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Articles
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André Breton | « Je vous souhaite d’être follement aimée »
3 février 2019, par arnaud maïsetti -
André Breton | « Magique-circonstancielle »
9 août 2013la beauté convulsive
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Musset | « Alors il s’assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse »
30 novembre 2013, par arnaud maïsettiD’un enfant du siècle
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Ulrich Lebeuf, Tropiques du cancer | au risque du regard
5 juillet 2016, par arnaud maïsettiNotes sur Tropiques du Cancer – photographies de Ulrich Lebœuf, avec des textes d’Alexandre Kauffmann. Paru au printemps 2016 aux éditions Charlotte Sometimes la page du livre sur le site de l’éditeur le site du photographe
Exposition . Du corps, on sait le danger. La nudité du corps est dans son visage, exposé sans défense ; tout entier là, le visage. Les hommes possèdent quelques ruses, et les femmes, la sagesse. Sur les images d’Ulrich Lebeuf, l’exposition du corps prend le risque du corps, (...) -
la faculté d’admirer (tremblé des perspectives)
28 février 2013, par arnaud maïsettiFanfare atroce où je ne trébuche point ! chevalet féerique ! Hourra pour l’œuvre inouïe et pour le corps merveilleux, pour la première fois ! Cela commença sous les rires des enfants, cela finira par eux.
En perspective perdue, on voit la ville. Le chemin y conduit, il est vide. Tout au fond, dans la confusion du ciel ; ce n’est pas le ciel, seulement ce qui le recouvre, ce qui partout porte trace de ce qui n’arrive pas, pas encore, pas assez. Tout au fond, c’est une manière d’imminence qui brûle et (...) -
Hypothèse #1 | du soleil
25 janvier 2019, par arnaud maïsettiSi et seulement si tout était à refaire
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Aix | entre les toits, les draps défaits de la ville
24 août 2016, par arnaud maïsetti[/Ce toit tranquille, où marchent des colombes, entre les pins palpite, entre les tombes Paul Valéry, Le cimetière marin /]
D’où vient l’appel quand, de la fenêtre, on a vue sur les toits ? Cette chance qu’on éprouve quand on vit auprès de cette vue : d’où vient qu’on l’éprouve comme un privilège secret, un peu comme un sacrilège arraché aux foules ?
On surprend cette chance parfois chez d’autres : depuis Aix par exemple, cette chambre avec vue sur les collines, le ciel : et sur la ville. Ou depuis Paris, (...) -
William Blake | « L’Image Divine »
11 août 2013, par arnaud maïsettiTous prient dans leur désarroi
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Jean Giono | « Le geste de votre main vers mes cheveux »
26 décembre 2012Jean Giono, Que ma Joie demeure
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l’autel (rue Ponscarme)
5 juin 2013, par arnaud maïsettiComme au pied d’un autel il a dû déposer cette feuille, je ne sais pas, je n’ai rien vu, pas son ombre s’enfuir loin et c’était peut-être des heures après, mais quand je passe elle est là, déposée là à cause peut-être du mot mal griffé sur la planche, rue Ponscarme ou parce que c’était là qu’il le voulait, ou bien il l’aurait déposée plus loin et le vent jusqu’ici l’aurait poussée pour moi, ou bien, ou bien, mais cela ne m’appartient pas, j’ai lu les mots sur la feuille et je suis parti, j’ai tendu l’appareil, une (...)
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Rimbaud | « Plus que tous les enfants du monde »
6 octobre 2013, par arnaud maïsettiCette fois, c’est la Femme que j’ai vue dans la ville
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Réservé à l’affichage électoral | astres morts
18 juin 2017, par arnaud maïsettiNos ombres mortes de la veille
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Oracle #3 | Ghazal 23
22 février 2012, par arnaud maïsettià l’amour
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Gaston Miron | « La marche à l’amour »
14 mai 2023, par arnaud maïsettimon amour d’éclairs lapidée / morte
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la campagne battait son plein
4 mai 2017, par arnaud maïsettiUne cage allait à la recherche d’un oiseau.
Kafka, Aphorisme Dominique A, Revenir au monde (« Tout sera comme avant », 2009) Sale époque, vraiment. Des insultes qui tiennent lieu d’échanges, et sur l’écran de ce réel, rien qui fasse horizon, seulement crachats sur eux, sur nous, sur tout ce qui préside à l’organisation des choses. On est au milieu, on est entre les choses et l’organisation, on est peut-être ce qui tient lieu d’horizon, et cela ne suffit pas : ni à nous consoler ni à nous rendre (...) -
le marchand de masques mortuaires
30 mai 2014, par arnaud maïsettiStatue devant laquelle peut-être je suis passé cent fois, et cent fois sans la voir — quel signe ? Le vendeur de masques — je recherche le nom du sculpteur et ne le trouve pas d’abord : c’est que je cherche mal : non, ce n’est pas, comme je l’ai cru, un marchand de masques mortuaires, mais un simple vendeur de masques, d’hommes vivants et bien vivants pour celui qui veut ainsi les saluer (et remercier ses bienfaiteurs : les sculpteurs ont les faiblesses des marchands). À distance maintenant, de (...)
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a mari usque ad mare (la reliance)
28 janvier 2014, par arnaud maïsettiElle était entièrement nue. Couchée sur le ventre, recouverte de quels rêves ? Le ciel, je sais comment le regarder, d’un seul coup et chercher le soleil pour le contre-jour, l’éblouissement semble ce miracle : ce qui permet de voir est ce qui aveugle, alors je ne reste pas longtemps les yeux plongés dans le soleil ; assez pour éprouver ce moment juste avant la douleur, et m’éloigner. Mais la mer ?
À cette distance la mer est à la fois tout le temps là, c’est le vent ; et si lointaine — la montagne (...) -
puisque le désespoir ne tient pas de journal
12 août 2018, par arnaud maïsettiToutes les couleurs disparaissent dans la nuit, et le désespoir ne tient pas de journal.
Annie Le Brun, Les châteaux de la subversion (1982) Bob Dylan, The Night We Called it a Day
La nuit tombait avant-hier sur toutes les choses mortes, et nous en faisions partie.
C’était peut-être l’époque qui voulait cela : que sur toutes choses elle allait proclamant la fin, moins pour qu’on les regrette que pour les voir, enfin : et on les voyait, enfin, ces choses mourantes qui se jetaient sur nous sans (...) -
Aragon | « arbre qui domine / Son ombre, et qui voit en avant »
11 octobre 2013, par arnaud maïsettipage cornée
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dans la direction de l’inconnu
25 décembre 2019, par arnaud maïsetti24 décembre 2019