Pour la beauté du geste ; pour toutes les jungles dont le nom sert à nommer des villes sans nom ; pour ceux qui les peuplent ; pour l’étrangeté de nature comme une essentielle relation au monde et aux autres ; pour la simplicité des départs ; pour l’évidence des arrivées qui appellent d’autres étrangetés, d’autres ailleurs ; pour la violence de partir, et celle d’arriver ; pour la légèreté d’être dans le vent simplement du vent, ce soir, tandis qu’on chasse des étrangers pour la raison qu’ils le sont.
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_foules
Articles
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Aragon | J’arrive où je suis étranger
29 mars 2016, par arnaud maïsetti -
anticipation #43 | stades où crier
18 octobre 2010, par arnaud maïsettiDes cris que la ville poussait plus haut qu’elle, et des endroits où elle se rassemblait pour cela, il ne restait que de la poussière entreposée au milieu des ruines, rien d’autre.
Lorsqu’on se retrouvait devant ces monuments, on ne savait pas s’il fallait entrer ou rester dehors. Au juste, où résider le monument, et où ce qui l’entourait : s’il fallait regarder les courbes, juger des hauteurs, ou pénétrer dans l’enceinte pour voir les gradins, ou la fosse — non, on ne savait pas au juste devant quoi on (...) -
Personnages #1 | Onze fois trente-trois
28 juin 2017, par arnaud maïsettidécrit non pas en général, mais dans un moment précis d’une histoire
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Rue d’Aubagne | « À nos morts, à vos murs »
6 novembre 2019, par arnaud maïsetti5.11, un an après
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un rêve #545 | mouvements de foule
25 août 2010, par arnaud maïsettiUn rêve : au milieu d’une foule compacte, marchant lentement au pas de la manifestation
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Nuit et Jour, ZeigtGeist | rue de la République (de la colère) #7
5 avril 2016, par arnaud maïsettiJour de grève à Marseille
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en attendant, ne rien attendre
4 septembre 2016, par arnaud maïsettiBob Dylan, ’Can’t Wait’ (Time Out of Mind, 1997) Le langage n’est pas la vie, il donne des ordres à la vie ; la vie ne parle pas, elle écoute et attend.
Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille Plateaux, p. 95-96. À la recherche des signes, on perd souvent sa propre trace. J’aurai tant aimé la ville et je m’en éloigne, de plus en plus : pour mieux (me dis-je et me console) en retrouver la violence, la déchirure, la beauté terrible et nécessaire. La ville est comme sa terre : on ne peut l’éprouver qu’en (...) -
Hong Kong #2 | Ville Monde d’en bas
18 janvier 2016, par arnaud maïsettile 14 octobre
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La Ville écrite | pour une vie avant la mort
8 avril 2016, par arnaud maïsettila vie est plus vaste
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ciels de traine, formes du monde
27 avril 2017, par arnaud maïsetti27 avril 2017
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pleure la ville
29 octobre 2011, par arnaud maïsettià celle qui pleure cette Ville qui ne s’arrête jamais, pauvre brisé bat le pavé encore ivre de son sort
à celle qui dit je pleure
à celui qui pleure la veille de la nuit veillée comme une amante, une sœur de charité, une mélodie tremblée à la bougie sous l’orage
pleure la ville quand je suis seul qui reste à la veiller, et que sa respiration ne suffit pas, ne suffit jamais
pleure avec la ville cette manière qu’elle a de disparaître dans la nuit, ainsi
pleure la ville comme une immense brasse coulée et (...) -
La Ville écrite | Marseille : vivez,
31 mai 2016, par arnaud maïsettiréjouissez vous
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il y était presque
1er mai 2017, par arnaud maïsetti1er mai
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la tentation de l’abandon
21 août 2018, par arnaud maïsetti21 août 2018
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on sait le dehors hostile, et les foules déchaînées
12 juin 2016, par arnaud maïsettiOn a peu d’abri : on n’en cherche pas. On sait que le ciel est vide. On sait que la ville est inhabitable. On sait combien ne suffira jamais la nuit. On sait aussi qu’on ne lui appartient pas vraiment. Vraiment, on sait mille choses : la vitesse de la lumière au siècle près, et le bruit que font les balles, ou la date des morts. On sait aussi qu’on ne survivra pas à ce monde. Oui, on sait beaucoup de choses, comme par exemple : que le ciel est vide, et qu’on est sans abri.
On sait le dehors (...) -
sans être là
30 novembre 2018, par arnaud maïsetti30 novembre 2018
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loin de tous les soleils
30 avril 2018, par arnaud maïsetti30 avril 2018
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la seconde qui s’écoule entre deux pas faits par un voyageur
27 mars 2020, par arnaud maïsetti27 mars 2020
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À la Place de la République
29 novembre 2015, par arnaud maïsettides fourgons et des matraques
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la musique creuse le ciel
30 mai 2018, par arnaud maïsetti30 mai 2018