Et c’est pourquoi je suis cause de moi-même
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Articles
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Maître Eckhart : « Je prie Dieu de me libérer de Dieu ! »
23 avril 2019, par arnaud maïsetti -
Portraits défigurés de l’auteur sur la toile | Désœuvrer la ligne
25 mai 2016, par arnaud maïsettiaventures de lignes
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Krzysztof Warlikowski | Là où la sortie n’existe pas
23 février 2011, par arnaud maïsettiLa Fin (Koniec) d’après Koltès, Kafka & Coetzee, par Krzysztof Karlikowski, Paris, Odéon, février 2011
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Alix Cléo Roubaud | Telle est la folie de la photographie
10 juin 2010, par arnaud maïsettiAlix Cléo Roubaud, Journal, Seuil, « Fictions & Cie » – juin 2010
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La Ville écrite | Honde
22 mars 2012, par arnaud maïsettitourner le dos au monde
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Valparaiso (& Dominique A) | Marais Hautes
16 juin 2017, par arnaud maïsettiLe mot est une légende, une image
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miroir, le long d’un chemin
21 janvier 2010, par arnaud maïsetti« — Avez-vous un miroir ? cria-t-il à Marietta. Marietta le regardait très pâle et ne répondait pas. La vieille femme ouvrit d’un grand sang-froid un sac à ouvrage vert, et présenta à Fabrice un petit miroir à manche grand comme la main. Fabrice, en se regardant, se maniait la figure : "Les yeux sont sains, se disait-il, c’est déjà beaucoup." Il regarda les dents, elles n’étaient point cassées. — D’où vient donc que je souffre tant ? se disait-il à demi-voix. »
Stendhal, La Chartreuse de (...) -
Ulrich Lebeuf, Tropiques du cancer | au risque du regard
5 juillet 2016, par arnaud maïsettiNotes sur Tropiques du Cancer – photographies de Ulrich Lebœuf, avec des textes d’Alexandre Kauffmann. Paru au printemps 2016 aux éditions Charlotte Sometimes la page du livre sur le site de l’éditeur le site du photographe
Exposition . Du corps, on sait le danger. La nudité du corps est dans son visage, exposé sans défense ; tout entier là, le visage. Les hommes possèdent quelques ruses, et les femmes, la sagesse. Sur les images d’Ulrich Lebeuf, l’exposition du corps prend le risque du corps, (...) -
la faculté d’admirer (tremblé des perspectives)
28 février 2013, par arnaud maïsettiFanfare atroce où je ne trébuche point ! chevalet féerique ! Hourra pour l’œuvre inouïe et pour le corps merveilleux, pour la première fois ! Cela commença sous les rires des enfants, cela finira par eux.
En perspective perdue, on voit la ville. Le chemin y conduit, il est vide. Tout au fond, dans la confusion du ciel ; ce n’est pas le ciel, seulement ce qui le recouvre, ce qui partout porte trace de ce qui n’arrive pas, pas encore, pas assez. Tout au fond, c’est une manière d’imminence qui brûle et (...) -
Hypothèse #1 | du soleil
25 janvier 2019, par arnaud maïsettiSi et seulement si tout était à refaire
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Deleuze | l’autre manière de lire
21 novembre 2007Comment ça fonctionne pour vous ?
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la pluie sauve
18 décembre 2011, par arnaud maïsetti— Douceurs ! — les feux à la pluie du vent de diamants jetée par le cœur terrestre éternellement carbonisé pour nous. — Ô monde ! —
Rimb. La pluie est cette puissance de déflagration dans ma vie qui recommence le temps, ces intervalles irréguliers et fabuleux qui prennent possession de tout, battent un rythme unique, continue, recommencé : la pluie est tout ce qu’il me reste quand je suis dehors, sans clé, sans armure ni protection d’aucune sorte. La pluie me sauve pour toujours, je me penche sur elle : (...) -
Koltès | « On se parle ou on se tue » (entretien)
2 janvier 2011, par arnaud maïsettientretien (inédit) pour Le Monde, janvier 1987
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Hauke Lanz & Chloé Delaume | Lieux More
16 septembre 2010, par arnaud maïsettiEden matin midi et soir de Chloé Delaume, mis en scène par Hauke Lanz [Paris, La ménagerie de verre] – septembre 2009
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Rimbaud | Corps noir
25 août 2013, par arnaud maïsettiJe suis une bête, un nègre
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le centre vide de la ville (il y a beaucoup de ciel)
14 novembre 2013, par arnaud maïsettiIl y a beaucoup de mer. Phrase de marin pour dire (je ne sais pas vraiment, j’imagine : une mer formée, avec des creux, des trous, des murs d’eaux soudain qui viennent s’abattre comme des oiseaux morts, des corps de plein désir) — et chaque matin, c’est cette phrase qui me vient pour dire (je ne sais pas vraiment, il y a tant de ciel, comme dire que)
Pour aller vers la ville, et en sortir, passage obligé par la Rotonde — en faire le tour comme d’une centrifugeuse : mais au lieu de prendre de la (...) -
la colère et la tendresse
28 octobre 2011, par arnaud maïsettiDerrière la vitre — mais qui est derrière la vitre : moi ; ou tout cela qui vit de l’autre côté, dans sa lumière – passent des présences affolées : je me retourne, ce n’était rien. Seulement des fantômes de ma présence passée ici, à cette même place, dans ces mêmes heures, qui disent
quelle beauté, oui, les couples en pleurs au milieu des trottoirs, les motos renversés, au matin, les ponts qui montent et descendent
Quand je reviens là, j’y suis encore par dizaines. Mes corps du passé demeurent là. Non pas (...) -
le dernier jour de l’année : blasphèmes
21 juin 2010, par arnaud maïsettiThis Bitter Earth / On The Nature Of Daylight (Dinah Washington ; Max Richter "Shutter Island, BO" 2009)
And if my life is like the dust oh that hides the glow of a rose Arracher avec les dents (les incisives, les plus taillées à la morsure), sur la peau de la nuque offerte la pulpe du dernier jour : de la dernière minute du dernier jour : non pas seulement de ce jour-là, mais avec lui, comme avec la première goutte de sang giclé coule tout le sang du corps en dehors, c’est tous les jours (...) -
James Joyce | Bloom’sday
16 juin 2021, par arnaud maïsetti« Eh bien qui a été la première personne dans l’univers »
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d’en haut
11 février 2010, par arnaud maïsettiD’en haut, on verrait la route seule plonger ses mains dans la mer, partir. On suivrait des yeux sa ligne comme au ciel les dépôts blancs des avions qui dessinent leur direction, en arrière.
On marcherait par la pensée en se faufilant entre la forêt et on laisserait toutes les villes dans le dos ; on se dépouillerait de tout ce qui leste, dettes des colères, trahisons en conscience, terreurs sans image de la vie sociale ; on irait là où la route continue.
On passerait un moment dans l’ombre ; (...)