Article publié dans La Critique, un art de la rencontre, Presses Universitaires de Provence – juin 2019.
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_Marseille
Articles
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Lettre à l’Insensé | Pour une critique barricade
1er juin 2019, par arnaud maïsetti -
autoportrait au mur
22 juin 2019, par arnaud maïsettià vrai dire
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La Ville écrite | Émeute toi
2 février 2018, par arnaud maïsettitoi-même
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novembre au lendemain des morts
3 novembre 2014, par arnaud maïsettiOn m’a dit que le monde tournait, alors j’attends de voir passer ma maison devant moi.
M. Lowry, Au-dessous du Volcan
Le lendemain des morts nous appartient. Le surlendemain aussi, peut-être. Mais les jours qui précèdent sont à eux, alors on se tait davantage. Puis, il faut recommencer. Maintenant qu’on a basculé, heure d’hiver, heure des jours mutilés : c’est comme devant le jour qui tombe : on attend moins longtemps la nuit, et c’est comme si on nous arrachait un peu de vie ; mais la nuit qui (...) -
il peut arriver que l’on s’impatiente un peu (zone de silence)
25 janvier 2014, par arnaud maïsettiDes cent quarante-huit images prises dans la journée, je ne parviens à en déposer aucune ici. Toujours des forces entre soi et le monde résistent, surtout quand ces forces sont le monde lui-même : s’y soumettre.
Je n’ai pas la patience d’attendre ce soir (ni la force de veiller davantage) — si je ne connais pas le mot qui dirait le contraire de l’attente, je sais la valeur de l’impatience.
Plus tard, peut-être.
Plus tard, je déposerai les images que j’ai arrachées au trajet de train, quand au matin (...) -
La Ville écrite | fuite ?
3 octobre 2016, par arnaud maïsettipar ici
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la destinée du Paradis
17 avril 2017, par arnaud maïsetti17 avril
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Marseille | les docks, façade ville
18 mars 2015, par arnaud maïsetti22 images des entrepôts
fin de l’hiver, Marseille -
infusez davantage
22 avril 2019, par arnaud maïsetti25 avril 2019
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se regarder comme quelque chose d’étranger
20 avril 2020, par arnaud maïsetti20 avril 2020
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Rimbaud | naissance de la mort
11 novembre 2014, par arnaud maïsettiles derniers jours
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Marseille appartient à celui qui vient du large
29 juin 2020, par arnaud maïsettion votait hier
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Thomas Ostermeier | L’illusion d’un théâtre à prétention politique
25 novembre 2019, par arnaud maïsettiRetour à Reims, de Didier Éribon, mise en scène par Thomas Ostermeier [Marseille, La Criée] – octobre 2019
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Car la ville nous appartient
13 avril 2016, par arnaud maïsettiédito de printemps pour l’Insensé
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dans l’écriture des jours d’oubli
13 mars 2016, par arnaud maïsettiLe cœur humain est né pour la faiblesse, Et l’héroïsme est un joug qui l’oppresse.
Saint-Just, Organt, 1789 (poème lubrique) Images : vers Marseilleveyre, les arbres tendent leurs branches vers le sommet du ciel
Ce soir, la nuit tombe sur toute la semaine — et sur les précédentes, de tout son poids, de toute sa hauteur de nuit. Je relis le long poème de Saint-Just, évidemment illisible, débordant de tout un désir de littérature, un désir de désir qui l’entrave ; et l’ombre invisible de l’Histoire plane (...) -
semaine des désirs furieux et du chaos fragile
22 novembre 2015, par arnaud maïsettiSemaine dans le décompte des morts, et comme arrêtée sur vendredi dernier des carnages. Semaine des bavardages ignobles, des avis, des appels. Que la vie continue. Mais laquelle ?
On entend prononcer le mot guerre. Pour s’autoriser le mot guerre, on demande à corriger les ordonnances de 1955, trop lointaines, trop guerrières aussi : une époque où ces ordonnances avaient été établies pour récuser le mot guerre, lui préférer celui d’événements. Cette histoire est la nôtre : elle renverse les mots pour en (...) -
dans ces jours d’ignorance
18 août 2016, par arnaud maïsetti18 août
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dans le silence d’écrire
26 juin 2016, par arnaud maïsettiIl n’y a de composition que musicale
Duras
Il faut imaginer la chaleur : insupportable et pesante. Pour rentrer d’Aix vers Marseille, c’est presque trente minutes ; mais à cette heure, il faut parfois plus d’une heure – quand il n’y a pas d’accident à l’entrée de la ville : une fois par semaine, à l’entrée de la ville, ce n’est pas rare –, et le bus est plein, et la lumière aveuglante.
Je m’assois à l’avant, l’homme à la fenêtre semble jeune, plus jeune que moi peut-être ; je ne sais pas. Il gardera le (...) -
la nuit n’est pas (ce que l’on croit)
25 mai 2019, par arnaud maïsettiAinsi ce doute éternel de l’immortalité de l’âme qui affecte les meilleurs esprits se trouvait résolu pour moi. Plus de mort, plus de tristesse, plus d’inquiétude. Ceux que j’aimais, parents, amis, me donnaient des signes certains de leur existence éternelle, et je n’étais plus séparé d’eux que par les heures du jour. J’attendais celles de la nuit dans une douce mélancolie.
Nerval, Aurélia
It’s almost like you’re not afraid of anything I do / How I want you here
You don’t know what it’s like to be around (...) -
en de sombres temps
15 septembre 2020, par arnaud maïsetti14 septembre 2020