8 octobre 2019
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_solitudes
Articles
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enjambe le ciel
8 octobre 2019, par arnaud maïsetti -
Notes sur la syntaxe | (réponse à un lecteur)
4 mars 2011, par arnaud maïsetti« Peut-être la syntaxe est-elle née de la hantise de la mouvance… »
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anticipation #50 | dans la salle d’attente
11 juin 2012, par arnaud maïsettiDans la salle d’attente — chacun un endroit où attendre, qu’on vienne les chercher et leur dire s’ils peuvent encore vivre, ou non. À l’accueil, j’ai donné ma date de naissance, la seule trace de mon identité, pour qu’on puisse dire que c’est moi, et que je puisse dire : c’est moi, quand ils viendront me chercher. Au juste, j’aurais pu mentir, dire une autre date.
C’est un lieu anonyme, la raison pour laquelle on vient, ici. Devant ma date de naissance, on essaie de plaisanter, inutilement, bienveillance (...) -
Indexation de nos vies numériques
30 juin 2018, par arnaud maïsettiexpérience métaphysique des erreurs du système
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jérémy liron | affrontements (la chauve-souris)
4 janvier 2013, par arnaud maïsettiune lecture par J. Liron
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garder le silence
14 décembre 2009, par arnaud maïsettiMon rôle (dit-il) c’est, en face de celui qui parle, de garder le silence : pas pour l’enfermer en moi, mais (il hésite, il cherche), comme un berger garde ses moutons. En fait (finit-il par lâcher sans regarder la caméra), mon rôle, c’est de garder le silence pour l’autre, le silence de l’autre.
Quand il est deux heures, le soleil mord sur le bord de la fenêtre ; à trois heures, il est largement levé au-dessus des toits et se plaque contre la surface sale des vitres ; à quatre heures, la lumière se (...) -
Syd Matters | « something in the weather (coming) »
22 janvier 2012, par arnaud maïsettil’étrangeté
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Hurlements en faveur de soi [# 3]
5 janvier 2012, par arnaud maïsettiTrente variations : pluie ; rat ; ville
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adresse #1 | au mort
10 mars 2010, par arnaud maïsettiMon frère, mon camarade, as-tu déjà vu le visage d’un mort ?
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Radiohead | Et plus encore
28 avril 2009, par arnaud maïsettihow i made my million | Radiohead
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Damien Rice | « This has got to die »
8 mai 2013, par arnaud maïsettiSo why’d you have to lie ?
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Henri Michaux | Moments
22 décembre 2015, par arnaud maïsettiéclats
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Entretien [3] | Processus de l’écriture, sens de lecture — solitude et partages
25 décembre 2012, par arnaud maïsettiEntretien avec Adèle Ponticelli pour Le Monde [3]
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Quand la nuit vient | La chambre #3
20 mai 2019, par arnaud maïsettiil dormait nu
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peur du jour
16 octobre 2009, par arnaud maïsettiLa nuit, ça commence par une appréhension moins bornée du temps : dans le jour, il y a les tâches à faire ; les courses vides d’un endroit de la ville à un autre pour démarches administratives qui tiennent lieu d’identité sociale, à assumer, et entre les dents parfois les insultes ; les heures où il faut manger, appeler, tenir la distance, à bout portant le jour et toujours un horizon de choses à faire qui m’étreint, la projection qui m’empêche d’habiter ici et maintenant le lieu où je suis, ce que je fais (...)
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La Ville écrite | Violet
8 mars 2016, par arnaud maïsettile contrôle des rues de Marseille
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un dépli — dans la chambre du mort
15 avril 2011, par arnaud maïsettiChorus - Since by man came death (Georg-Friedrich Haendel, ’Messiah’)
Texte écrit en écho, réponse, appel, à la séance 18 des ateliers d’écriture de la BU d’Angers proposée par François Bon. Je me suis dit qu’on écrivait toujours sur le corps mort du monde et, de même, sur le corps mort de l’amour. Que c’était dans les états d’absence que l’écrit s’engouffrait pour ne remplacer rien de ce qui avait été vécu ou supposé l’avoir été, mais pour en consigner le désert par lui laissé.
Marguerite Duras, La mort du (...) -
Galerie Mazarine et labyrinthes
24 mai 2015, par arnaud maïsettiEt leurs caboches vont dans des roulis d’amour.
Rimb.
Il faut entrer par une petite porte, ouvrir son sac, prouver qu’on n’est pas là pour déposer une bombe. Passer un sas, un autre, montrer à chaque fois une carte, une autre. Justifier ce qu’on fait là. On passe finalement. Les bâtiments en pierre rendus invisibles par des algecos provisoires, mais là depuis toujours ; la rumeur des travaux (le chantier est partout, invisible et lointain) ; les corps allongés, cigarette café téléphone, respirent. (...) -
défaites
19 mai 2010, par arnaud maïsettiOne Too Many Mornings, Bob Dylan ("The Times They are a-changing" 1964)
An’ the silent night will shatter / From the sounds inside my mind, For I’m one too many mornings / And a thousand miles behind. Les décisions que prennent les autres pour nous, on n’est pas dupes, on sait bien qu’on n’attend rien de personne, que ça ne change pas les pistes qu’on creuse en soi et les ornières partout ; on le sait bien, oui : que ça ne dépend pas de cela, les oui, les non qu’on nous accorde, et quand bien même (...) -
lignes du sol
15 juin 2010, par arnaud maïsetti(sol) s. m.
1° Surface sur laquelle reposent les corps terrestres. à deux pieds du sol. Il ne faut pas bâtir sur le sol d’autrui. Le sol de cette ville est inégal. Un de ces beaux jours qu’on ne voit plus à mon âge et qu’on n’a jamais vus dans le triste sol où j’habite aujourd’hui, J. J. ROUSS. Confess. IV. Sur un plan, on pourrait dire cette rencontre possible ; sur un plan droit et posé sur le sol, dans l’axe de la rectitude des choses — il y aurait la possibilité de cette rencontre ; il y aurait (...)