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_la mer, toujours recommencée
Articles
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André Breton | « Je vous souhaite d’être follement aimée »
3 février 2019, par arnaud maïsetti -
Montredon | au Bain des Dames
10 mars 2017, par arnaud maïsettice qui s’achève et ce qui recommence
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Marseille | Et les feux éclipsés du grand astre du monde
19 février 2014, par arnaud maïsettiMarseille, et Virgile
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jusqu’où la mer échoue
25 septembre 2015, par arnaud maïsettiLa mer ne se retire pas, ici. Elle ne vient pas non plus. Quand elle bat, c’est sur elle-même. Leçon qu’il faut prendre. Dans les insomnies, penser à la mer réveille. Penser au ciel aussi, comme penser à tout ce qui s’échappe de soi entre la mer et le ciel.
Tout réveille, et il faut garder la veille comme le sommeil : à poings fermés, comme une colère contre soi. Journal intérieur de ces nuits tenu en silence.
Reprendre la clarinette. Apprendre à écouter de nouveau son propre souffle. Percevoir que le (...) -
le centre vide de la ville (il y a beaucoup de ciel)
14 novembre 2013, par arnaud maïsettiIl y a beaucoup de mer. Phrase de marin pour dire (je ne sais pas vraiment, j’imagine : une mer formée, avec des creux, des trous, des murs d’eaux soudain qui viennent s’abattre comme des oiseaux morts, des corps de plein désir) — et chaque matin, c’est cette phrase qui me vient pour dire (je ne sais pas vraiment, il y a tant de ciel, comme dire que)
Pour aller vers la ville, et en sortir, passage obligé par la Rotonde — en faire le tour comme d’une centrifugeuse : mais au lieu de prendre de la (...) -
Respiration #0 | à présent
7 mai 2017, par arnaud maïsettiMarseille, Bain des Dames
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La Pointe Rouge | la course furieuse des chevaux
18 avril 2019, par arnaud maïsettinu dans la mer
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fonds obscurs des contes ancestraux
7 janvier 2012, par arnaud maïsetti« puis il retourna à son ouvrage comme si de rien n’était » : c’est là une phrase que nous citons souvent, venue, semble-t-il, d’un fonds obscur de contes ancestraux et qui peut-être ne se trouve dans aucun.
Kafka, aphorisme 108. Jamais plus que ces derniers jours je n’avais ressenti le besoin de la lumière – évidemment, c’est parce que j’en suis privé. Je compte sur les doigts d’aucune main les fois où j’ai vu le soleil, en deux semaines. Question de circonstances, de manque de chance ? Peut-être. On me (...) -
William Blake | « Le Petit Garçon Perdu »
1er août 2013, par arnaud maïsettis’élevaient les brumes
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Respiration #7 | là-bas
19 avril 2020, par arnaud maïsettiMarseille, Grand-Large
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a mari usque ad mare (la reliance)
28 janvier 2014, par arnaud maïsettiElle était entièrement nue. Couchée sur le ventre, recouverte de quels rêves ? Le ciel, je sais comment le regarder, d’un seul coup et chercher le soleil pour le contre-jour, l’éblouissement semble ce miracle : ce qui permet de voir est ce qui aveugle, alors je ne reste pas longtemps les yeux plongés dans le soleil ; assez pour éprouver ce moment juste avant la douleur, et m’éloigner. Mais la mer ?
À cette distance la mer est à la fois tout le temps là, c’est le vent ; et si lointaine — la montagne (...) -
Antonin Artaud | « et que ma Vie puisse ressusciter »
7 décembre 2013, par arnaud maïsettiLettre d’Antonin Artaud à André Breton, juillet 1937.
Cher Ami
Votre fille cet après-midi m’a donné l’impression d’une Apparition. Je l’ai vue venir comme un soleil vrai enfin, non imaginé, une incarnation du soleil sur la mer. je sais que vous êtes du Soleil, et que votre femme est de la Mer, mais je n’y ai pensé qu’après. c’est l’intensité de la vision qui m’a frappé. Au milieu de toute cette boue et de tout cette saleté, j’ai eu une impression torrentielle de fraîcheur solaire, de vent éclairé qui (...) -
pleure la ville
29 octobre 2011, par arnaud maïsettià celle qui pleure cette Ville qui ne s’arrête jamais, pauvre brisé bat le pavé encore ivre de son sort
à celle qui dit je pleure
à celui qui pleure la veille de la nuit veillée comme une amante, une sœur de charité, une mélodie tremblée à la bougie sous l’orage
pleure la ville quand je suis seul qui reste à la veiller, et que sa respiration ne suffit pas, ne suffit jamais
pleure avec la ville cette manière qu’elle a de disparaître dans la nuit, ainsi
pleure la ville comme une immense brasse coulée et (...) -
Nuit et Jour, ZeigtGeist | Du désir des mondes (les cartes anciennes) #4
13 mars 2016, par arnaud maïsettiFlorence, le Palazzo Vecchio
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morsures à l’appel du temps
12 avril 2011, par arnaud maïsettiSuck Young Blood (Your time is up) (Radiohead, ’Hail To The Theif’, 2003)
Ai-je le pouvoir de mourir ? Un Coup de dés jamais n’abolira le hasard est comme la réponse où demeure cette question. Et la « réponse » nous laisse pressentir que le mouvement qui, dans l’œuvre, est expérience, approche et usage de la mort, n’est pas celui de la possibilité — fût-ce la possibilité du néant —, mais l’approche du point où l’œuvre est à l’épreuve de l’impossibilité.
Maurice Blanchot, L’espace littéraire
Semaine (...) -
quelque lointain que puisse être ce qui l’a laissée
7 janvier 2020, par arnaud maïsetti7 janvier 2020
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la seconde qui s’écoule entre deux pas faits par un voyageur
27 mars 2020, par arnaud maïsetti27 mars 2020
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la colère et la tendresse
28 octobre 2011, par arnaud maïsettiDerrière la vitre — mais qui est derrière la vitre : moi ; ou tout cela qui vit de l’autre côté, dans sa lumière – passent des présences affolées : je me retourne, ce n’était rien. Seulement des fantômes de ma présence passée ici, à cette même place, dans ces mêmes heures, qui disent
quelle beauté, oui, les couples en pleurs au milieu des trottoirs, les motos renversés, au matin, les ponts qui montent et descendent
Quand je reviens là, j’y suis encore par dizaines. Mes corps du passé demeurent là. Non pas (...) -
dans les haies d’Ajloun
6 octobre 2019, par arnaud maïsetti6 octobre 2019
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Marseille | les docks, façade ville
18 mars 2015, par arnaud maïsetti22 images des entrepôts
fin de l’hiver, Marseille