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_évidences & accords
Articles
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Peter Handke | « accorde-toi le soleil »
31 janvier 2019, par arnaud maïsetti -
F. Kafka | « entre le public et le ciel »
25 décembre 2011, par arnaud maïsettiQuiconque vit abandonné et voudrait cependant, çà ou là,
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Oracle #3 | Ghazal 23
22 février 2012, par arnaud maïsettià l’amour
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Maurice Blanchot | « et éternellement elle est là »
19 novembre 2013, par arnaud maïsetti« viens » « Je ne puis pas exactement dire si ces paroles, ou d’autres analogues, arrivèrent jamais à ses oreilles, ni non plus dans quel état d’esprit j’ai été amené à les lui faire entendre : c’est une question secondaire, de même qu’il était insignifiant de savoir si les choses s’étaient réellement passées ainsi.
Je dois seulement affirmer que cela est pour moi vraisemblable, les questions de dates mises à part, car tout a pu remonter à un moment bien plus ancien. Mais la vérité n’est pas dans ces faits. (...) -
« la lumière vient de ce qui se laisse détruire » (Supernova)
16 juin 2012, par arnaud maïsettiDu ciel ne nous parviennent que des nouvelles anciennes, déjà effacées, d’un monde éteint : et moi je marche à travers elles. Les lumières qui me permettent de voir et d’avancer dans la nuit noire d’un soir comme celui-là sont jetées par une étoile aujourd’hui morte, depuis des milliards d’années, morte et enterrée dans un noir plus grand encore que celui qui nous entoure. Appris il y a peu : en quoi une supernova nous est précieuse, parce que dans cette mort de l’étoile surgit une lumière telle qu’elle (...)
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tenir le fil
22 mai 2019, par arnaud maïsetti22 mai 2019
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Eurydice,
25 février 2013, par arnaud maïsettiparcours dans les images laissées d’Orphée, et d’elle
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(de l’adresse pour conjurer le désespoir)
23 décembre 2011, par arnaud maïsettide l’opacité de mes textes
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[ phrases ] #7 — rêves de draps défaits
26 février 2012, par arnaud maïsettiC’est une ville banche et grise
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Dostoïevski | « La vie existe et la mort n’existe pas »
9 décembre 2011, par arnaud maïsettiNicolas Vsévolodovitch se tut pendant trois minutes.
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L. Aragon | « Voilà ma vie »
2 novembre 2011, par arnaud maïsettiIl ne pleut pas Le vent s’est tu La nuit profonde
Est pleine comme un coeur de grand cris étouffés -
vie dans un fauteuil (vide, et l’appel)
18 juillet 2012, par arnaud maïsettije disais : rien ne console dans ces moments-là, que la pièce vide autour, qui grandit, et puis dans l’épuisement si je regarde parfois à travers mes yeux, c’est toujours le mur blanc sur lequel le bureau s’appuie, la nuit déjà — et pourtant (dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la Beauté. Toute la place est pour la Beauté)
il y a un fauteuil le mois dernier, rue tolbiac, qu’on avait apporté jusque là ; ce n’était pas un fauteuil ordinaire, mais rouge comme une chambre rouge, et les rideaux, (...) -
le portrait de mon visage (nous étions presque arrivés)
27 avril 2013, par arnaud maïsettij’ai pris le train jusqu’aux bords de la ville, et le bord n’avait pas de fin, c’était la ville elle-même, la ville était son propre bord, c’était là où j’étais arrivé, le soir.
nous avons atteint des terres interminables et nous avons vu, derrière, quelque chose comme de la mer, c’était le sable, nous avons traversé, c’était la ville qui continuait, il fallait continuer, nous étions presque arrivés pourtant : c’était ce matin.
et après, c’était la même chose.
nous avions le choix d’avoir le choix, et nous (...) -
Koltès | « Le triomphe du bongo »
2 novembre 2011, par arnaud maïsettiDernière page de Prologue
1986 -
S. Pey | « Ni que j’ai construit une pyramide dans ma chambre »
13 novembre 2011Serge Pey, Les deux parties (extrait)
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l’acquiescement (pourquoi pas toujours)
8 mars 2013, par arnaud maïsettiLa famille respectait sa solitude ; le démon pas. Bien que Bernard eût mis bas sa veste, il étouffait. Par la fenêtre ouverte sur la rue n’entrait rien que de la chaleur. Son front ruisselait. Une goutte de sueur coula le long de son nez, et s’en alla tomber sur une lettre qu’il tenait en main…
Gide, Les Faux Monneyeurs
De l’autre côté maintenant, passé d’une semaine sur l’autre mais ici, qu’est-ce qui a changé (tout, comme chaque jour). Je regarde lentement les métros passer sous le corps, ne compte (...) -
Saint-Jean-de-La-Croix | « Pendant une nuit obscure »
21 mars 2012, par arnaud maïsetti« En una noche oscura, »
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Rimbaud | ici je rêve de
12 février 2012, par arnaud maïsettisur le mot rêve, dans la ville, dans Illuminations, dans cette vie.
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Rimbaud | les vies posthumes
11 novembre 2011, par arnaud maïsetti120 ans après la mort de Rimbaud : aucun héritage
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à part le siècle (le même âge que Kafka)
3 mai 2013, par arnaud maïsettic’est d’avoir appris, en feuilletant dans la rue ce Kafka que j’avais acheté le matin, qu’il était né en 1883 – comme moi, mais un siècle après –, que j’ai regardé cette peinture haute de toute la façade, et je me suis arrêté pour mieux la regarder, il y avait une jeune fille qui serrait la main de son amie en ne cessant de l’embrasser sur les yeux pour l’agacer un peu, et la faire rire (elle riait), et l’enfant qui se penchait sur sa poupée tombée sur le sol pour l’épousseter, et ce couple de vieillard, (...)