Marcher sur les deux rives d’une rivière.
Marcher sur les deux rives d’une rivière est un exercice pénible. Assez souvent l’on voit ainsi un homme (étudiant en magie) remonter un fleuve, marchant sur l’une et l’autre rive à la fois : fort préoccupé, il ne nous voit pas. Car ce qu’il réalise est délicat et ne souffre aucune distraction. Il se retrouverait bien vite, seul, sur une rive, et quelle honte alors !
Michaux, Au pays de la magie Maude Audet, Galloway Road
Toute cette vie serait décidément une (...)
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_Marseille, La Pointe Rouge
Articles
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Marcher sur les deux rives d’une rivière est un exercice pénible
5 juillet 2018, par arnaud maïsetti -
VIDÉO | Lune d’ici sous vent du Nord
27 décembre 2017, par arnaud maïsettile bruit des choses qui s’éparpillent
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les aubes pas encore mortes
1er janvier 2019, par arnaud maïsetti1er janvier 2019
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afin de te changer en celui que tu es
21 avril 2020, par arnaud maïsetti21 avril 2020
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puisque le désespoir ne tient pas de journal
12 août 2018, par arnaud maïsettiToutes les couleurs disparaissent dans la nuit, et le désespoir ne tient pas de journal.
Annie Le Brun, Les châteaux de la subversion (1982) Bob Dylan, The Night We Called it a Day
La nuit tombait avant-hier sur toutes les choses mortes, et nous en faisions partie.
C’était peut-être l’époque qui voulait cela : que sur toutes choses elle allait proclamant la fin, moins pour qu’on les regrette que pour les voir, enfin : et on les voyait, enfin, ces choses mourantes qui se jetaient sur nous sans (...) -
mais le chemin mène aussi à ce lointain
12 avril 2020, par arnaud maïsetti12 avril 2020
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la tentation de l’abandon
21 août 2018, par arnaud maïsetti21 août 2018
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tel un poing
19 avril 2020, par arnaud maïsetti19 avril 2020
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La Pointe Rouge | la course furieuse des chevaux
18 avril 2019, par arnaud maïsettinu dans la mer
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devant de plus faibles encore
11 avril 2020, par arnaud maïsetti11 avril 2020
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Pointe Rouge | ce qui dore, le soir
3 septembre 2016, par arnaud maïsettiAlain Bashung, Je me dore (Tournée des Grands Espaces, 2004) [/Jamais le soleil ne voit l’ombre. Léonard de Vinci /]
Et veille sur nous. Sur l’ennui terrible de ces jours avant la tempête, ou avant la nudité des branches. Avant les luttes qui recommenceront, et avant le sommeil qui viendra bien assez tôt. Avant les drames, après ce qui nous reste de joie. Veille sur nous depuis ce qui tremble sous le vent : le mot de canopée, celui de cime, d’adombrement du ciel par l’ombre elle-même. Tous ces mots (...) -
nous vivons dans une fausse croyance
31 mars 2020, par arnaud maïsetti31 mars 2020
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Respiration #7 | là-bas
19 avril 2020, par arnaud maïsettiMarseille, Grand-Large
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tendre visage
19 janvier 2019, par arnaud maïsetti19 janvier 2019
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derniers feux, premières vagues
3 janvier 2018, par arnaud maïsetti2 janvier 2018
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l’imminence, peut-être
8 avril 2018, par arnaud maïsetti8 avril 2018
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à distance, écrire à l’ombre de soi-même
28 janvier 2018, par arnaud maïsettiDonne lui un homme et du temps, il en fait un cadavre, puis il le rejette sur ses bords. Il le gonfle puis il le rejette. Lui demeure
H. Michaux, « L’étang », À distance, date inconnue Yann Tiersen, « Porz Goret » (Eusa, 2016)
À distance, mais de quel siècle, et vers quel siècle s’avancer pour que ce jour revienne où ce serait possible, enfin, que le jour soit à sa place. Jour où rien ne passe que du vent et de tout son long ne fait rejoindre que de la terre, jour où il n’y a rien que des villes et (...) -
Hypothèse #2 | du manque
18 mars 2019, par arnaud maïsettije sais bien les salauds et leur logique
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Respiration #0 | à présent
7 mai 2017, par arnaud maïsettiMarseille, Bain des Dames
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qu’on en finisse avec l’année
28 décembre 2017, par arnaud maïsetti29 décembre