Loin des oiseaux, des troupeaux, des villageoises
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_solitudes
Articles
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Arthur Rimbaud | « Ce furent des pays noirs »
16 mai 2011, par arnaud maïsetti -
Avignon, rues sauvages
16 décembre 2010, par arnaud maïsetti17 photos et le nom d’Avignon dans son ombre déserte
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saine et sauve
17 juillet 2010, par arnaud maïsetti13 photographies : gare abandonnée
été 10 -
Dans la chaleur d’Avignon et les ténèbres du moment
13 juillet 2017, par arnaud maïsettiAvignon toujours recommencé. Et avec le festival, les hurlements des cigales et le piétinement des festivaliers (ou inversement), cette cérémonie du spectacle qui rivalise avec la célébration du commun. Au milieu, où trouver des espaces de conflit (de pensée) ?
Marchant dans une même ville, d’un même pas, dans une même direction, nous sommes d’un même espace et d’un même temps : faudrait-il que fatalement nous partagions également de la vie ses résignations et de l’art ses réponses ? Serions-nous, (...) -
puis la lumière du feu impérissable
27 avril 2020, par arnaud maïsetti27 avril 2020
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furieuses envies, ou l’oubli
23 mai 2017, par arnaud maïsetti23 mai 2017
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La ville écrite | je veux rencontrer quelqu’un
8 janvier 2019, par arnaud maïsettije vis ici
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Haute est la ville
13 janvier 2011, par arnaud maïsetti43 photos ; quartier Mériadecq, Bordeaux
hiver 11 -
ces enfants qui n’ont pas vu la lumière
19 juin 2011, par arnaud maïsetti« …alors j’aurais du repos, avec les rois et les conseillers de la terre qui se bâtissent des solitudes, ou avec les princes qui ont de l’or, qui ont rempli d’argent leurs maisons, ou bien, comme l’avorton ignoré, je n’existerais pas, comme ces enfants qui n’ont pas vu la lumière ; là, les méchants ont cessé leur tumulte, et là ceux dont les forces sont épuisées par la fatigue sont en repos ; les prisonniers demeurent ensemble tranquilles, ils n’entendent pas la voix de l’exacteur ; là sont le petit et le (...)
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Message to Bears | You are a Memory
27 juin 2017, par arnaud maïsettitu es un souvenir
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Requêtes et sérendipité
17 avril 2010, par arnaud maïsettiIdentité numérique par occurrences, récurrences.
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La Ville écrite | rien
7 mars 2019, par arnaud maïsettice qui s’appelle rien
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de la plus haute tour
21 août 2009, par arnaud maïsettiDe la plus haute tour, on se tiendrait au-dessus du vent : on ne verrait de son ombre qu’une petite tache de sueur enfoncée dans le sol ; on serait là en bonne place pour le regret — de là, le sol paraît si loin et le ciel possible : la chute si désirable qu’il suffit de se pencher pour voir son corps tomber.
Oisive jeunesse A tout asservie,
De la plus haute tour où je suis (chaque ville fait une place dans ses périphéries un peu honteuses à la plus haute tour : je ne mets jamais longtemps à la (...) -
Hypothèse #3 | de quelqu’un
19 avril 2019, par arnaud maïsettiJe lis, sur le mur virtuel d’une amie, ceci
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fatigues
17 juin 2010, par arnaud maïsettiTired Young Man (syd Matters, "A Whisper And A Sigh" 2004)
For love my life has got no space Forgive a tired young man Routes qui s’ouvrent : les prendre toutes. Dans la vacance offerte des jours sans terme, prolonger les chantiers, multiplier les projets, les lectures, agrandir de tout son corps l’état des lieux du réel ; ne pas s’en tenir à la fatigue : jusqu’à épuisement du dossier.
Depuis janvier, pari pris et tenu : ne pas entrer dans une librairie sans en sortir avec un livre de poésie. (...) -
la main enchantée capable d’entrer dans la machinerie
25 avril 2020, par arnaud maïsetti25 avril 2020
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faire boiter la réalité
2 mai 2011, par arnaud maïsettiFutile Devices (Sufjan Stevens, ’The Age Of Adz’, 2010)
L’endroit le plus utile dans une maison, ce sont les latrines.
T. Gautiers
Cette image, on pourrait la trouver n’importe où, sur n’importe quelle ligne de n’importe quel train — d’ailleurs, pas besoin de prendre le train pour voir cela : seulement, dans le train, la vitre passe plus rapidement à autre chose, alors je la supporte davantage. Ces cimetières de voitures qui attendent d’être remplies : non, pas cimetières, seulement des grandes (...) -
aboiements
14 juin 2010, par arnaud maïsettiBlack Eyed Dog (Nick Drake, "Time of No Reply" ; 1968)
A black eyed dog he called at my door The black eyed dog he called for more Ouverture opérée dans le haut du crâne pour voir du ciel les lueurs et les signaux. On forme en soi un puits de vide pour recueillir la lumière : on attend. Pourtant, la lumière qui descend sur soi n’éclaire pas l’intérieur du corps, mais fore jusqu’au dernier souvenir un grand tunnel qui opacifie le noir encore.
On se tient là, on ouvre les yeux sur ses peurs les (...) -
couleur passée des jours
26 mars 2020, par arnaud maïsetti26 mars 2020
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comment je pourrais le dire (ainsi)
11 mai 2013, par arnaud maïsetticomment le ciel, et le jour ensemble, et comment marcher quand la ville partout est levée devant soi de murs de verre, comment dire le verre quand il n’est plus qu’un mur et le mur quand on le rêve de terre et qu’on y plongerai les pas pour en marcher la durée : comment ; comment aller jusqu’à l’endroit où faire la chaîne pour dire nous faisons la chaîne et ici nous disons à qui je tiens la main et dans la main de qui je suis tenu, comment quand il faudrait ici lire chaque pont pour vérifier son nom et (...)