Notes à partir du travail de Nicolas Dion sur twitter
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_villes
Articles
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PaesineI | 86 fois la ville, ses légendes
19 décembre 2011, par arnaud maïsetti -
Milan #1 | Ville à ciel ouvert
3 juin 2022, par arnaud maïsettiEn passant
printemps 22 -
Nos sites sont-ils personnels ?
21 février 2011, par arnaud maïsetti« On n’écrit qu’avec du soi » — qu’est ce qu’un site personnel ?
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à l’aveugle
1er juin 2010, par arnaud maïsettiSo Blind (The Ladybug Transistor, "Can’t Wait Another Day" (2007)
So blind, so blind, so blind, i pray That maybe for a little while you won’t stray. Il est entré dans le métro et on s’est tous levé dans la rame pour lui laisser notre place ; il préfère rester debout, le dit tranquillement — mais c’est comme de force qu’on l’assoit, devant moi. Il accepte, avec le même sourire, voilé, passé. Il ne porte pas de lunettes et on voit à travers ses yeux blancs une sorte d’impassibilité (…) -
saine et sauve
17 juillet 2010, par arnaud maïsetti13 photographies : gare abandonnée
été 10 -
arrière-monde
26 décembre 2009, par arnaud maïsettiEn retrait, les formes parfaites du monde, telles qu’on n’ose pas les rêver : le fond qui donne corps à ce qui au-devant est la réalité des choses. Loin derrière, c’est l’appui nécessaire, c’est la toile sur laquelle repose tout.
En avant, les détails se détachent : on voit la vie possible, on reconnaît les récits dans lesquels nos vies ont un sens, une raison de se frayer entre.
Et quand je me place un cran en avant encore, que je vois de l’extérieur l’avant et l’arrière monde, que je (…) -
de chaque Monade
24 février 2012, par arnaud maïsetti[…] Et comme une même ville regardée de différents côtés paraît tout autre et est comme multipliée perspectivement […],
Au passage de la lumière, je me demanderai sans fin si je suis celui qui l’interromps ou si je deviens son passager, éphémère et transitoire – alors je passe, deviens malgré moi celui qui l’intercepte, même si je préfère croire que je suis un peu sa diffraction sur la peau de ce qui m’entoure,
[…] il y a comme autant de différents univers qui ne sont pourtant que les (…) -
toute folie bue
16 décembre 2011, par arnaud maïsettiDans ma vaste ville – c’est la nuit. De ma maison en sommeil, je vais – loin Et l’on pense : c’est une femme, une fille – Mais je me rappelais seulement – la nuit.
Fenêtre ouverte dans le vide : ici, posée au plafond, trois mètres du sol, comment l’atteindre : sans doute pour empêcher cela précisément, de l’atteindre – interrompre le ciel en nous, le rendre impossible, et qu’on lève les yeux vers lui, toujours, sans espoir de le voir jamais : ainsi cette ville. Ainsi, cette nuit. Sous la (…) -
vision du corps de Baudouin IV le Lépreux
1er novembre 2019, par arnaud maïsetti1er novembre
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La Ville écrite | contre les ennemis des cultures
11 juillet 2011, par arnaud maïsettitremble, fourmi d’Argentine
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l’absence à l’histoire
23 février 2011, par arnaud maïsettiThe Greatest (Cat Power & Van Morrison [Live in Athens])
Comment se fait-il que, même dans l’immobilité la plus close, l’instant finisse par déboucher sur un autre instant et le temps, par passer, en sorte que l’absence à l’histoire soit elle-même toute une histoire ?
Claude- Louis-Combet (Blanc, 1980)
Rue étroite. Qui habiterait là ? Plus loin, il y a bien la rue de Bizerte : c’est un lieu possible où mourir. Et en haut, Nollet ; c’est un endroit où boire jusqu’à ne plus marcher. (…) -
enfer de la soif (partir)
16 avril 2011, par arnaud maïsettiPrends-y garde, ô ma vie absente !
Rimb.
« et le bruit neuf » : départ — rails, rides sur la main, toutes droites comme jamais le sont les départs ; et les affections : cette odeur de chaleur propre et ventilée des intérieurs (et pourquoi cette pensée sans douleur ni nostalgie, cette pensée toute là, immédiatement là quand j’entre dans le train, adressée à la brume de cendre qu’on traversait jadis dans les compartiments fumeurs du train vers Metz, l’odeur terrible du tabac sec jamais (…) -
les marcs des nuages
30 janvier 2010, par arnaud maïsettiEnfin il faisait nuit dans l’appartement, je me cognais aux meubles de l’antichambre, mais dans la porte de l’escalier, au milieu du noir que je croyais total, la partie vitrée était translucide et bleue, d’un bleu de fleur, d’un bleu d’aile d’insecte, d’un bleu qui m’eût semblé beau si je n’avais senti qu’il était un dernier reflet, coupant comme un acier, un coup suprême que dans sa cruauté infatigable me portait encore le jour.
M. Proust, Albertine disparue Heure transparente : quand (…) -
Haute est la ville
13 janvier 2011, par arnaud maïsetti43 photos ; quartier Mériadecq, Bordeaux
hiver 11 -
la pluie sauve
18 décembre 2011, par arnaud maïsetti— Douceurs ! — les feux à la pluie du vent de diamants jetée par le cœur terrestre éternellement carbonisé pour nous. — Ô monde ! —
Rimb. La pluie est cette puissance de déflagration dans ma vie qui recommence le temps, ces intervalles irréguliers et fabuleux qui prennent possession de tout, battent un rythme unique, continue, recommencé : la pluie est tout ce qu’il me reste quand je suis dehors, sans clé, sans armure ni protection d’aucune sorte. La pluie me sauve pour toujours, je me (…) -
mille nuits (et une nuit)
30 janvier 2013, par arnaud maïsettiLa nuit, l’amie oh ! la lune de miel Cueillera leur sourire et remplira De mille bandeaux de cuivre le ciel. A. Rimb.
Vue du ciel, rien que du ciel qui mord jusqu’où ne plus le voir et seulement l’espérer encore, qu’il soit le même peut-être : et soi-même là-bas, oui : soi-même y être aussi ; c’est être ici une manière de conjurer l’absence et de dire : je suis là-bas aussi puisque je le veux ; mais non, je suis là, d’ici d’où je peux voir le ciel mordre là où je ne suis pas, pas (…) -
adresse #2 | au passant
13 mars 2010, par arnaud maïsettiDe loin, je ne suis pas différent, et quand tu t’approches
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Aubes | III. (Au réveil pour toujours)
27 février 2014, par arnaud maïsettitroisième chapitre
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d’en haut
11 février 2010, par arnaud maïsettiD’en haut, on verrait la route seule plonger ses mains dans la mer, partir. On suivrait des yeux sa ligne comme au ciel les dépôts blancs des avions qui dessinent leur direction, en arrière.
On marcherait par la pensée en se faufilant entre la forêt et on laisserait toutes les villes dans le dos ; on se dépouillerait de tout ce qui leste, dettes des colères, trahisons en conscience, terreurs sans image de la vie sociale ; on irait là où la route continue.
On passerait un moment dans (…) -
[Tondi] | avoir part à l’ombre
8 avril 2013, par arnaud maïsettiavoir part au danger
