signalé un frisson continuel du sol avec des secousses de tremblement de terre.
On raconte (je n’en crois rien) que Milon de Crotone, le plus grand athlète de tous les temps quand les temps étaient jeunes, avait traversé le pays (on ne sait pas lequel) et croisa un chêne fendu qu’il décida de fendre davantage – c’était un piège. Ses mains prisonnières du (...) -
comme du commencement du monde à l’autre bout
9 janvier 2018, par arnaud maïsetti9 janvier 2018
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la crevasse dans le glacier
9 mai 2020, par arnaud maïsetti9 mai 2020
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du bout du monde
8 février 2016, par arnaud maïsettiCe pourrait être là. on tournerait le dos à la mer qui plonge au nord. On ferait quelques pas vers le sud, la ville devient soudain des chemins de terre qui monte vers la pierre, là où la mer de l’autre côté vient battre – la mer bat de tous les côtés.
Ce serait là, quelque chose de plus loin que la ville et des capitales, et c’est encore dans la ville pourtant où le ciel tombe aussi.
La rue descend, ou monte – s’il fallait rejoindre la mer ou le ciel, il faudrait descendre ou monter. Cet hiver, on (...) -
bien qu’on sache que cela se paye
8 avril 2020, par arnaud maïsetti8 avril 2020
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Cette nuit en longueur me semble sans pareille
23 mai 2015, par arnaud maïsettiC’est aller d’une nuit à l’autre sans avoir l’impression de passer par le jour – ou comme dans les trains, sensation de ne faire que longer le monde, une ville laissée à côté de soi après l’autre, et le ciel coulissant contre soi, parfois l’accrocher du coin de l’œil pour l’interroger, prendre le silence pour une réponse et l’écrire.
C’est se pencher sur une table d’orientation effacée et poser les mains sur elle pour la consoler ; c’est voir la terre mordre vers la ville et ne pas s’en saisir ; c’est vouloir (...)