Alix Cléo Roubaud, Journal, Seuil, « Fictions & Cie » – juin 2010
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Articles
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Alix Cléo Roubaud | Telle est la folie de la photographie
10 juin 2010, par arnaud maïsetti -
Le Radeau | Présences communes
3 janvier 2012, par arnaud maïsettiOnzième, par le Théâtre du Radeau, mise en scène par François Tanguy [Le Mans, La Fonderie] – novembre 2011
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Contre le soleil (marche, avec Nietzsche)
12 novembre 2013, par arnaud maïsettiSous la folie des Dithyrambes de Dionysos — Traduction de Georges Mesnil, 1892.
LE SOLEIL DESCEND
I.
Tu n’auras plus soif bien longtemps, — cœur consumé ! — II y a des délivrances dans l’air, — des bouches inconnues soufflent vers moi, — la grande fraîcheur arrive…
C’est tout ce qui nous attend, la lumière pure qu’à force de regarder on ne verra plus — à marcher contre la lumière sans la quitter des yeux, c’est la terre autour qui se lève comme de la mer, autour des taches de lumière se reflètent comme (...) -
sur un fond d’une lumière infernale
22 octobre 2010, par arnaud maïsettiSept photos — lumière coulée
automne 10 -
XI.
24 septembre 2004, par arnaud maïsettiil s’agit maintenant
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si je tenais un journal (habiter le mot encore)
12 décembre 2013, par arnaud maïsettiDehors, le jour avait cette lumière : celle qui appelait à le rejoindre vite. Oui, comme un ciel qui va se lever, qui se lève déjà — et l’évidence du soir (le miracle devant une couleur qui se teinte depuis le tissu même : elle était déjà là.)
Aucun mot, dans l’éblouissement d’un ciel, quand on sait le jour ; alors s’en tenir à ce seuil de la phrase même, et s’y confier entièrement.
Si je me suis perdu dans les couloirs, je sais maintenant, plus que tout, que c’était pour entendre le Kyrie — qu’au fond c’est (...) -
où vont les courses folles (malédictions du soleil)
9 août 2012, par arnaud maïsettiDithyrambe au soleil (Bertrand Cantat, ’Chœurs’, 2011)
Voir Tout espoir Honte à boire Cendre noire Comme elles disent Le jour tombe Sûr Nulle armure Aux blessures Aux crocs des chiens Comme elles disent La nuit vient Rhizomes des amours noires Des glorieux étendards Flac flac Le vent raffole Les places maudites de la BNF — on en a fait une liste, elle circule, la voilà. Ces places sont celles exposées au soleil : frappées par le soleil, dit le mot que j’ai lu ce matin. Ainsi là-bas le soleil est-il (...) -
Marseille | Et les feux éclipsés du grand astre du monde
19 février 2014, par arnaud maïsettiMarseille, et Virgile
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l’or précieux du temps
23 septembre 2013, par arnaud maïsetticoucher de soleils sur Pélissanne
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quelles forces reste-t-il à l’esprit qui divague
29 avril 2020, par arnaud maïsetti29 avril 2020
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Amiens | « une impression confuse mais forte »
30 septembre 2013, par arnaud maïsettivues sur la cathédrale, portail ouest
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des beautés singulières
8 octobre 2011, par arnaud maïsettiAssis au bord du fleuve dans le noir qui nous entoure, de la lumière soudaine, qui passe sur nous et s’éloigne pour laisser la nuit de nouveau, avant que d’autres lumières s’approchent et nous éclaboussent, puis le noir agit comme un flash prolongé avant le retour de la lumière encore, ça n’en finira pas (cette lumière ne se fixe que sur nos conscience, quand on voudra la prendre en photo, elle ne se laissera pas impressionnée) et ainsi jusqu’à la fin recommencée du monde ; il nous faut du temps avant (...)
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Statuaires, paroles muettes
13 novembre 2013, par arnaud maïsetti(sta-tue) s. f. Figure entière et de plein relief, représentant un homme ou une femme, une divinité, un animal, un dieu, un cheval, un lion.
Littré
Mélancolie de l’homme : « si je suis là, c’est au même moment où tu es, si loin, et que la lumière me frappe comme pour dire : je frappe aussi celle qui est auprès d’autres corps, si loin, pour la seule raison du crépuscule, des désirs emportés. »
Songe de la femme : « je vais d’une heure à l’autre, doucement, et d’un corps d’homme à l’autre, avec les yeux, (...) -
Rimbaud | au mois de mai, « Si un rayon me blesse »
30 avril 2013, par arnaud maïsettireprendre : mai, et mourir sur la mousse
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comment porter le deuil de l’hiver
16 mars 2014, par arnaud maïsettiTant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront pas.
Genèse, 8.22 Il faudrait un mot qui dise le contraire du deuil. Et peut-être est-ce un deuil encore — et comment dire le deuil d’un deuil ? Comment le porter sur le bras, de quelle couleur l’étoffe, les jours qui se lèvent et agrandissent le ciel et le temps.
Dans le jardin des plantes, cette pensée que l’hiver s’était arrêté là, net, à nos pieds, dans l’odeur de (...) -
être à la hauteur
9 juin 2019, par arnaud maïsetti9 juin 2019
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Détroit | Droit dans le soleil
4 octobre 2013, par arnaud maïsettiBertrand Cantat : dignité de la lumière
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Ólafur Arnalds | si près
26 février 2014, par arnaud maïsettià travers la noirceur
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respiration #1 | au pied de
17 juin 2017, par arnaud maïsettiMarseille, Massif de Marseilleveyre
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les arbres nous regardent (le geste de toute une vie)
2 janvier 2014, par arnaud maïsettiHeures, couleur mai, fraîches. Ce qui n’est plus à nommer, brûlant, audible dans la bouche.
Voix de personne, à nouveau.
Profondeur douloureuse de la prunelle : la paupière ne barre pas la route, le cil ne compte pas ce qui entre.
Une larme, à demi, lentille plus aiguë, mobile, capte pour toi les images.
Paul Celan, Un oeil, ouvert
On m’avait dit enfant qu’il ne fallait pas toucher à l’arbre (cela date peut-être de ce jour où j’avais coupé du bois vert, massacré le jeune arbre) : dès lors enfant, (...)