les mots qui manquent
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_silence
Articles
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Autre savoir | Des mots intraduisibles
2 décembre 2017, par arnaud maïsetti -
ces enfants qui n’ont pas vu la lumière
19 juin 2011, par arnaud maïsetti« …alors j’aurais du repos, avec les rois et les conseillers de la terre qui se bâtissent des solitudes, ou avec les princes qui ont de l’or, qui ont rempli d’argent leurs maisons, ou bien, comme l’avorton ignoré, je n’existerais pas, comme ces enfants qui n’ont pas vu la lumière ; là, les méchants ont cessé leur tumulte, et là ceux dont les forces sont épuisées par la fatigue sont en repos ; les prisonniers demeurent ensemble tranquilles, ils n’entendent pas la voix de l’exacteur ; là sont le petit et le (...)
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Aubes | VII. (De quelle amertume)
3 mars 2014, par arnaud maïsettiseptième chapitre
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la mort, mais pas celle-ci
4 avril 2020, par arnaud maïsetti4 avril 2020
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La Ville écrite | Violet
8 mars 2016, par arnaud maïsettile contrôle des rues de Marseille
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Bertrand Cantat | révélation de l’oracle
14 mars 2012, par arnaud maïsettinotes sur l’inouï
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mille passus meare (désormais)
25 février 2014, par arnaud maïsettiMarcher, ce n’est que tomber, un pas après l’autre, une jambe après l’autre lancer pour interrompre le déséquilibre. Aller, ce n’est rien d’autre que retarder la chute qui n’aura pas lieu. Devant la fontaine s’arrêter et les deux pieds posés sur le sol, attendre que la terre tourne encore un peu, à sa vitesse qui nous emporte sans qu’on s’en rende compte, amoureusement, et sentir contre soi non pas l’instant qui s’échappe, mais celui qui va venir, c’est certain, qui est déjà là, bientôt.
La plénitude ne (...) -
La Ville écrite | religion est une foli (Aristote, Alexandre et la caresse)
2 avril 2012, par arnaud maïsettiqui absurdum
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Milan #4 | Mille églises
11 juin 2022, par arnaud maïsettiEn cherchant l’ombre
printemps 22 -
les jours perdus
29 juin 2018, par arnaud maïsettic’est pour dire que ce n’est rien, la vie voilà donc les Saisons Rimb. (rature dans le brouillon de Ô saisons, ô châteaux…) Elliott Smith, In the lost and found
Passés sur moi d’un souffle la journée de Bloom et le vingt-et-un juin, passés sur moi tous ces jours ensemble, la bascule du printemps et les premières chaleurs, ce moment où tout surgit et s’écroule bientôt, les saisons qui emportent, les insultes des pouvoirs, les émeutes qui s’effondrent, la possibilité de l’histoire encore écartée et les (...) -
Respice finem (sous les hurlements d’oiseaux fous)
12 février 2014, par arnaud maïsettiJ’aurai marché lentement dans le soir. La lune est haute, presque ronde. À la verticale des arbres, elle semblerait tomber. Et toujours le cri des mouettes à la mort. Je me serai demandé pourquoi. En rentrant, j’aurai penché pour le soleil, parce que le soleil s’éloigne, elles hurlent. Ou ce sont eux qui le chassent, peut-être. Les mouettes chaque soir rejouent la cérémonie sacrée de la fin d’un monde qui recommence chaque soir de recommencer. Je serai rentré en ralentissant davantage pour en retenir la (...)
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et la splendeur, soudain (Kyrie)
12 décembre 2013, par arnaud maïsettis’élèvent dans le vide des couloirs, les voix
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ces jours présents
4 mars 2020, par arnaud maïsetti4 mars
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la musique creuse le ciel
30 mai 2018, par arnaud maïsetti30 mai 2018
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Fable de la ville ravagée
1er juin 2015, par arnaud maïsettiC’est juste en face, et tous les jours en descendant, je le vois. Cette immeuble recouvert d’abord de tous les soins ; les échafaudages, longtemps, dans l’indifférence. Puis, c’est un matin comme un autre qu’on détruit la ville : on lèvera ici un immeuble identique. Je reste là comme quelques-uns – nous sommes quelques-uns à n’avoir rien à faire d’autre ce matin-là. Rien d’autre que regarder la ville tomber par morceaux dans le bruit de la poussière qu’on arrose pour qu’elle soulève moins de poussières : on (...)
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la mer est calme, et ses tempêtes
30 mars 2011, par arnaud maïsettiThe sea is calm (CocoRosie, ’Noah’s ark’, 2005)
[…] E, candeurs des vapeurs et des tentes, Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles
rimb.
Il n’y a pas de mer calme, il n’y a qu’un apprentissage lent et féroce de son déséquilibre — il y a marcher sur elle en suivant son mouvement et placer le corps à même hauteur sur chaque pas ; il y a le regard qui tangue au même rythme : épouser comme sa mesure irrégulière et nauséeuse est essentielle : alors la mer calme ou creusée de dix mètres (...) -
La Ville écrite | auteurs et anonymes
13 octobre 2011, par arnaud maïsettiOù classer des textes qui sont hors de tout classement –
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les espérances
2 juin 2014, par arnaud maïsettiCombien, ô voyageur, ce paysage blême Te mira blême toi-même, Et que tristes pleuraient dans les hautes feuillées Tes espérances noyées !
Vrln Ni les pages d’Artaud sur Van Gogh, ni la fatigue, ni aucun vent d’aucun ailleurs, comme quelques notes d’Alice Lewis, et le mot blême, dans le rêve, le mot paysage blême si précis qu’il se détachait du récit comme l’advenu d’un poème qui aurait été écrit pour que je le lise, le mot fantôme, la frappe du mot fantôme quand il s’agit de l’imaginer frapper à la porte, (...) -
à perpétuité
8 juillet 2014, par arnaud maïsettise dit des terrains vendus à toujours dans les cimetières. Littré dans la cathédrale vide d’Auxerre, à l’entrée de la nef, un lutrin immense est posé ; la Bible ouverte en deux comme un corps, les pages cornées, humides à la base, celui qui entre tombe sur une page des psaumes, où la colère de dieu est hurlée même en notre absence. je feuillette rapidement pour trouver la première page de la genèse, le souffle divin qui se répand dans le désert et le vide : le traducteur s’excuse d’avoir traduit par le (...)
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la terre toujours recommencée
22 juillet 2014, par arnaud maïsettidix jours, la terre retournée sur elle-même pour recommencer, dix jours que cette photo a été prise, loin de la ville, et depuis ? dix jours que, revenu à la ville, chaque jour, presque le même dans ces jours parisiens de toutes les saisons, l’été brûlant, l’automne des pluies froides, le printemps d’arbres mouillés, la ville partout indifférente à ce qui tourne autour d’elle, la terre qui avance vers le soleil et s’éloigne, dix jours qu’ici, sur la table, les Lettres de Koltès un jour après l’autre chaque (...)