07 mai 2020
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_ciels
Articles
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imminente la décision entre folie et équilibre
7 mai 2020, par arnaud maïsetti -
un jour inespéré
25 février 2019, par arnaud maïsetti25 février 2019
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le cri des plaintes qu’on invente
28 mars 2017, par arnaud maïsettile 28 mars 2017
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puis la lumière du feu impérissable
27 avril 2020, par arnaud maïsetti27 avril 2020
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si je tenais un journal (habiter le mot encore)
12 décembre 2013, par arnaud maïsettiDehors, le jour avait cette lumière : celle qui appelait à le rejoindre vite. Oui, comme un ciel qui va se lever, qui se lève déjà — et l’évidence du soir (le miracle devant une couleur qui se teinte depuis le tissu même : elle était déjà là.)
Aucun mot, dans l’éblouissement d’un ciel, quand on sait le jour ; alors s’en tenir à ce seuil de la phrase même, et s’y confier entièrement.
Si je me suis perdu dans les couloirs, je sais maintenant, plus que tout, que c’était pour entendre le (…) -
où tout plonge, abandonne-toi
7 avril 2015, par arnaud maïsettiÉcoute en abandon et le son et l’ombre du son dans la conque de la mer où tout plonge.
Victor Segalen
Cette pensée : qu’on ne pense pas assez à l’abandon ; on l’imagine comme renoncer au mouvement, ou plutôt se laisser emporter par sa propre faiblesse – cette image aperçue hier à l’écran, un skieur dévale la pente, poursuivie par une avalanche, il tombe, se redresse, peut repartir, regarde derrière lui, voit la furie de la neige le rejoindre, et la regarde une seconde de trop peut-être, (…) -
Pour quelques lignes de vie (la chair brûlée)
13 août 2013, par arnaud maïsettiPoème. Un homme est mourant. MOURANT. On le transporte à la clinique. On le sauve. Le poème, c’est l’opération.
Georges Perros
Revenir dans la ville, il faut tout réapprendre. D’abord le temps, toujours le temps. L’aube, le midi, le soir (la nuit). Le temps qui recommence, celui qui organise autour l’espace, la ville par exemple. Ici, je peux la voir derrière les arbres, cette église levée mais à peine, qui paraît retomber – je comprends que je suis ici parce que les arbres cachent (…) -
légendes de mes corps morts (ciel noir d’images)
24 janvier 2014, par arnaud maïsetti(Puisque ces jours sont impossibles, qu’à courir après eux je n’ai le temps d’arracher un peu de temps qu’en silence, entre deux trajets, et c’est seulement là, dans un bus, un train, une marche d’un bout à l’autre de la ville, que je peux écrire, intérieurement, les pages que je n’écrirai jamais sur des pages, mais ces pages je les porte en moi davantage peut-être que celles que j’ai écrites, alors je l’accepte.
Au temps j’arrache quelques images dont je rêve la légende, silencieuse, (…) -
Mihi cura futuri (et le ciel féroce)
16 février 2014, par arnaud maïsettirien d’autre que les pensées adressées.
sur ce toit quand je suis remonté tout à l’heure, j’ai revu le ciel, celui du soir hier qui tombait, et je suis resté là, un peu.
Le ciel est un tableau noir sinistrement effacé de minute en minute par le vent, écrivait à peu près Breton ; je sais que le ciel écrit aussi lentement l’effacement pour que je puisse voir à travers les lettres.
ce qui est précieux : tout ce que je possède est ce qui ne m’appartient pas, qui est loin maintenant — dans (…) -
trois images du temps
11 mai 2016, par arnaud maïsetti11 mai 2016
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Aut viam inveniam aut faciam (un trajet)
14 février 2014, par arnaud maïsettiPour me souvenir de ce jour, je n’ai rien d’autre : quelques images prises à la volée du ciel, en passant vite entre deux portes, deux heures, deux moments où la ville s’ouvre et où je m’engouffre, je crois que c’est cela : une brèche.
Je suis la brèche elle-même, et le mouvement en elle, et la force d’en retenir quelques fragrances, quelques épars dans l’étoilement des choses, la lapidation des regrets, et sur tout cela pèse comme le sentiment de ce qui passe, et ne reviendra plus, et (…) -
les nuages (qui passent... là-bas)
25 août 2010, par arnaud maïsetticiels sur fond de nuages
été 10 -
ab irato (l’impitoyable)
23 février 2014, par arnaud maïsettiJ’aurais écouté Callous Sun dans une tendre rage ce soir, lentement pour l’apaiser en moi, ou pour éprouver davantage la lumière qui est si loin où je la respire, où je voudrais qu’elle soit.
J’aurais devant les pages rédigées tout à l’heure voulu souffler comme sur des cendres — tout qui se serait éparpillé.
J’aurais derrière moi quand la ville s’éloigne désiré retenir toute la vitesse du monde, et dire je reviens.
J’aurais remonté cette ville-là, dans le noir, et aux angles les tours (…) -
et ce n’est que de là qu’il peut être condamné et détruit.
10 avril 2020, par arnaud maïsetti10 avril 2020
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Jrnl | Le premier instant dure toujours
4 mars 2023, par arnaud maïsettiSamedi 4 mars 2023
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à présent, comment serait-ce possible ?
13 mai 2021, par arnaud maïsetti13 mai 2021
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comment respirer
30 mai 2020, par arnaud maïsetti30 mai 2020
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couleur passée des jours
26 mars 2020, par arnaud maïsetti26 mars 2020
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la déchirure du ciel (ode & cataclysme)
26 novembre 2013, par arnaud maïsettisoudain le ciel percé, mais je ne sais pas, je voudrais que ce soit aussi les nuages qui de ce côté de la vie où nous sommes, percent et déchirent ; alors c’est le cas aussi.
le cri du ciel quand il s’ouvre — et que je me penche, lentement, vers ce qui s’ouvre, comme de boire, mordre mais non pas la poussière, quelque chose qui serait l’envers de la poussière, et sur les tableaux des vanités, l’envers de la poussière est une mèche de cheveux, je crois, laissée libre.
si je prends dix (…) -
plongée dans l’année qui s’achève
21 décembre 2015, par arnaud maïsettiLa nostalgie est une structure du temps humain qui fait songer au solstice dans le ciel. Pascal Quignard, Abîmes Il est seize heures cinquante-six, et le jour est tombé un peu partout dans cette ville. Demain à huit heures quarante-et-un, il se lèvera peut-être quelque part, mais où ? C’est la plus longue nuit de cette année, et c’est ainsi le jour qui dit le mieux l’année passée, l’année en cours pas encore passée. À quatre heures quarante-huit, ce sera la pointe du jour et de la nuit, le (…)
