comment rejoindre le mystère ?
Accueil > Mots-clés > _Écrire > _rêves et terreurs
_rêves et terreurs
Articles
-
La Ville écrite | Comment peut-on s’intéresser à autre chose qu’à l’Ésotérisme ?
15 août 2011, par arnaud maïsetti -
[ phrases ] #4 — rêves de souillure
20 octobre 2011, par arnaud maïsettiBlancheur du monde dans laquelle personne ne pourrait se cacher, monde plus blanc encore que l’idée même de blanc, le sol, le plafond, les murs, mais des murs qui n’entourent rien, pas des murs donc, simplement une surface mate de choses et de vie qui ne représente rien, c’est cela, oui, toute une matière immobile où rien ne pourrait être représenté sans souiller tout, et tu entres ici, et ton ombre se répand et couvre peu à peu l’espace de tes pas, de ta respiration, puis de ton ombre qui (…)
-
un rêve | la même ville
18 juin 2019, par arnaud maïsettiUn rêve : toujours identique
-
anticipation #47 | langue morte
4 février 2011, par arnaud maïsetti« Nous marchions dans la langue hostile »
-
Hurlements en faveur de soi [# 1]
24 novembre 2011, par arnaud maïsettiVingt-huit variations : cris ; récits ; rêves
-
[ phrases ] #6 — rêves de fraudes
6 novembre 2011, par arnaud maïsettiCouloirs comme on s’y enfonce, un couloir après l’autre et même dans l’autre engagé, étroits et plafonds bas, murs carrelés, image parfaite de la mémoire quand on veut s’imaginer sa forme, et qu’elle apparaît quand on ferme les yeux dans la nuit noire sous cette image parfaite de couloirs ainsi enfoncés les uns dans les autres, étroits, bas de plafond, murs carrelés qui tournent, et vont, descendent sans fin mais la pente est si légère qu’on dirait se décharger d’un souvenir à chaque pas (…)
-
aube du soir
28 décembre 2010, par arnaud maïsettiAt The Crack Of Dawn (Etienne Jaumet, ’Night Music’, 2009)
« L’aube d’or et la soirée frissonnante trouvent notre brick au large en face de cette villa et de ses dépendances qui forment un promontoire aussi étendu que l’Épire et le Péloponnèse, ou que la grande île du Japon, ou que l’Arabie ! » A. Rimbaud (Illuminations, ’Promontoire’)
S’il y a quatre coins de la ville, j’en possède deux : l’un à l’ouest, sur les toits des échoppes qui font ricocher l’horizon de la ville, irrégulière, (…) -
Fernando Pessoa | « Jamais je ne dors »
5 avril 2013, par arnaud maïsettije rêve dans la vie comme dans le sommeil
-
Autoportrait aux yeux fermés
26 juin 2012, par arnaud maïsettidouleur
-
Jrnl | Et tout le tremblement
9 mai 2023, par arnaud maïsettiMardi 9 mai 2023
-
La Ville écrite | "dans une rue intitulée « divinité de la neige »"
27 avril 2011, par arnaud maïsettiune demande formulée, brève
-
[ phrases ] #7 — rêves de draps défaits
26 février 2012, par arnaud maïsettiC’est une ville banche et grise
-
[ phrases ] #5 — rêves de départs
31 octobre 2011, par arnaud maïsettiLa hauteur des murs, le bruit du vent, le visage de quelques hommes, le corps de toutes les femmes, les reflets dans les tours, la musique partout à chaque coin de rues, des rues à chaque femme, des visages sur chaque affiche, des affiches au-dessus de chaque porte, et de la neige parfois, mais la chaleur suffocante, et du bruit toujours, et comme l’odeur de brûlé, et tant de beauté enfin qu’on s’y arrêterait pour la prendre et l’emporter loin, oui, mais loin, on y était, et c’était sans (…)
-
l’accès à la plage est aux chiens
16 juillet 2010, par arnaud maïsettiDogs They Make up the Dark (Devendra Banhart, ’Rejoicing in the Hands’ [2004])
Dogs they make up the dark surrounding / Mountains, they move towards the sea Lie there, shine from your wound is blinding / Mountains still move towards the sea Derrière le mot effacé, on lit ce qui excède le sens, ou ce qui demeure sur le bord de, ce qui est en-deçà de tout, affleure et ne parvient jamais à rejoindre : on se tient devant la possibilité de l’insulte, de la caresse, du crachat et des perles de (…) -
Ce pays n’est pas le mien
29 août 2010, par arnaud maïsettiDans ce pays, il n’y a ni mort ni vivant
-
route que prenait le train dans le brouillard : histoire intérieure de la deuxième nuit la plus longue du monde
22 décembre 2014, par arnaud maïsettisi malheur plus réel exista dans la longue spirale du temps, c’est le malheur de celui qui trouble maintenant le sommeil de ses semblables.
Lautréamont, Chants de Maldoror
Comment fait le train pour savoir où il va, dans ce brouillard qui n’en finit pas - comment fait-il, pour trouver sa route, et frayer, d’un bord à l’autre du pays, jusqu’à la mer ; tous ici dorment ? Étrange comme toujours, remontant vers Paris ou descendant à Marseille, il faut traverser au pli du trajet une zone de (…) -
Images | villes intérieures
25 mai 2010, par arnaud maïsetti10 photographies — architectures souterraines
printemps 10 -
Michel Slomka | Sinjar, Naissance des fantômes
1er octobre 2017, par arnaud maïsettil’histoire des peuples qui nous hantent
-
tout point de vue est le sommet d’une pyramide inversée
25 juillet 2014, par arnaud maïsettiUn bref coup d’œil sur la campagne, par-dessus un mur des environs de la ville, me libère plus complètement que ne le ferait un long voyage pour quelqu’un d’autre. Tout point de vue est le sommet d’une pyramide inversée, dont la base est indéfinissable.
Pessoa, Livre de l’Intranquillité Dans le bruit de l’été qui s’écroule comme des pays encerclés qui ne sont pas des pays, comme des avions dans les déserts, comme des foule qui s’éparpillent, respirer la poussière des arènes tous les (…) -
anticipation #17 | L’Effondrement
6 juin 2011, par arnaud maïsettiLe soir, ne reste plus qu’à faire le compte, rien d’autre.