sur les apparitions fréquentes du visage de Rimbaud au cours des prochaines années
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_visages
Articles
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Rimbaud | nouveaux visages
29 juin 2018, par arnaud maïsetti -
Ingmar Bergman | Dévisager le regard
16 avril 2010, par arnaud maïsetti« une image-affection c’est le gros plan et le gros plan c’est le visage. » Deleuze
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À l’heure dite, soleils couchés
3 novembre 2011, par arnaud maïsettià la minute où le soleil se couche, image fixe
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Théâtre pauvre et confrontation du mythe
7 juin 2010, par arnaud maïsettiCommunication au colloque « Mythe(s) : construction, traduction, interprétation », à l’université Paris VII – Juin 2010
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Personnages #1 | Onze fois trente-trois
28 juin 2017, par arnaud maïsettidécrit non pas en général, mais dans un moment précis d’une histoire
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Marseille | vues de la ville
22 décembre 2011, par arnaud maïsetti87 photos de Marseille
hiver 11 -
derniers feux
31 décembre 2010, par arnaud maïsetti -
Vincent Van Gogh | à visage découvert
20 juin 2015, par arnaud maïsettiseptembre 1887
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née ici_
Anne Collongues
5 février 2010, par arnaud maïsettiSi j’étais née ici, je ne regarderais pas ce paysage presque nu avec curiosité. J’aurais fait ce trajet cent fois, mille fois. Je ne remarquerais pas les arbres dispersés comme des parasols entrouverts. Je serais peut-être, dans le wagon d’à-côté, un des ces rires qu’on entend jusqu’ici.
Si j’étais née ici, j’aurais l’habitude de ce vent tournant, fait de poussière amassée loin, qui fait aboyer les chiens. Je m’appellerais Adi, Hadas ou Noam, j’aurais un prénom court et j’écouterais de la musique américaine. (...) -
Louis Imbert | Faces
2 septembre 2011, par arnaud maïsettisous la couverture presque blanche, une profonde réflexion sur les visages, par un correspondant de presse sur les champs de bataille du vieux monde
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le marchand de masques mortuaires
30 mai 2014, par arnaud maïsettiStatue devant laquelle peut-être je suis passé cent fois, et cent fois sans la voir — quel signe ? Le vendeur de masques — je recherche le nom du sculpteur et ne le trouve pas d’abord : c’est que je cherche mal : non, ce n’est pas, comme je l’ai cru, un marchand de masques mortuaires, mais un simple vendeur de masques, d’hommes vivants et bien vivants pour celui qui veut ainsi les saluer (et remercier ses bienfaiteurs : les sculpteurs ont les faiblesses des marchands). À distance maintenant, de (...)
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autoportrait à l’autoportrait
2 juillet 2013, par arnaud maïsettiinventaire avant liquidation
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autoportrait à la fragilité de la phrase
24 octobre 2012, par arnaud maïsettitremblé
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l’ombre de moi-même
21 mars 2012, par arnaud maïsettivoir, partout où le refus de vivre est inutile, où commencer à marcher, et marcher ; considérer la ville comme ma seconde nature à l’herbe coupée haute dans la gorge où crier ; oh n’être que l’ombre de moi-même, allongée au soleil découpée à la hache par les immeubles là-haut, et sauter par-dessus elle comme à colin-maillard, ou saute moutons je ne sais plus, épervier, tous ces jeux d’enfants cruels et sublimes, je les suis,
oh n’être que l’ombre de moi-même pour dresser sur ma vie ce miroir sans reflet (...) -
adresse #1 | au mort
10 mars 2010, par arnaud maïsettiMon frère, mon camarade, as-tu déjà vu le visage d’un mort ?
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le buste au livre
28 août 2013, par arnaud maïsettiPlace Saint-Georges, Paris – un buste, qui lit. Le même livre peut-être, la page est dense, elle est en pierre. L’homme qui lit lentement, lit. On ne sait pas qui c’est. Il lit toute la vie durant.
Tourner autour de l’homme qui lit ne le met guère en mouvement. On devine peu ce qu’il lit, aux fronts, aux yeux, aux plis du visage immuable. On sait qu’il lit à cause du livre, c’est tout. Le livre est tenu à pleine main, et lui, regarde-t-il ce qu’il lit (à force, il sait ce qu’il y a sur la page, le (...) -
Jonas Mekas | pour ça que tu vis
26 mars 2019, par arnaud maïsettin’es-tu jamais heureuse ?
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mes derniers visages (une étude)
31 décembre 2013, par arnaud maïsettiprovisoirement
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Vincit qui patitur (la brume)
3 février 2014, par arnaud maïsettiJournée longue comme un arbre qui va s’effondrer.
En remontant le soir vers la ville, les affiches électorales, de nouveau, grotesques, dérisoires — quelque chose comme ce mot de foutaises, et pourtant, je pense (mais pourquoi ?) au Bachelier de Jules Vallès, et aux camarades qui dans Le Ventre de Paris s’assemblent dans ce petit café à Châtelet pour parler de la Sociale.
Grande mélancolie passant devant une banque en voyant un jeune garçon (mon âge peut-être), le visage mangé par une capuche, qui (...) -
foules
10 mars 2010, par arnaud maïsettiLes soirs de matchs, dans la ville, c’est le même grouillement : on voit des rangées de cars de police, des chiens, des foules emportées par le même pas vers le stade, de l’autre côté du cimetière près duquel je vis et d’où je les vois.
Dans le froid nouveau, le vent âpre, ils ralentissent à peine. Le soir, on entendra par moments des éclats de bruits, et de là où vient la lumière haute nous reviendra un peu le relent des défaites, des victoires, qu’importe demain on parlera du match suivant.
Mais cette (...)