23 août 2017
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_Marseille
Articles
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de la surface des choses passées
24 août 2017, par arnaud maïsetti -
Le désastre de Bataille arraché aux murs de Marseille
4 juillet 2015, par arnaud maïsettiJe m’étais promis de passer par cette rue ; je savais la phrase posée là-bas, et il fallait le soir (non, pas le soir : la nuit comme elle existe ici : noire comme le sol). Certaines avenues de Marseille ne sont pas éclairées – Boulevard Baille par exemple, quand on monte vers La Conception : c’est comme des grottes plus ou moins profondes, et les voitures sont des sondes qui permettent d’en mesurer le danger et les promesses. Mais d’autres rues se laissent recouvrir de lumières qui les obscurcissent (...)
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épaves du vieux monde
15 octobre 2016, par arnaud maïsettiA vieille carte, nouvelle épave.
Dicton marin Bob Dylan, "Things have changed" (2000) En longeant le Vieux-Port de Marseille vers le théâtre, on remonte vers le Sud, on laisse l’Europe dans son dos, on fait face au large, il suffirait qu’on tourne les yeux pour voir de part et d’autre les Amériques et l’Afrique ; on respire enfin. On est plein de pensées pour le vieux monde qui sombre tranquillement, on se prendrait presque de pitié pour lui : mais non, on n’est pas si lâche. On marche seulement (...) -
regards au loin
16 novembre 2019, par arnaud maïsetti16 novembre 2019
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Marseille - Beyrouth | Par dessus le ciel
16 décembre 2017, par arnaud maïsettid’en haut
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Marseille | prendre de la hauteur
4 août 2015, par arnaud maïsettiEt respirer, entre deux années, oh, acharné à les écrire, cette vie qui bat trop lentement la mesure de toute une vie, la ville d’ici ; et alors tant pis pour le ciel, tant pis pour la mer, et tant pis pour ce qui en bas passe et s’en va.
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aller, retour
2 mai 2014, par arnaud maïsettice rêve — il y a cinq ans maintenant —, si présent encore et souvent, j’y pense : qu’à force de me réveiller, aller et retour dans le sommeil et la vie, j’ai pris peur de ne plus savoir si c’est dans le sommeil où le réel que j’étais, et j’ai dessiné un R sur mon poignet — puis je me levais, et j’avais ce R au poignet, mais soudain je ne me souvenais plus si le R voulait dire Réalité ou Rêve, et je me suis effondré sur le lit en espérant me lever le poignet nu, peut-être, et désirant l’inverse.
ces derniers (...) -
Marseille | les docks, façade ville
18 mars 2015, par arnaud maïsetti22 images des entrepôts
fin de l’hiver, Marseille -
alors il faut bien regarder devant soi
16 mai 2019, par arnaud maïsetti16 mai 2019
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au-delà des fondations, la terre nue
9 avril 2020, par arnaud maïsetti9 avril 2020
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dans ces jours d’ignorance
18 août 2016, par arnaud maïsetti18 août
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comme si la clarté ne valait pas le vague
24 juin 2020, par arnaud maïsetti24 juin
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c’était marcher
16 octobre 2016, par arnaud maïsettiLa crevaison pour le monde qui va. C’est la vraie marche. En avant, route !
Rimb.
Bob Dylan, Ain’t talkin’ (Modern Times, 2006) Seulement marcher – c’était, dans le contre-jour en descendant la Canebière, le mouvement, l’allure, l’aveuglement aussi, et la pulsation : face au jour qui s’effondrait de si haut, brûler ces jours. En fins de semaine, se retourner sur les causes d’un dimanche est toujours décevant : lundi, mardi, mercredi et fatalement jusqu’à cette ombre-là jetée devant soi comme un (...) -
La Ville écrite | ki fait ça
24 janvier 2018, par arnaud maïsettila rue la nuit
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La Ville écrite | mourir à Marseille
24 août 2018, par arnaud maïsettiet vivre
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ces jours présents
4 mars 2020, par arnaud maïsetti4 mars
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faire brèche
11 décembre 2018, par arnaud maïsetti11 décembre 2018
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à mains nues (le vieil homme et la moto)
4 novembre 2014, par arnaud maïsetti« La pluie tombe toujours plus fort sur un toit percé. »
Presque oublié l’odeur de la ville après la pluie. Dimanche, pas un souffle de vent — mais depuis lundi, partout dans le ciel ; la grue sur le chantier d’en face à l’arrêt, drapeau déchiré dans tous les sens. Et ce bruit sur le sol chaque seconde de la nuit, irrégulier et toujours plus fort, toujours plus proche. Des rêves à ce rythme-là, mal accordés aux rythmes du corps — des rêves de combats qui vont et viennent, d’une seconde arrêtée au milieu du (...) -
Nuit et Jour, ZeigtGeist | c’est partir (ici) #8
16 avril 2016, par arnaud maïsettic’est partir qu’il faudrait
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il peut arriver que l’on s’impatiente un peu (zone de silence)
25 janvier 2014, par arnaud maïsettiDes cent quarante-huit images prises dans la journée, je ne parviens à en déposer aucune ici. Toujours des forces entre soi et le monde résistent, surtout quand ces forces sont le monde lui-même : s’y soumettre.
Je n’ai pas la patience d’attendre ce soir (ni la force de veiller davantage) — si je ne connais pas le mot qui dirait le contraire de l’attente, je sais la valeur de l’impatience.
Plus tard, peut-être.
Plus tard, je déposerai les images que j’ai arrachées au trajet de train, quand au matin (...)