arnaud maïsetti | carnets

Accueil > PUBLICATIONS | PARUTIONS > articles & recherche > Du malentendu en chanson | « Dylan, monde politique »

Du malentendu en chanson | « Dylan, monde politique »

Actes de la Deuxième Biennale Internationale d’études sur la chanson-

dimanche 18 avril 2021

Parution, ce printemps 2021, aux presses universitaires de Provence, des actes de la deuxième biennale internationale d’études sur la chanson, qui a eu lieu en avril 2019 à Aix-en-Provence, sous le thème « Du malentendu dans la chanson ».

J’y proposais une approche politique de quelques chansons de Bob Dylan.


Présentation de l’éditeur :

« Du malentendu dans la chanson »

Pour un genre oratoire et prétendument simple, le titre de cet ouvrage pourrait paraître paradoxal ou polémique et relever du calembour. Pourtant nous pensons que la chanson, qui ne laisse jamais assez de temps à l’auditeur, qui couvre, distend ou distancie le texte par son air et sa mise en voix, court le risque, en se coulant dans notre vie quotidienne, de n’être pas bien entendue. Mais est-ce réellement un risque ? N’est-ce pas aussi une chance qu’elle assume et/ou recherche ? C’est ce que nous avons envisagé en interrogeant tout ce qui relève, sans position axiologique, de l’accident, du hasard, de la faille, de la surprise ou de l’incompréhension, de l’erreur involontaire ou tolérée qui devient créative à l’ambiguïté naturelle ou volontaire qui devient poétique... Aux malentendus transculturels qui surgissent dans la transposition d’une aire et ère culturelles à l’autre, s’ajoutent naturellement les malentendus génériques et les malentendus textuels qui prouvent les potentialités de l’ambiguïté au sein même des marginalités du genre, et de l’ambivalence des paroles sous couvert de spontanéité et d’évidence. Deux optiques originales concernent les malentendus esthétiques – refus stratégique d’une mise en « accord » des sémiologies textuelle et musicale – et les malentendus éthiques – adéquation ou non entre l’image de l’artiste et celle de l’énonciateur dans la performance. Mais ces erreurs ne sont-elles pas souvent déjouées par l’auditoire à la faveur du pacte « colludique » que l’artiste parvient à instaurer.