« Chaque portion de la matière peut être conçue comme un jardin »
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_évidences & accords
Articles
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G. W. Leibniz | « Il n’y a rien de mort dans l’univers »
24 février 2012, par arnaud maïsetti -
Peter Handke | « accorde-toi le soleil »
31 janvier 2019, par arnaud maïsettiJoue le jeu. Menace le travail encore plus.
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F. Kafka | « entre le public et le ciel »
25 décembre 2011, par arnaud maïsettiQuiconque vit abandonné et voudrait cependant, çà ou là,
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Eurydice,
25 février 2013, par arnaud maïsettiparcours dans les images laissées d’Orphée, et d’elle
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« la lumière vient de ce qui se laisse détruire » (Supernova)
16 juin 2012, par arnaud maïsettiDu ciel ne nous parviennent que des nouvelles anciennes, déjà effacées, d’un monde éteint : et moi je marche à travers elles. Les lumières qui me permettent de voir et d’avancer dans la nuit noire d’un soir comme celui-là sont jetées par une étoile aujourd’hui morte, depuis des milliards d’années, morte et enterrée dans un noir plus grand encore que celui qui nous entoure. Appris il y a peu : en quoi une supernova nous est précieuse, parce que dans cette mort de l’étoile surgit une lumière telle qu’elle (...)
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le portrait de mon visage (nous étions presque arrivés)
27 avril 2013, par arnaud maïsettij’ai pris le train jusqu’aux bords de la ville, et le bord n’avait pas de fin, c’était la ville elle-même, la ville était son propre bord, c’était là où j’étais arrivé, le soir.
nous avons atteint des terres interminables et nous avons vu, derrière, quelque chose comme de la mer, c’était le sable, nous avons traversé, c’était la ville qui continuait, il fallait continuer, nous étions presque arrivés pourtant : c’était ce matin.
et après, c’était la même chose.
nous avions le choix d’avoir le choix, et nous (...) -
Oracle #2 | Ghazal 12
31 janvier 2012, par arnaud maïsettià la Beauté
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René Char | « Une échelle de plus en plus nue » (le rêve)
29 juillet 2012à l’âge d’homme
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ce qui tient lieu de royaume (la voix d’Eurydice)
25 février 2013, par arnaud maïsettiaire d’autoroute, près de Valmy, samedi (2000ème image du site)
c’est mille manières de se taire, et l’écran de la machine qui soudain ne s’allume plus depuis une semaine en est une, imparable ; pendant une semaine, sans machine, sans rien pour écrire : se taire est une nouvelle langue ; mais ce n’est pas ce qui compte — ce qui importe est l’espace que cette langue ouvre, c’est où le silence vient, en soi, et c’est comment garder le silence auprès de soi ; il faut parfois le garder comme un enfant, (...) -
Paris | Vision Défense
2 juin 2012, par arnaud maïsetti33 images des tours de la Défense — printemps 12
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si je tenais un journal (habiter le mot encore)
12 décembre 2013, par arnaud maïsettiDehors, le jour avait cette lumière : celle qui appelait à le rejoindre vite. Oui, comme un ciel qui va se lever, qui se lève déjà — et l’évidence du soir (le miracle devant une couleur qui se teinte depuis le tissu même : elle était déjà là.)
Aucun mot, dans l’éblouissement d’un ciel, quand on sait le jour ; alors s’en tenir à ce seuil de la phrase même, et s’y confier entièrement.
Si je me suis perdu dans les couloirs, je sais maintenant, plus que tout, que c’était pour entendre le Kyrie — qu’au fond c’est (...) -
L. Aragon | « Voilà ma vie »
2 novembre 2011, par arnaud maïsettiIl ne pleut pas Le vent s’est tu La nuit profonde
Est pleine comme un coeur de grand cris étouffés -
Armand Méliès | L’art perdu du secret
22 avril 2013, par arnaud maïsettiet j’ignore
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Keren Ann | 101 floors (wake up slowly)
15 février 2012, par arnaud maïsettiKeren Ann, ouverture du concert du 13 février au Trianon, Paris
101 & Strange Weather -
Oracle #3 | Ghazal 23
22 février 2012, par arnaud maïsettià l’amour
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Rimbaud | ici je rêve de
12 février 2012, par arnaud maïsettisur le mot rêve, dans la ville, dans Illuminations, dans cette vie.
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Koltès | « Le triomphe du bongo »
2 novembre 2011, par arnaud maïsettiDernière page de Prologue
1986 -
vie dans un fauteuil (vide, et l’appel)
18 juillet 2012, par arnaud maïsettije disais : rien ne console dans ces moments-là, que la pièce vide autour, qui grandit, et puis dans l’épuisement si je regarde parfois à travers mes yeux, c’est toujours le mur blanc sur lequel le bureau s’appuie, la nuit déjà — et pourtant (dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la Beauté. Toute la place est pour la Beauté)
il y a un fauteuil le mois dernier, rue tolbiac, qu’on avait apporté jusque là ; ce n’était pas un fauteuil ordinaire, mais rouge comme une chambre rouge, et les rideaux, (...) -
entre les tours
21 octobre 2011, par arnaud maïsettiDes corps irréels, tendus sur l’arrière fond de ce monde comme une toile peinte sur les théâtres fabriqués jadis pour les histoires. Mais l’histoire est passée, on n’en connaît plus. À la place, on construit des grandes villes qu’on ne sait pas habiter. Décors fabuleux, mais dont la fable est cette rêverie intérieure qu’on jette sur ces tours, et qu’on formule malgré elles, pour mieux les entendre, ou mieux les voir. Laideurs objectives des quartiers d’affaires qu’on transforme par le biais du regard en (...)
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Maurice Blanchot | « et éternellement elle est là »
19 novembre 2013, par arnaud maïsetti« viens » « Je ne puis pas exactement dire si ces paroles, ou d’autres analogues, arrivèrent jamais à ses oreilles, ni non plus dans quel état d’esprit j’ai été amené à les lui faire entendre : c’est une question secondaire, de même qu’il était insignifiant de savoir si les choses s’étaient réellement passées ainsi.
Je dois seulement affirmer que cela est pour moi vraisemblable, les questions de dates mises à part, car tout a pu remonter à un moment bien plus ancien. Mais la vérité n’est pas dans ces faits. (...)