Est-ce contre un homme que se porte ma plainte ?
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_solitudes
Articles
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La Ville écrite | il faut se plaindre
3 juin 2019, par arnaud maïsetti -
La Ville écrite | jour et nuit
3 juin 2011, par arnaud maïsettiJour et nuit ces garages qui veillent
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à quai
15 octobre 2010, par arnaud maïsettiI might float (Syd Matters, ’BrotherOcean’, 2010)
Combien, ô voyageur, ce paysage blême Te mira blême toi-même, Et que tristes pleuraient dans les hautes feuillées Tes espérances noyées ! Paul Verlaine, Romances Sans Paroles (Ariettes oubliées, IX) (Mai, juin 1872)
Suis resté à quai — impossible de prendre le train ce matin : Paris est séparé de moi par une longue grève de sable et de ballast fins — complets, ou annulés, ou plus accessibles à la réservation, les trains me sont décidément interdits : (...) -
La Ville écrite | like
24 juillet 2016, par arnaud maïsettipouce en l’air
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il n’est pas bien organisé le temps
18 février 2011, par arnaud maïsettiCodex (Radiohead, ’The King of Limbs’, 2011)
David Christoffel — Le temps ?
Christophe Tarkos — Le temps ? Il n’est pas bien organisé le temps, il est même désorganisé ; alors, d’un côté, on va voir très lentement nos cheveux qui blanchissent et nos dents qui noircissent, mais, à part ce mouvement qui est très lent, le temps lui-même est de façon flagrante désorganisé, c’est-à-dire qu’il n’avance pas d’un seul côté mais on peut voir qu’il nous prend de revers, il nous prend de travers, il traverse, il part (...) -
en de sombres temps
15 septembre 2020, par arnaud maïsetti14 septembre 2020
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Le Client #7 | « La règle veut qu’un homme qui en rencontre un autre finisse toujours par lui taper sur l’épaule en lui parlant de femme »
4 août 2013, par arnaud maïsettila règle
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offres et demandes
19 avril 2010, par arnaud maïsettiSur les côtés des portes, aux façades, je regarde toujours les plaques d’or qui annoncent, sans qu’on le demande, les compétences et les offres. Je n’ai jamais l’appareil photo au bon moment et enrage par exemple alors que je suis désarmé et que je vois cette affiche sur la façade du presbytère : "cours de gestuelle de la parole divine".
Quand je reviens avec l’appareil, je fais le tour de la place mais ne trouve plus la porte, bien sûr.
Alors, comme à mon habitude, je vais chasser le soleil et le (...) -
invention du jour
11 juin 2009, par arnaud maïsettiBasculer de l’autre côté, une étoile après l’autre (une vague après l’autre) ; les angles qu’on choisit, comme une bête mourir, ici aussi — mourir. Comme en décembre, la pluie ramassée dans la main : un jour après l’autre recommencé comme on l’écrit, on l’invente ; on le disperse.
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Surgissements, nuit | le texte
14 mai 2009, par arnaud maïsettile texte | pour lecture à voix haute
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La Chute des corps #2
28 novembre 2008, par arnaud maïsettiLa chute des corps / D’un empire écroulé sous son poids
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tendre visage
19 janvier 2019, par arnaud maïsetti19 janvier 2019
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La Chute des corps #3
28 novembre 2008, par arnaud maïsettiChacun sa seconde à soi en propre attribuée à soi rien qu’à soi / Tous pareils dans cette solitude unique
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freight train (blues)
24 mai 2011, par arnaud maïsettiFreight Train Blues (Bob Dylan, ’Concert au Carnegie Chapter Hall’ — 4 nov. 1961)
I’ve got the freight train blues Oh, laydy mama got em on the bottom of my ramblin’ shoes
Et tout ce langage perdu Ce trésor dans la fondrière Mon cri recouvert de prières Mon champ vendu.
Je ne regrette rien qu’avoir La bouche pleine de mots tus Et dressé trop peu de statues À ta mémoire
Aragon, Elsa (’Chanson Noire)
C’est vers là que j’irai — vers là qu’il le faudrait, peut-être, cet espace sans mémoire, de corps (...) -
les espérances
2 juin 2014, par arnaud maïsettiCombien, ô voyageur, ce paysage blême Te mira blême toi-même, Et que tristes pleuraient dans les hautes feuillées Tes espérances noyées !
Vrln Ni les pages d’Artaud sur Van Gogh, ni la fatigue, ni aucun vent d’aucun ailleurs, comme quelques notes d’Alice Lewis, et le mot blême, dans le rêve, le mot paysage blême si précis qu’il se détachait du récit comme l’advenu d’un poème qui aurait été écrit pour que je le lise, le mot fantôme, la frappe du mot fantôme quand il s’agit de l’imaginer frapper à la porte, (...) -
fins du jour
31 décembre 2009, par arnaud maïsettiAu jour le plus court, jour le plus menacé par la nuit, c’est comme si, sur la pointe le plus resserrée du temps, toute la lumière venait s’agglutiner comme pour condenser une fois pour toute l’énergie accumulée une année durant avant de l’éparpiller dans la nuit la plus longue, de s’effacer avec elle.
Quand l’année finit, on n’en a pourtant jamais terminé avec le ciel, les formes qui se dessinent et tracent pour une part de soi les directions possibles : les formes d’un chameau, ou d’une belette, ou (...) -
confluences
16 septembre 2010, par arnaud maïsettiRiver Theme (Bob Dylan, ’Patt Garrett & Billy The Kid’, 1973) Et en même temps que ce sentiment de véracité désespérante où il te semble que tu vas mourir à nouveau, que tu vas mourir pour la seconde fois (Tu te le dis, tu le prononces que tu vas mourir. Tu vas mourir : Je vais mourir pour la seconde fois.), voici que l’on ne sait quelle humidité d’une eau de fer ou de pierre ou de vent te rafraîchit incroyablement et te soulage la pensée, et toi-même tu coules, tu te fais en coulant à ta mort, à (...)
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une nuit plus sombre qu’aucune ne fut jamais
15 avril 2020, par arnaud maïsetti15 avril 2020
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Georges Bataille | Une vie, une œuvre, de Roland Auguet et Christiane Mallarmé, 1985
21 novembre 2017, par arnaud maïsettiémission de France Culture
21 février 1985 -
Paris, sur certains reflets (Rimbaud et ses chutes)
14 août 2013, par arnaud maïsettiCe qu’on est, c’est ce qu’on pense involontairement, et qui nous guide au moment où nous nous croyions perdus. Pensées-oiseaux.
Georges Perros
Vivre dehors, du lever au coucher du soleil. Le matin, assis à la même table chaque matin, savoir par habitude où le soleil vient se poser sur soi, à partir de quelle heure il disparaît derrière l’immeuble, et quand il va revenir. Les serveurs me chassent à midi. Le temps est compté.
C’est une forme de rite. J’avais fini par trouver la semaine dernière auprès (...)