Personnellement, je n’ai rien contre les cimetières,
Accueil > Mots-clés > _Écrire > _vies des morts
_vies des morts
Articles
-
Samuel Beckett | l’épitaphe
13 février 2014, par arnaud maïsetti -
Dostoïevski | « La vie existe et la mort n’existe pas »
9 décembre 2011, par arnaud maïsettiNicolas Vsévolodovitch se tut pendant trois minutes.
-
Eurydice,
25 février 2013, par arnaud maïsettiparcours dans les images laissées d’Orphée, et d’elle
-
Rimbaud | vies imaginaires – #Délires, suites et fin
10 novembre 2020, par arnaud maïsettiChapitre 1
rêves et agonies -
Maître Eckhart : « Je prie Dieu de me libérer de Dieu ! »
23 avril 2019, par arnaud maïsettiEckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart est né en1260 et son corps a achevé son aventure terrestre vers 1328. On dit qu’il fut le premier des mystiques rhénans. C’était surtout un homme qui étudia à Erfurt, Cologne et Paris avant de célébrer la messe à Cologne et Strasbourg. Sermon 52 Nous disons donc que l’homme doit être tellement pauvre
QU’IL NE SOIT PAS UN LIEU ET N’AIT PAS EN LUI UN LIEU OU DIEU PUISSE OPÉRER.
Tant que l’homme conserve encore en lui un lieu quelconque, il conserve aussi quelque (...) -
Bernard-Marie Koltès | 15 avril, et peut-être l’éternité
15 avril, par arnaud maïsettid’un quinze avril l’autre
-
Rimbaud | des nouvelles de Londres
30 novembre 2018, par arnaud maïsettiL’Histoire splendide
-
Rimbaud | à vendre, l’arme du crime
21 octobre 2016, par arnaud maïsettiNon, ce n’est pas un Browning : c’est un Lefaucheux, modèle 55, 7 mm à broche.
-
Koltès | 1981, un entretien – écrire ou l’œuvre de mort
31 mai 2018, par arnaud maïsettiEntretien avec Jacques Lemire
-
Jean Genet | Je suis des deux côtés
21 avril 2015, par arnaud maïsettiEntretien 1982
-
où tout plonge, abandonne-toi
7 avril 2015, par arnaud maïsettiÉcoute en abandon et le son et l’ombre du son dans la conque de la mer où tout plonge.
Victor Segalen
Cette pensée : qu’on ne pense pas assez à l’abandon ; on l’imagine comme renoncer au mouvement, ou plutôt se laisser emporter par sa propre faiblesse – cette image aperçue hier à l’écran, un skieur dévale la pente, poursuivie par une avalanche, il tombe, se redresse, peut repartir, regarde derrière lui, voit la furie de la neige le rejoindre, et la regarde une seconde de trop peut-être, ou est-ce la (...) -
les deuils impossibles (nos disparus)
8 octobre 2013, par arnaud maïsettiJ’aurais parlé d’Intimacy ce matin-là au milieu du cours de théâtre, et plutôt à demi-mots, rêvant intérieurement d’une scène (cette scène si précise où l’homme descend les marches vers la salle de théâtre — descend vers son propre désir, et le dévoilement de cette femme, sans qu’elle le sache ; la violence pure, et tendre, de cette scène, sur laquelle bâtir tout un théâtre, oui, tout une manière de le renverser sur la vie) ; et je n’aurais rien dit, finalement, comme toujours — puis, en remontant cette rue (...)
-
Catherine Marnas | Entre les tombes
3 décembre 2012, par arnaud maïsettiSallinger de Bernard-Marie Koltès, mis en scène par Catherine Marnas [Strasbourg, TNS] - décembre 2012
-
Koltès | 1995, un portrait par Michel Piccoli
10 septembre 2018, par arnaud maïsettidécembre 1995
-
Nuit et Jour, ZeigtGeist | Hospitalité pour les suppliants #1
21 février 2016, par arnaud maïsettiC’est la voix de cinquante jeunes filles
-
Des nouvelles de Proust | après le temps
20 février 2017, par arnaud maïsettil’ai-je bien descendu
-
Rimbaud | trois photographies
20 mai 2019, par arnaud maïsettitenir en respect l’immobilité du présent
-
Rimbaud | vies imaginaires – #Enfances, légendes d’Ardennes
10 août 2016, par arnaud maïsettiChapitre 3
Gespunsart, premières images oubliées -
Rabelais | « Après ma mort » (Ce qu’ils ont fait de lui)
29 juillet 2016, par arnaud maïsettiOn devrait pouvoir laisser les hommes dignes à titre posthume. À ceux qui écrivent et qui ont déposé sur quelques feuilles volantes la tâche de vivre, ne rien leur demander : seulement parfois se saisir des livres et fouiller en eux le courage de continuer notre propre temps. Mais non. Ce doit être plus fort que nous.
Chinon est un mausolée à la gloire du Grand Homme. Chaque pierre, chaque rue, chaque lampadaire voudrait en saluer l’aura, attirer ceux qu’on voudrait piéger entre les lampadaires, je (...) -
les lieux où on écrit (le pendu)
8 novembre 2013, par arnaud maïsettiJe méprise la poussière qui me compose & qui vous parle. On pourra persécuter & faire mourir cette poussière ! Mais je défie qu’on m’arrache cette vie indépendante que je me suis donnée dans les siècles & dans les cieux.
Saint-Just, Fragments d’institutions républicaines Place des Ormeaux, je passerai l’après-midi, et jusqu’à ce que l’ordinateur cesse, d’épuisement, que l’écran devienne noir — je lève la tête, il fait soir aussi, et je n’avais rien vu (supériorité infinie de l’écriture écran sur (...)