Peut-être les gouffres d’azur, des puits de feu. C’est peut-être sur ces plans que se rencontrent lunes et comètes, mers et fables.
Rimb., Vies
chemin. Toute voie qu’on peut parcourir pour aller d’un lieu à un autre. Se détourner de son chemin. Un chemin facile. Enseigner, montrer à quelqu’un son chemin.
La nuit dernière est pleine de souffle, tant qu’elle appelle à ce qu’on s’y mêle et qu’on n’en parle plus — les vents d’ici, je ne les savais pas (je connaissais la couleur de l’herbe l’été, brûlée), ni (...)
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_Arthur Rimbaud
Articles
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la trajectoire amoureuse (après la dévastation)
7 décembre 2013, par arnaud maïsetti -
Rimbaud | Dix huit fois la nuit
3 avril 2010, par arnaud maïsettiDix huit occurrences du mot nuit dans Les Illuminations
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Nuit et Jour, ZeigtGeist | Bruxelles (Marseille) #6
4 avril 2016, par arnaud maïsettiD’un bord du monde à l’autre
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auprès du soir et de l’aube (tout ça pour ça)
31 octobre 2013, par arnaud maïsettiC’est aussi simple qu’une phrase musicale.
Rimb.
Il y aurait tout ce qui empêche, et les efforts que fait le monde pour plier contre soi, jusqu’à nous faire rompre — on ne rompt jamais ; tout ce qui autour de soi forme ce complot de forces qui minent, pourrait faire qu’un soir, on s’arrête, on s’assoit sur le bord, on pose les mains dans la terre, on ramasse la poussière comme du sable en jouant avec elle et disant : oui, j’arrête, et on regarderait le ciel passer au-dessus de soi, sans un regard (...) -
ce qui toujours se relève (au lieu du théâtre)
26 octobre 2012, par arnaud maïsettiTout réapprendre des gestes, mêmes les plus simples, comme par exemple se lever. Je veux dire, de moi-même, sans rien, juste à cause de la lumière ou d’un cri dans le rêve, le hurlement dans ma gorge, mais tendre, ou parce que la fatigue a passé comme une couleur — non plus à cause du bruit d’un réveil qui perce. Tout réapprendre comme l’eau chaude laissée lentement tomber sur soi et que s’écoulent toutes les pensées (nouveau rite, dans l’aube : me rappeler des images du rêve pour les laisser partir de moi, (...)
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prendre le temps (mesure du monde)
26 octobre 2013, par arnaud maïsettiAh ! la poudre des saules qu’une aile secoue ! Les roses des roseaux dès longtemps dévorées !
rimb.
le temps, c’est ce qu’on perd — on le sait bien ; ce qu’on donne aussi, parfois, à ce qui est plus précieux que nous, comme sur des cartes postales, on prend ces minutes qu’on ne possède pas pour écrire : je suis là : alors parfois, dans ces minutes, on le confie, comme notre ombre, on s’éloigne plus sûr d’être désormais quelque part, auprès de qui on tient plus que nous.
mais le temps, c’est avant tout (...) -
un rayon blanc anéantit cette comédie
6 novembre 2013, par arnaud maïsetti12 images du ciel dans le soleil
automne 13 -
cette ville (l’ombre loin de mon corps)
13 septembre 2013, par arnaud maïsettiL’air et le monde point cherchés. La vie. Etait-ce donc ceci ? Et le rêve fraîchit.
Rimb. Les villes passent comme des rêves : quand on se redresse, au-dessus d’elles, c’est qu’elles nous échappent. Les villes, quelque part, plus loin, habitent le rêve d’un autre, et c’est tant mieux. Parfois, alors qu’on marche depuis des heures dans les pierres et la chaleur, l’un d’entre nous lève un doigt pour montrer quelque chose qui brille davantage ou qui noircit un peu la montagne : l’homme au doigt tendu (...) -
Naissances des fleuves
1er février 2013, par arnaud maïsettisept images où prennent racine les courants, les larmes
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Bruissements | jour#25, la vingt-cinquième terreur nocturne
16 juillet 2013, par arnaud maïsettile refuge
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Bruissements | jour#18, le dix-huitième pays
9 juillet 2013, par arnaud maïsettiçomali