Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart est né en1260 et son corps a achevé son aventure terrestre vers 1328. On dit qu’il fut le premier des mystiques rhénans. C’était surtout un homme qui étudia à Erfurt, Cologne et Paris avant de célébrer la messe à Cologne et Strasbourg. Sermon 52 Nous disons donc que l’homme doit être tellement pauvre
QU’IL NE SOIT PAS UN LIEU ET N’AIT PAS EN LUI UN LIEU OU DIEU PUISSE OPÉRER.
Tant que l’homme conserve encore en lui un lieu quelconque, il conserve aussi quelque (...)
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_vies des morts
Articles
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Maître Eckhart : « Je prie Dieu de me libérer de Dieu ! »
23 avril 2019, par arnaud maïsetti -
Nuit et Jour, ZeigtGeist | Hospitalité pour les suppliants #1
21 février 2016, par arnaud maïsettiC’est la voix de cinquante jeunes filles
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silhouettes creusées à la surface de soi
6 novembre 2017, par arnaud maïsetti6 novembre 2017
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Henri Michaux | « Et maintenant dehors »
8 novembre 2012Il essaye de se distraire
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Jacques Dupin | « comme si nous étions sur terre pour endurer la chaleur »
30 octobre 2012, par arnaud maïsettiJacques Dupin est mort
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Fable de la ville ravagée
1er juin 2015, par arnaud maïsettiC’est juste en face, et tous les jours en descendant, je le vois. Cette immeuble recouvert d’abord de tous les soins ; les échafaudages, longtemps, dans l’indifférence. Puis, c’est un matin comme un autre qu’on détruit la ville : on lèvera ici un immeuble identique. Je reste là comme quelques-uns – nous sommes quelques-uns à n’avoir rien à faire d’autre ce matin-là. Rien d’autre que regarder la ville tomber par morceaux dans le bruit de la poussière qu’on arrose pour qu’elle soulève moins de poussières : on (...)
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novembre au lendemain des morts
3 novembre 2014, par arnaud maïsettiOn m’a dit que le monde tournait, alors j’attends de voir passer ma maison devant moi.
M. Lowry, Au-dessous du Volcan
Le lendemain des morts nous appartient. Le surlendemain aussi, peut-être. Mais les jours qui précèdent sont à eux, alors on se tait davantage. Puis, il faut recommencer. Maintenant qu’on a basculé, heure d’hiver, heure des jours mutilés : c’est comme devant le jour qui tombe : on attend moins longtemps la nuit, et c’est comme si on nous arrachait un peu de vie ; mais la nuit qui (...) -
Rimbaud | vies imaginaires – #Prologue
4 août 2016, par arnaud maïsettiPrologue
l’inavouable désir et l’impossible tâche -
d’hiver, lumière et deuil
15 décembre 2016, par arnaud maïsettiBob Dylan, WInterlude On voit ces choses en passant (même si la main tremble un peu, si le cœur boite), et d’autres sous le même ciel : les courges rutilantes au jardin, qui sont comme les œufs du soleil, les fleurs couleur de vieillesse, violette. Cette lumière de fin d’été, si elle n’était que l’ombre d’une autre, éblouissante, j’en serais presque moins surpris.
Philippe Jaccottet, À la lumière d’hiver Oui, plus douce, plus diffuse : la lumière d’hiver ralentit dans l’air le temps qui passe et qu’il fait (...) -
Rimbaud | à vendre, l’arme du crime
21 octobre 2016, par arnaud maïsettiNon, ce n’est pas un Browning : c’est un Lefaucheux, modèle 55, 7 mm à broche.
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Rimbaud | les vies posthumes
11 novembre 2011, par arnaud maïsetti120 ans après la mort de Rimbaud : aucun héritage
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Rimbaud | vies imaginaires – #Roche, terre d’ancêtres
13 août 2016, par arnaud maïsettiChapitre 4
Roche est un immense trou -
Rabelais | « Après ma mort » (Ce qu’ils ont fait de lui)
29 juillet 2016, par arnaud maïsettiOn devrait pouvoir laisser les hommes dignes à titre posthume. À ceux qui écrivent et qui ont déposé sur quelques feuilles volantes la tâche de vivre, ne rien leur demander : seulement parfois se saisir des livres et fouiller en eux le courage de continuer notre propre temps. Mais non. Ce doit être plus fort que nous.
Chinon est un mausolée à la gloire du Grand Homme. Chaque pierre, chaque rue, chaque lampadaire voudrait en saluer l’aura, attirer ceux qu’on voudrait piéger entre les lampadaires, je (...) -
les espérances
2 juin 2014, par arnaud maïsettiCombien, ô voyageur, ce paysage blême Te mira blême toi-même, Et que tristes pleuraient dans les hautes feuillées Tes espérances noyées !
Vrln Ni les pages d’Artaud sur Van Gogh, ni la fatigue, ni aucun vent d’aucun ailleurs, comme quelques notes d’Alice Lewis, et le mot blême, dans le rêve, le mot paysage blême si précis qu’il se détachait du récit comme l’advenu d’un poème qui aurait été écrit pour que je le lise, le mot fantôme, la frappe du mot fantôme quand il s’agit de l’imaginer frapper à la porte, (...) -
dans le désir et la volupté
4 janvier 2011, par arnaud maïsettiSorrow (The National , ’High Violet’, 2010) L’HOMME : continue, faisant un geste en direction des tombes ce ne sont pas des bêtises ils ont vécu et maintenant ils sont là maintenant ils sont morts maintenant il ne reste plus rien de la plupart d’entre eux bref silence ils n’étaient rien rien du tout puis il y a eu deux êtres humains qui allez savoir comment dans le désir et la volupté en tout cas oui il y a eu deux êtres humains qui il s’interrompt, regarde une tombe peut-être y-a-t-il eu un homme (...)
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un dépli — dans la chambre du mort
15 avril 2011, par arnaud maïsettiChorus - Since by man came death (Georg-Friedrich Haendel, ’Messiah’)
Texte écrit en écho, réponse, appel, à la séance 18 des ateliers d’écriture de la BU d’Angers proposée par François Bon. Je me suis dit qu’on écrivait toujours sur le corps mort du monde et, de même, sur le corps mort de l’amour. Que c’était dans les états d’absence que l’écrit s’engouffrait pour ne remplacer rien de ce qui avait été vécu ou supposé l’avoir été, mais pour en consigner le désert par lui laissé.
Marguerite Duras, La mort du (...) -
La Ville écrite | mourir à Marseille
24 août 2018, par arnaud maïsettiet vivre
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Passage Mc Kay : Marseille, le poète, le migrant et l’oubli
18 juin 2015, par arnaud maïsettiIf we must die, let it not be like hogs Hunted and penned in an inglorious spot, While round us bark the mad and hungry dogs, Making their mock at our accurséd lot. If we must die, O let us nobly die, So that our precious blood may not be shed In vain ; then even the monsters we defy Shall be constrained to honor us though dead ! O, kinsmen ! we must meet the common foe ! Though far outnumbered let us show us brave, And for their thousand blows deal one death-blow ! What though before us (...)
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Rimbaud | des nouvelles de Londres
30 novembre 2018, par arnaud maïsettiL’Histoire splendide
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Samuel Beckett | l’épitaphe
13 février 2014, par arnaud maïsettiPersonnellement, je n’ai rien contre les cimetières,