arnaud maïsetti | carnets

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Fictions instantanées | sommaire

mardi 10 juin 2014

SOMMAIRE

— le 29 mai
— le 31 mai
— le 07 juin


Pour une exposition prochaine, à Prague, dans la galerie d’art NoD, sur les nouveaux espaces de narration — , on m’invite à écrire et imaginer visuellement des manières de raconter ; je propose à la commissaire d’exposition une suite de récit ultra-brefs, voire plus ; j’imagine des fictions instantanées, immédiates ou presque (c’est vers ce presque évidemment, qu’il faut aller, ce presque qu’il faut attaquer) : des narrations sur un espace visuel immédiat de la page, des morceaux bruts de récits qui tiendraient sur cet espace [1] , la force de dépli infini inhérent à tout récit, et sa puissance de déflagration quand on le ramène au nerf le plus immédiat de son interruption : là où la fin et le début se rejoignent pour affirmer une totalité. Non pas des fragments, donc, ou des images arrêtées, mais des récits tout entiers là, chacun autonome, et chacun dialoguant de loin avec chacun ; récits qui voudraient dire un peu la traversé d’un récit plus ample et secret qui les enveloppe.

Projet en cours : le sommaire se dépliera tout ce printemps.


INDEX


le 29 mai

1. un souvenir
2. dans l’éloignement
3. le naufragé
4. le recommencement
5. de retour
6. l’espoir
7. des larmes de reconnaissance
8. mon fils


le 31 mai

9. leur chute
10. à l’aube
11. terre
12. d’un souffle
13. le dernier mot


le 07 juin

14. chaque soir
15. les escaliers
16. sur ce banc
17. l’erreur de Prométhée
18. sous la ville
19. les frontières
20. le dernier espace


Texte de présentation de l’exposition — vernissage le 10 juin :

« The idea of the exhibition is based on certain common tendencies in number of artworks, that stand on the edge of installation art, processional remnants and consideration of narrative structures. The viewer here becomes the active junction, the reader of a fragmentary text, collecting signs to create his own meaningful construction. The artwork itself, or the structure of signs thus created becomes the plot scene – standing between text narration and theater mimesis. »

Caroline Krzyszton


Ici, quelques unes des œuvres qui seront également exposées :
— Un texte/video de Lenka Vitkova : Misunderstanding is sexy
— Une video d’Ivan Svoboda : Flat number 20
— Une video de Milan Mazur : Past
— Une installation de Suzanne Kass : The Office page 5.


Portfolio

[1_dispositif : chacun des récits sera imprimé sur une page ; les pages (non numérotées) posées sur une table : intercalée entre chaque feuille du récit, une feuille de papier calque (il y aurait donc un tas de feuilles : papier calque / récit 1 / papier calque / récit 2 / papier calque / récit 3, etc.) : pour lire le texte, il faudra que le lecteur exerce une pression sur la feuille du papier calque, qui fera émerger le récit : c’est ce geste du lecteur sur le papier qui rendra visible le récit, visible seulement donc le temps de la lecture et du geste du lecteur sur ce calque — puis, au lecteur de passer d’un récit à l’autre par ce geste de pression.