arnaud maïsetti | carnets

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voix



Été 2006 — en prolongement (en dette) d’un travail universitaire mené pendant l’année, lecture de Koltès en intensité : écrire dans l’élément même du drame, prendre pour point d’appui l’incitation de la phrase, non plus en parler, mais parler de là.
Au début, amasser des courts textes, morceaux de temps repliés sur lui même ; et plutôt que des fiches : des brefs moments de voix — forme appelée ensuite à se constituer en deux longs paragraphes de 50 pages chacun.
Ici, ensemble choisi, presque au hasard, de quelques uns de ces textes courts, repris ou non ensuite, matériau de langage plus que de narration, et servant à l’établissement de l’accord de la voix avec elle même.
Pour moi, c’est une façon, non pas de constituer une archive, mais de déterminer les cartes qui dessinent les frontières : où le travail commence, où le travail va, où le travail pourra continuer.