par les toits de la ville, l’autre
Accueil > Mots-clés > _Écrire > _joie & douleur
_joie & douleur
Articles
-
Les villes qui n’existent pas | Çatal Höyük
9 juillet 2020, par arnaud maïsetti -
Quand la nuit vient | Son visage #2
18 mai 2019, par arnaud maïsettiil n’en avait pas.
-
Fernando Pessoa | « Jamais je ne dors »
5 avril 2013, par arnaud maïsettije rêve dans la vie comme dans le sommeil
-
faire continuer le monde (les cris psalmodiés dans les rires)
21 juillet 2013, par arnaud maïsettiAu fond, hors de l’image, à gauche (à jardin) : un type fait des tours, c’est une tradition depuis si longtemps – clown public, mime, amuseur de galerie –, il y a en cercle qui le regardent plus de trois cent personnes, peut-être plus — c’est qu’au pied du Palais des Papes, une heure avant le spectacle, il y a foule ici, oui, désœuvrée, qui attend, prête déjà pour le spectacle et puisqu’on lui en donne un (qu’elle n’attendait pas), et pour lequel elle n’a pas payé, elle est là, et comme le (…)
-
Aut viam inveniam aut faciam (un trajet)
14 février 2014, par arnaud maïsettiPour me souvenir de ce jour, je n’ai rien d’autre : quelques images prises à la volée du ciel, en passant vite entre deux portes, deux heures, deux moments où la ville s’ouvre et où je m’engouffre, je crois que c’est cela : une brèche.
Je suis la brèche elle-même, et le mouvement en elle, et la force d’en retenir quelques fragrances, quelques épars dans l’étoilement des choses, la lapidation des regrets, et sur tout cela pèse comme le sentiment de ce qui passe, et ne reviendra plus, et (…) -
lumière & folie (reprendre possession du désir)
9 octobre 2013, par arnaud maïsettiPlace Albertas, sa centralité dissymétrique, fascinante. Je ne passerai jamais ici sans lever les yeux et m’arrêter. Décision prise de prendre une image à chaque fois (il faudra que je me force pour ne pas faire le détour, et m’y arrêter chaque jour) (je ne me forcerai pas). L’ouverture du quatrième mur à l’endroit où je suis, les murs lépreux au fond, et la densité de la lumière. Je chercherai toujours dans la vie des lieux qui sont à la vie-même des raisons de lui appartenir, des énigmes (…)
-
Jonas Mekas | pour ça que tu vis
26 mars 2019, par arnaud maïsettin’es-tu jamais heureuse ?
-
à distance, écrire à l’ombre de soi-même
28 janvier 2018, par arnaud maïsettiDonne lui un homme et du temps, il en fait un cadavre, puis il le rejette sur ses bords. Il le gonfle puis il le rejette. Lui demeure
H. Michaux, « L’étang », À distance, date inconnue Yann Tiersen, « Porz Goret » (Eusa, 2016)
À distance, mais de quel siècle, et vers quel siècle s’avancer pour que ce jour revienne où ce serait possible, enfin, que le jour soit à sa place. Jour où rien ne passe que du vent et de tout son long ne fait rejoindre que de la terre, jour où il n’y a rien que (…) -
Lost in the Trees | Excos
16 juin 2014, par arnaud maïsettidispersion des cendres
-
qui vint à ma rencontre
24 août 2018, par arnaud maïsetti24 août 2018
-
Pierre Michon | « Le miracle »
1er décembre 2013, par arnaud maïsettile verbe pur et la lumière
-
Aubes | XIV. (Berlin)
16 mars 2014, par arnaud maïsettiquatorzième chapitre
-
le geste de Diogène (accepter)
1er novembre 2013, par arnaud maïsetti« La seule vertu, sous les latitudes forestières, c’est l’acceptation. »
(Sylvain Tesson) On raconte — c’est parce qu’on ne sait pas vraiment — que Diogène souvent s’arrêtait face à une statue à Athènes, et toute la journée immobile tendait la main : on lui disait : mais que fais-tu ; il répondait, avec sa voix que j’imagine terrible et douce : j’apprends le refus.
On raconte — et sans doute on invente — que Diogène ainsi retournait le regard des passants ; aujourd’hui, on croit Diogène (…) -
les aubes pas encore mortes
1er janvier 2019, par arnaud maïsetti1er janvier 2019
-
Nuit et Jour, ZeigtGeist | Des Rivages (des lointains) #3
6 mars 2016, par arnaud maïsettiD’Indonésie, quelques hommes désignent un point de l’horizon
-
mon état par défaut
4 juillet 2017, par arnaud maïsettiLa lumière et la solitude.
Ici pour nous ouvrir les yeux Seules les cendres bougent.
Eluard, L’Amour La poésie, "Comme une image" (V) Roberto Cacciapaglia, Moscow River
Par défaut, on irait dans la ville comme des déracinés, et près de la terre comme des abandonnés ; on regarderait le ciel avec nostalgie et la mer sans tristesse : par défaut on serait seuls au milieu du nombre comme des arbres, comme des immeubles : mon état par défaut : la phrase, sa question, revenait dans le rêve, (…) -
enfermé dehors avec jésus christ des saints des derniers jours
16 juin 2014, par arnaud maïsettiEst-ce qu’à votre avis le monde va mal ?
J’attends depuis une heure maintenant, enfermé dehors, les clés de la chambre sont dans la boîte aux lettres, la boîte aux lettres de l’autre côté de la porte de l’immeuble dont je n’ai pas la clé (que l’ami m’a déposée dans la boîte aux lettres) — j’ai sonné à l’entrée à tous les voisinages, personne pour me répondre évidemment, alors depuis une heure, j’attends : soudain ils sont deux, chemise blanche, qui s’approchent ; sur eux, le badge que je (…) -
Christine & The Queens | Les Paradis perdus
4 juin 2014, par arnaud maïsettij’essaie de me rappeler encore une fois
-
Avignon, journal du soir : tristes critiques
19 juillet 2015, par arnaud maïsettiUne semaine déjà à Avignon et c’est comme depuis des mois, un rythme immuable : le soir au théâtre, la nuit passée à l’écrire, le matin relire, et l’après-midi échapper à la chaleur avant le soir de nouveau les gradins, et le spectacle qui ouvre à la nuit toute une nuit à écrire : entre le soir et la nuit, les échanges avec les camarades critiques de l’Insensé – et tout cela dans le tourbillon, la ville dévastée par toute une ville à l’intérieur d’elle-même, hystérisée, « épileptique » ; et (…)
-
William Blake | « Introduction »
9 juin 2013, par arnaud maïsettiTandis qu’il pleurait en m’écoutant de toute sa joie
