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Articles
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La Ville écrite | à l’éducation
4 janvier 2016, par arnaud maïsetti -
plus que tout
30 décembre 2014, par arnaud maïsettimais
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la terre toujours recommencée
22 juillet 2014, par arnaud maïsettidix jours, la terre retournée sur elle-même pour recommencer, dix jours que cette photo a été prise, loin de la ville, et depuis ? dix jours que, revenu à la ville, chaque jour, presque le même dans ces jours parisiens de toutes les saisons, l’été brûlant, l’automne des pluies froides, le printemps d’arbres mouillés, la ville partout indifférente à ce qui tourne autour d’elle, la terre qui avance vers le soleil et s’éloigne, dix jours qu’ici, sur la table, les Lettres de Koltès un jour après (…)
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sarcophage (que l’on referme)
12 septembre 2012, par arnaud maïsettijour après jour, après jour, le chantier accomplit sa fin, on commence seulement à voir à quel immeuble il ressemblera jusqu’à sa destruction.
ils ont posé les vitres, la semaine dernière, ou hier, et encore aujourd’hui, comme sur un tombeau, mais pour qu’on puisse voir à travers : comme pour un tombeau pourtant.
une vitre après l’autre, j’imagine le travail, à bout de bras, montés sur les épaules des autres, j’imagine, la pesanteur (et j’imagine aussi : le bruit que cela ferait, si on (…) -
reprendre pied (et grâce au ciel)
8 septembre 2013, par arnaud maïsettiEl mundo era tan reciente, que muchas cosas carecían de nombre, y para mencionarlas había que señalarlas con el dedo.
Gabriel García Márquez, Cien años de soledad
J’écoute Climbing Up To The Walls doucement. La fenêtre est ouverte, dehors il va pleuvoir, peut-être, j’ai demandé tout à l’heure à quelle vitesse on perçoit le vent, si à quatre-vingt dix on peut rester dehors ou non. Quand j’essaie de regarder autour quelle ville est là, ce n’est pas la même : oui, décidément, il faudrait (…) -
La Ville écrite | eau feu et quarante-neuf trois
19 juin 2016, par arnaud maïsettiquarante-neuf trois
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La Ville écrite | heureux qui comme
1er août 2017, par arnaud maïsettià chaque pas
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Fable de la ville ravagée
1er juin 2015, par arnaud maïsettiC’est juste en face, et tous les jours en descendant, je le vois. Cette immeuble recouvert d’abord de tous les soins ; les échafaudages, longtemps, dans l’indifférence. Puis, c’est un matin comme un autre qu’on détruit la ville : on lèvera ici un immeuble identique. Je reste là comme quelques-uns – nous sommes quelques-uns à n’avoir rien à faire d’autre ce matin-là. Rien d’autre que regarder la ville tomber par morceaux dans le bruit de la poussière qu’on arrose pour qu’elle soulève moins de (…)
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nous sommes à l’occident (Londres)
27 septembre 2014, par arnaud maïsettije vois que mes malaises viennent de ne m’être pas figuré assez tôt que nous sommes à l’Occident. Les marais occidentaux !
Rimb.
Aucune ville comme Londres ne me donne davantage cette impression d’Occident — le sentiment d’être comme sur la pointe la plus avancée d’une civilisation qui se pense telle, connaît son histoire et travaille à lui ressembler, jusqu’à dresser à chaque rue une ville qui serait conforme à l’image qu’on a d’elle. Le ciel aussi, blanc, qui touche les toits, épouse (…) -
La Ville écrite | au soleil sans imposture
22 avril 2013, par arnaud maïsettijour & nuit
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la faculté d’admirer (tremblé des perspectives)
28 février 2013, par arnaud maïsettiFanfare atroce où je ne trébuche point ! chevalet féerique ! Hourra pour l’œuvre inouïe et pour le corps merveilleux, pour la première fois ! Cela commença sous les rires des enfants, cela finira par eux.
En perspective perdue, on voit la ville. Le chemin y conduit, il est vide. Tout au fond, dans la confusion du ciel ; ce n’est pas le ciel, seulement ce qui le recouvre, ce qui partout porte trace de ce qui n’arrive pas, pas encore, pas assez. Tout au fond, c’est une manière d’imminence (…) -
des corps levés (cette danse sur des millénaires)
9 novembre 2013, par arnaud maïsettiCe sont des corps levés. Des corps levés on ne sait pas depuis quand, c’est chaque nuit la même apparition. Le jour on fait attention, en passant, à bien voir qu’il n’y a rien : il n’y a rien ; on passe. Et la nuit tombe, chaque nuit, au même endroit : ici, à cet endroit précis du monde où on passe quand la nuit on passe, de ce bord du monde à l’autre (le monde est une somme de bords). On lève les yeux, on n’est plus surpris : les corps se sont levés.
Ce sont des corps blancs, mats, (…) -
rentrer dans la beauté terrible de cette nuit
7 novembre 2014, par arnaud maïsettiDehors, quelque part entre Aix et la mer, rentrer vers Marseille parmi d’autres et au milieu d’autres rentrant le soir par la route, la voiture remonte vers la mer — je sais bien qu’elle y descend plutôt, mais j’ai toujours cette impression, venant du nord, d’y monter. Nuit très noire, plus noire encore à cause de la brume, du froid nouveau sur ces terres qui après six mois de chaleur soudain vont geler. Phares rouges tout autour de moi, collines qu’on ne voit plus ; entre deux virages on (…)
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La Ville écrite | Mordre
30 décembre 2016, par arnaud maïsettion ne mordra jamais assez
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les vents de l’orgueil, peu apaisés (crépuscules)
8 juillet 2012, par arnaud maïsettiM’éloigner de vous ! Il m’importait trop, par exemple, de vous entendre un jour répondre en toute innocence à ces questions insidieuses que les grandes personnes posent aux enfants : « Avec quoi on pense, on souffre ? Comment on a su son nom, au soleil ? D’où ça vient la nuit ? » Comme si elles pouvaient le dire elles-mêmes ! Étant pour moi la créature humaine dans son authenticité parfaite, vous deviez contre toute vraisemblance me l’apprendre.
André Breton, ’Lettre à Écusette de (…) -
Aubes | VIII. (La gamine avait tout vu)
4 mars 2014, par arnaud maïsettihuitième chapitre
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travelling Marseille – longer la mer sans la voir
2 avril 2015, par arnaud maïsettilonger la couleur du ciel dans les vagues
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enjamber le pont, la nuit
26 février 2013, par arnaud maïsettiarcueil est un couloir noir
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España #1 | Barcelona [1]
12 novembre 2014, par arnaud maïsettile geste de la main
automne 14 -
les pages arrachées en miroir
9 juillet 2014, par arnaud maïsettic’est une idée ; prendre un livre, au hasard dans la bibliothèque bientôt vide, en arracher une page, la jeter au sol ; attendre que quelqu’un se penche pour s’y lire : le lac regarde Narcisse bien avant sa venue, c’est vrai. Une page arrachée en miroir
sur le trottoir : une page d’un livre qui ne se trouve pas dans ma bibliothèque ; une histoire d’avion qui déchire les brumes de Terre Neuve, il y est question d’un type à retrouver ; une histoire de Bob Morane en quête d’on ne saura (…)
