Nous n’avons fait que fuir — nous cogner dans les angles
La voix dite
Lors, du premier cours, avoir pris acte de ce que l’expression prise de parole recouvre, impose, exige : essayer sa langue le plus directement et le plus absolument lâché, sans artifice de fiction, sans appui extérieur — travailler de l’intérieur de la langue, sans prétexte, sans forme a priori de la connaissance. Seulement, simplement, et absolument : la voix dite, prononcée, lâchée, ou pour mieux dire, proférée.
Vers de (...)
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_Paris
Articles
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2011 | séance 2_
nous n’avons fait que fuir
3 février 2011, par arnaud maïsetti -
Frédéric Lordon | la sédition, le bien le plus précieux
2 avril 2016Et à la nuit debout
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monocordes
28 février 2011, par arnaud maïsettiAdagio For TRON (Daft Punk, ’Tron : Legacy’, 2010)
MONOCORDE (mo-no-kor-d’) s. m.
1° Terme de musique dans l’antiquité. Instrument à une seule corde, en usage chez les Grecs, qui en jouaient en promenant sous la corde un chevalet mobile et pinçant la partie libre.
2° Instrument sur lequel il y a une seule corde tendue et divisée suivant certaines proportions pour connaître les différents intervalles des tons. Les monocordes, appelés aussi clavicordes.... sont fort agréables quand on les joue tout (...) -
il n’est pas bien organisé le temps
18 février 2011, par arnaud maïsettiCodex (Radiohead, ’The King of Limbs’, 2011)
David Christoffel — Le temps ?
Christophe Tarkos — Le temps ? Il n’est pas bien organisé le temps, il est même désorganisé ; alors, d’un côté, on va voir très lentement nos cheveux qui blanchissent et nos dents qui noircissent, mais, à part ce mouvement qui est très lent, le temps lui-même est de façon flagrante désorganisé, c’est-à-dire qu’il n’avance pas d’un seul côté mais on peut voir qu’il nous prend de revers, il nous prend de travers, il traverse, il part (...) -
qui vive
29 décembre 2016, par arnaud maïsetti28 décembre : leçon du Petit Labyrinthe
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qui vive
29 avril 2014, par arnaud maïsettiQui vive ? Est-ce vous, Nadja ? Est-il vrai que l’au-delà, tout l’au-delà soit dans cette vie ? Je ne vous entends pas. Qui vive ? Est-ce moi seul ? Est-ce moi-même ? Breton longer, partir, aller. d’une ville à l’autre au rythme des gares et des arrêts. paris toulouse aix paris marseille aix paris quoi bientôt ? les trains de nuit et les trains de jour. se réveiller à quatre heures à limoges (le lendemain être sûr d’en avoir rêvé : mais non, je possédais l’image sur mon téléphone — sans souvenir de (...)
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une nuit plus sombre qu’aucune ne fut jamais
15 avril 2020, par arnaud maïsetti15 avril 2020
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toutes les lettres coupables (et rêves d’ivresse)
16 mars 2011, par arnaud maïsettiLà pas d’espérance ; Nul orietur. Science avec patience Le supplice est sûr.
Rimbe
Des six heures, enfermé, sous les grands murs de la BNF, le ciel à portée derrière les vitres jusqu’aux plafonds de dix mètres, et le jardin aux sous-sols, les lumières individuelles, la rumeur de fond de tout ce silence brassé qui me fige, retenir beaucoup de fatigue, et encore, difficilement, tant elle me file entre les doigts. Dernière session de travail avec passage aux archives pour moi. De la (...) -
talisman en regardant l’art martial des vieillards
20 septembre 2017, par arnaud maïsettiLe malheur est une espèce de talisman dont la vertu consiste à corroborer notre constitution primitive : il augmente la défiance et la méchanceté chez certains hommes, comme il accroît la bonté de ceux qui ont un coeur excellent.
Balzac Air, Talisman (Moon Safari, 1998)
Un jour avant la rentrée : ce bracelet à deux centimes en tissu rouge élimé qui tenait miraculeusement depuis deux ans et que je ne voulais pas arracher, par superstition et aussi à cause du miracle, lâche, tombe. Parfois, le matin, (...) -
tout point de vue est le sommet d’une pyramide inversée
25 juillet 2014, par arnaud maïsettiUn bref coup d’œil sur la campagne, par-dessus un mur des environs de la ville, me libère plus complètement que ne le ferait un long voyage pour quelqu’un d’autre. Tout point de vue est le sommet d’une pyramide inversée, dont la base est indéfinissable.
Pessoa, Livre de l’Intranquillité Dans le bruit de l’été qui s’écroule comme des pays encerclés qui ne sont pas des pays, comme des avions dans les déserts, comme des foule qui s’éparpillent, respirer la poussière des arènes tous les matins est une hygiène (...) -
Annie Rioux | Habiter un monde étranger
28 août 2011, par arnaud maïsettiAnnie Rioux, Filles du Calvaire, publie.net – août 2011
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comme du commencement du monde à l’autre bout
9 janvier 2018, par arnaud maïsetti9 janvier 2018
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d’une semaine l’autre : trains, correspondances et autres départs
16 octobre 2017, par arnaud maïsettiIl fallait à Persée pour poursuivre les monstres une capuche de nuages. Cette capuche nous nous la sommes tirée sur les yeux et les oreilles, pour pouvoir faire comme si les monstres n’existaient pas. [/Karl Marx, « Préface à la première édition allemande », dans Le Capital./] The Clash, « Train In Vain » (The London Calling, 1979)
D’une semaine l’autre, rien qu’un passage qui voudrait seulement trouver les endroits de passage plus denses et rapides, ceux qui conduisent d’ici à là-bas – le dimanche, (...) -
comme l’archéologie du temps
10 octobre 2014, par arnaud maïsettic’est être emporté, ne pas voir le jour ; c’est ne pas sortir la tête de l’eau ; dans la ville qui bat tout autour de moi, je me retourne — c’est une autre : Marseille, Aix, Londres, Paris, bientôt quelle encore, et Gennevilliers hier, Banlieue nord du monde, sans pôle : toujours la ville est celle qui sous les pas s’échappe ; comment la retenir, et retenir avec elle une part du temps qui saurait dire : c’est ici.
c’est donc plusieurs jours sans pouvoir dans ces pages simplement déposer cette part du (...) -
Nuit & Jour, ZeitGeist | La Prise de la Place (de la République)
9 mai 2016, par arnaud maïsettiTout autour, ils ont rasé les théâtres pour bâtir la Place.
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Nuit et Jour, ZeigtGeist | c’est partir (ici) #8
16 avril 2016, par arnaud maïsettic’est partir qu’il faudrait
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Nuit & Jour, ZeitGeist | Odéon (debout aussi)
27 avril 2016, par arnaud maïsettila pluie tombe maintenant
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Layla, à présent je suis au fond du monde | Lecture à Théâtre-Ouvert
30 avril 2016, par arnaud maïsettiEtape de travail | le 24 mai à 19h
Théâtre-Ouvert -
tuer le temps
23 juin 2006, par arnaud maïsettiune histoire de temps