arnaud maïsetti | carnets

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La Ville écrite | subir

jeudi 14 février 2019

— À présent, l’inflexion éternelle des moments et l’infini des mathématiques me chassent par ce monde où je subis tous les succès civils, respecté de l’enfance étrange et des affections énormes. — Je songe à une Guerre de droit ou de force, de logique bien imprévue.

Rimb.

Les jours les nuits les coups les morsures les mesures les embouteillages et les terreurs nocturnes les réflexions les sarcasmes les annonces avant le film les attentes les queues avant de payer la hausse des prix la baisse des valeurs un coup dur un mauvais coup les peines qui ne disparaîtront pas les musiques dans les supermarchés les retards les hurlements des chiens les soirs de pleine lune les crachats sur nous tous par les hommes de loi la loi tout ce qui passe et ne traverse pas les rêves qu’on faits sur ce qu’on croyait mort et enterré les regards de travers les horaires les tâches à faire les hivers les rendez-vous manqués les rencontres manqués les surprises qu’on reçoit et celles qu’on fait les souvenirs d’enfance les larmes les larmes les pièces lâches les discours les portes fermées les solutions d’apaisement son regard parfois les bruits des travaux et les fins de toutes sortes sauf des travaux dehors qui hurleront toujours les aménagements opérés pour votre confort et votre sécurité

Il y a ce qu’on fait subir aussi et qui nous échappe parfois et contre quoi il faudrait surtout mener la guerre.