arnaud maïsetti | carnets

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lignes tracées

jeudi 24 septembre 2009

Surface plane des sentiments : ni peur ni rage, la simple violence quand on se lève du corps qui se dresse, épuisé de la nuit.

Façade rauque des murs sur lesquels on marche : les sols usés du vieux monde quand il faut apprendre, jour après jours, à composer avec sa solitude, la partager.

Instruments de la conscience qui perfore : le rêve, le désir et la chance que l’un se vide dans l’autre et fabrique un instinct de plus au réveil.

Latéralité de la marche, verticalité de ce qui l’impulse ; les lignes sont tracées comme sur la main : on peut suivre où elles vont, on ne trouvera que la partie du corps la plus lointaine, celle qui se ferme comme le poing.

On écrit le jour, au présent : demain prend du retard.