Un rêve : au milieu d’une foule compacte, marchant lentement au pas de la manifestation
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_douleurs
Articles
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un rêve #545 | mouvements de foule
25 août 2010, par arnaud maïsetti -
Télémaque, à peine
24 mars 2014, par arnaud maïsettiDavid | Les Aventures de Télémaque
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Images | villes intérieures
25 mai 2010, par arnaud maïsetti10 photographies — architectures souterraines
printemps 10 -
griffures
18 mai 2010, par arnaud maïsettiConscience, Muse
As the tanks roll into town A little bit of knowledge will destroy you Ce soir, je réalise cette griffure sur la lettre e de l’ordinateur : bien sûr, penser à Perec, et qu’à force d’échouer à écrire, ce qui disparaît sous le doigt est la lettre la plus commune.
Anton Voyl n’arrivait pas à dormir. Il alluma. Son Jaz marquait minuit vingt. Il poussa un profond soupir, s’assit dans son lit, s’appuyant sur son polochon. Il prit un roman, il l’ouvrit, il lut ; mais il (…) -
Radiohead | Et plus encore
28 avril 2009, par arnaud maïsettihow i made my million | Radiohead
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respire marche pars va-t’en (la douceur infinie)
22 mai 2012, par arnaud maïsettiil y a des cris de sirène qui me déchire l’âme là-bas en Mandchourie un ventre tréssaille encore comme un accouchement je voudrais je voudrais n’avoir jamais fait mes voyages
Paris, ce n’est pas vrai, je ne voudrais jamais n’avoir jamais fait ces voyages, Paris dans le même temps usé des choses, là, Paris là sous le brouillard, pas besoin de percer les nuages pour atterrir, c’est dans le nuage même que l’avion ce matin posé a fait revenir à moi l’heure d’ici, mais où est désormais l’heure (…) -
derrière la cloison
24 avril 2010, par arnaud maïsettiIl est minuit vingt-et-une et comme je veux noter le jour passé (ou traversé), j’entends derrière la cloison les sanglots de la voisine, du voisin ; comment reconnaître un sanglot d’un autre.
Duras dit quelque part qu’il n’y a rien de plus bouleversant : entendre quelqu’un pleurer sans savoir la cause ; et rester de l’autre côté de cette paroi ; solitude terrifiante de l’autre éprouvée par soi : solitude de soi pour l’autre.
De part et d’autre de la journée précisément, j’ai le sentiment (…) -
à la ligne
26 janvier 2010, par arnaud maïsettiHâtons-nous ; le temps fuit, et nous traîne avec soi.
N. Boileau
D’urgence en urgence, on court toujours après son propre retard. Une ligne après l’autre, les changements se font au plus court, on resquille sans regard.
Je compte les jours comme une nuit de moins —
Parfois, je sursaute, et comme je plonge dans mes poches de peur d’avoir oublié mes clés, des papiers, j’imagine une seconde qu’une seconde me manque et que m’ayant dépassé, elle me laissera en retard pour toujours. (…) -
La Ville écrite | religion est une foli (Aristote, Alexandre et la caresse)
2 avril 2012, par arnaud maïsettiqui absurdum
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les caves-aux-fièvres
27 juillet 2010, par arnaud maïsettiDans cette campagne, on peut voir le ciel, la nuit, entre Tours et Chinon : là où la Loire et la Vienne se rejoignent au pied de l’église de Candes, il y a cette route qu’on descend à vélo, vite, on sent la route aller, sans frayeur, aucune voiture jamais, et des virages pour voir loin —
Sur le côté, recouverts en partie et en partie seulement par les herbes hautes, ces sortes de grotte qu’on ne voit bien que si on met pied à terre ; on s’y faufile entre les serpents et les ronces ; tout (…) -
Reiner Maria Rilke | « La Grande Solitude intérieure »
31 août 2012Être seul comme l’enfant est seul
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Saint-Jean-de-La-Croix | « Pendant une nuit obscure »
21 mars 2012, par arnaud maïsettiEn una noche oscura
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sur les parois de mon ombre
8 décembre 2011, par arnaud maïsettiUne grande jetée de lumière sur toute la route d’Opéra jusqu’au Batignolles recommence à écrire en moi la possibilité de la lumière, de la route et de l’écriture – oui, la route quand elle n’obéit à aucune direction que moi-même marchant, traversant la profondeur des choses, l’intuition vive de la vitesse, l’angle de rue pris soudain dans sa violence peut-être, mais sans aucun reniement, l’évidence surtout imposée comme avant de tomber le saut, celui qui renoue, à quoi, à quelle origine (…)
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ligne 13, adresses
3 février 2010, par arnaud maïsettila souffrance, (il s’arrête avant de reprendre) je veux dire bien sûr la seule valable, la seule justifiée, celle qui avale toutes les sensations du corps, qui me fait avoir un corps et non plus être celui-ci, c’est chaque fois que je croise le premier visage le matin, et que je vois dans ses yeux que ma présence ne suffit pas à effacer de son visage ce qui une seconde avant constituait mon absence.
la vie possible, (il souffle et lâche d’un seul tenant), le seul monde acceptable, celui (…) -
Henri Michaux | « Un homme perdu »
27 février 2019, par arnaud maïsettiJe me trouvais au milieu d’une plaine
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un rêve #130 | les évasions
14 avril 2010, par arnaud maïsettiUn rêve : je ne cesse de m’évader d’une prison, mais à un moment ou à un autre, je suis rattrapé — et tout recommence.
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reflections
26 mai 2010, par arnaud maïsettiReflections (Thelonious Monk, "Thelonious Alone in San Francisco") On marcherait sur les reflets de la ville dont on brouillerait l’écume, ville qu’on piétinerait en même temps que notre visage — il n’y a pas de honte. On dessinerait avec tout notre poids les rides et les creux qui disent l’âge mieux que les années —
et on y mêlerait, en fredonnant un vieil air de jazz sans mélodie, des crachats d’enfant dans l’illusion reflétée du ciel auquel on ne croit pas une seconde, et dont on (…) -
pas de témoin pour cette nuit
10 juillet 2010, par arnaud maïsettiSoft Black Stars (Antony & The Johnsons, ’I Fell in Love With a Dead Boy (EP)’, 2001)
Let them trace the raindrops under soft black stars Let them follow whispers and scare away the night De la vitesse d’exposition des corps — de la grandeur des pupilles sur l’horreur — de la profondeur des plaies quand on les élargit pour en vérifier la présence — de la largeur des entailles sur le rêve, au matin, quand on l’écrit — du nombre de chiens errants morts à Bagdad ce mois — de la souillure, (…)
