Tout ce qu’on écrit dans la torsion des mots, et qu’à force de tordre, ce qu’on saura en tirer : des lignes qui partent et ne reviennent pas, la fuite organisée des lignes qu’on plie pour ne pas qu’elles rompent.
Quand je m’arrête au milieu de la route et que la foule qui marchait du même pas que moi continue, c’est comme si la terre soudain s’écartait de moi : dans le vertige que cela provoque, on écrit non pas pour ramener la foule à soi, mais pour mesurer la vitesse à laquelle on s’est arrêté.
On (...)
Accueil > Mots-clés > _Écrire > _solitudes
_solitudes
Articles
-
la fuite organisée des lignes
14 janvier 2010, par arnaud maïsetti -
Peter Handke | « Accorde-toi le soleil »
31 janvier 2019, par arnaud maïsettiJoue le jeu. Menace le travail encore plus.
-
Franz Kafka | « Entre le public et le ciel »
25 décembre 2011, par arnaud maïsettiQuiconque vit abandonné et voudrait cependant, çà ou là,
-
Fiodor Dostoïevski | « Le poème du Grand Inquisiteur »
18 mai 2010Un jour, j’ai composé un poème
-
Paul Celan | Psalm
4 janvier 2017, par arnaud maïsettiNiemand knetet uns wieder aus Erde und Lehm
-
je ne jetterai pas l’ancre ici
28 mars 2020, par arnaud maïsetti28 mars 2020
-
la main enchantée capable d’entrer dans la machinerie
25 avril 2020, par arnaud maïsetti25 avril 2020
-
le chemin de crête
28 janvier 2020, par arnaud maïsetti28 janvier 2020
-
dans la direction de l’inconnu
25 décembre 2019, par arnaud maïsetti24 décembre 2019
-
un rêve #96 | ma route
21 février 2010, par arnaud maïsettiUn rêve : tout se passe dans une double vitesse, paradoxale mais qui me semble évidente
-
l’envers du deuil
14 septembre 2019, par arnaud maïsetti15 septembre 2019
-
[Tondi] | pour rideaux l’ombre de la colline
15 décembre 2012, par arnaud maïsettiqu’en pensez-vous ?
-
ramper hors de la porcherie en ruine
16 avril 2020, par arnaud maïsetti16 avril 2020
-
essayez d’enfermer ceux qui le sont déjà
19 mars 2020, par arnaud maïsetti19 mars
-
un monde à l’ancre
23 mars 2020, par arnaud maïsettiEn 1880 et quelques, un docteur français du nom de Yersin, qui travaille sur des cadavres d’Indo-Chinois morts de la peste, isole un de ces têtards au crâne arrondi, et à la queue courte, qu’on ne décèle qu’au microscope et il appelle cela le microbe de la peste. Ce n’est là à mes yeux qu’un élément matériel plus petit, infiniment plus petit, qui apparaît à un moment quelconque du développement du virus, mais cela ne m’explique en rien la peste. […] De tout ceci ressort la physionomie spirituelle d’un mal (...)
-
ne faire que passer
25 mars 2020, par arnaud maïsetti25 mars 2020
-
adresse #6 | au visage
20 juillet 2010, par arnaud maïsetti« Rien qu’à ton visage, je pourrais dire ton âge… »
-
La Ville écrite | flânage interdit
4 juin 2016, par arnaud maïsettiêtre au centre du monde et rester caché au monde
-
romantisme du confinement et privilège de classe
18 mars 2020, par arnaud maïsetti18 mars
-
la seconde qui s’écoule entre deux pas faits par un voyageur
27 mars 2020, par arnaud maïsetti27 mars 2020