I Swam out to Sea - Return (Max Richter, ’Waltz With Bashir (BO), 2008) Alors les mers soulèvent leurs eaux, engloutissent dans leurs abîmes les planches ; les ouragans, les tremblements de terre renversent les maisons, la perte, les maladies diverses déciment les familles priantes. Mais, les hommes ne s’en aperçoivent pas.
De ce qui vient et revient à même hauteur, du jour, cette lumière qui passe la fenêtre pour me montrer mes mains tapant à la surface des touches ce qui saurait dire la hauteur et (...)
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_désir demeuré désir
Articles
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Il n’y pas si longtemps que j’ai revu la mer et foulé le pont des vaisseaux
31 janvier 2011, par arnaud maïsetti -
(de l’adresse pour conjurer le désespoir)
23 décembre 2011, par arnaud maïsettide l’opacité de mes textes
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La Ville écrite | Comment peut-on s’intéresser à autre chose qu’à l’Ésotérisme ?
15 août 2011, par arnaud maïsetticomment rejoindre le mystère ?
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François Truffaut | Les mains douces
15 avril 2019, par arnaud maïsettiLentement
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tendre visage
19 janvier 2019, par arnaud maïsetti19 janvier 2019
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en quoi crois-tu ?
22 décembre 2018, par arnaud maïsettiHong Sang-Soo | The day after
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Koltès | 1983, L’Homme blessé de Chéreau
23 avril 2019, par arnaud maïsettitémoin du deal amoureux
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Koltès | Au nom de mama
14 juin 2014, par arnaud maïsettiArticle paru dans Bernard-Marie Koltès, les registres d’un style, paru aux Editions Universitaires de Dijon, sous la direction d’André Petitjean – juin 2014
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Savenay | un récit, presque
29 mars 2011, par arnaud maïsetti8 photographies autour de la Gare de Savenay — depuis le train
Printemps 11 -
Rues Verlaine
3 mars 2011, par arnaud maïsetti50 photographies — Quartier des Batignolles dans les pas de Verlaine
Hiver 11 -
la ville n’est pas loin (sur les lèvres, les cavatines)
29 septembre 2013, par arnaud maïsettiVoilà qu’on aperçoit un tout petit chiffon D’azur sombre, encadré d’une petite branche, Au cœur de la ville vraiment. Nouveau manteau pour l’hiver (ai appris seulement hier que c’était dans l’automne qu’on était – peut-être d’avoir basculé sans le savoir m’en préserve ; je le crois.) Nouvelles chaussures aussi – c’est par des stratagèmes comme cela qu’on renouvelle le temps, ou via ces talismans qu’on le traverse ; peut-être est-ce d’avoir marché tard (plus d’un an ?), je ne finis pas d’apprendre à marcher (je (...)
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[Tondi] | je meurs de soif
23 février 2014, par arnaud maïsettientre moi et la fontaine
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le centre vide de la ville (il y a beaucoup de ciel)
14 novembre 2013, par arnaud maïsettiIl y a beaucoup de mer. Phrase de marin pour dire (je ne sais pas vraiment, j’imagine : une mer formée, avec des creux, des trous, des murs d’eaux soudain qui viennent s’abattre comme des oiseaux morts, des corps de plein désir) — et chaque matin, c’est cette phrase qui me vient pour dire (je ne sais pas vraiment, il y a tant de ciel, comme dire que)
Pour aller vers la ville, et en sortir, passage obligé par la Rotonde — en faire le tour comme d’une centrifugeuse : mais au lieu de prendre de la (...) -
Images classées | agenda du passé
20 novembre 2010, par arnaud maïsettinotes sur l’usage de mes photos (numériques) et ses classements
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être étoile filante
30 janvier 2014, par arnaud maïsettiRembrandt | Le Retour du Fils Prodigue
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fonds obscurs des contes ancestraux
7 janvier 2012, par arnaud maïsetti« puis il retourna à son ouvrage comme si de rien n’était » : c’est là une phrase que nous citons souvent, venue, semble-t-il, d’un fonds obscur de contes ancestraux et qui peut-être ne se trouve dans aucun.
Kafka, aphorisme 108. Jamais plus que ces derniers jours je n’avais ressenti le besoin de la lumière – évidemment, c’est parce que j’en suis privé. Je compte sur les doigts d’aucune main les fois où j’ai vu le soleil, en deux semaines. Question de circonstances, de manque de chance ? Peut-être. On me (...) -
de peur
13 octobre 2011, par arnaud maïsettise pencher de peur d’être comme je suis seulement, et pas autre, et d’être à la fois précisément comme les autres parce que mon désir les rejoint, voudrait les rejoindre, voudrait rejoindre en eux le désir d’être autre, c’est cela, de peur d’être ici, quand c’est ailleurs, bien sûr, que le désir se déporte ; de toute cette peur-là constitué que j’amasse comme dans le creux des mains un peu de sable qui se renversera sous les doigts le temps d’arriver jusqu’à la mer pour le répandre, de toute cette peur je suis (...)
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Marika Hackman | Cigarette
19 avril 2019, par arnaud maïsettiune dernière
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Les lignes de désir_
Pierre Ménard
2 juillet 2010, par arnaud maïsettiUne carte est toujours une forme d’abstraction. Et quand y demeure seul, le tracé des rues qui se croisent, bifurquent et s’éloignent, ce tracé révèle la délicate beauté du motif sous-jacent de toutes villes. Voir une ville telle qu’elle est quand on n’est pas là. Un tel désir ne peut être que contrarié, mais un désir contrarié, loin de s’éteindre, en est au contraire avivé. Il y aurait plusieurs rues, un panneau qui décrit le chemin qui mène à un autre. Devant le panneau, on est invité à imaginer, non (...)
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d’autres fauteuils (d’autres signes)
29 juillet 2012, par arnaud maïsettiDécidément. Ces derniers jours, il y a toujours une chaise, un fauteuil sur ma route. Quel signe ? Des heures à la table de travail ces mois, ne pas en bouger — se pencher, les heures ne durent pas avec la même vitesse. J’entends parler de l’été ; dehors, le ciel tourne lentement sur les vacances ; chaque jour est ici le même pourtant : j’en mesure l’avancée sur l’écran, la page qui avance, l’une après l’autre. C’est étrange, l’arrêt du temps sur ce temps arrêté dehors. La vacance de temps.
Puis, de temps (...)