Donne lui un homme et du temps, il en fait un cadavre, puis il le rejette sur ses bords. Il le gonfle puis il le rejette. Lui demeure
H. Michaux, « L’étang », À distance, date inconnue Yann Tiersen, « Porz Goret » (Eusa, 2016)
À distance, mais de quel siècle, et vers quel siècle s’avancer pour que ce jour revienne où ce serait possible, enfin, que le jour soit à sa place. Jour où rien ne passe que du vent et de tout son long ne fait rejoindre que de la terre, jour où il n’y a rien que des villes et (...)
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_Marseille
Articles
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à distance, écrire à l’ombre de soi-même
28 janvier 2018, par arnaud maïsetti -
aller, retour
2 mai 2014, par arnaud maïsettice rêve — il y a cinq ans maintenant —, si présent encore et souvent, j’y pense : qu’à force de me réveiller, aller et retour dans le sommeil et la vie, j’ai pris peur de ne plus savoir si c’est dans le sommeil où le réel que j’étais, et j’ai dessiné un R sur mon poignet — puis je me levais, et j’avais ce R au poignet, mais soudain je ne me souvenais plus si le R voulait dire Réalité ou Rêve, et je me suis effondré sur le lit en espérant me lever le poignet nu, peut-être, et désirant l’inverse.
ces derniers (...) -
alors il faut bien regarder devant soi
16 mai 2019, par arnaud maïsetti16 mai 2019
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au-delà des fondations, la terre nue
9 avril 2020, par arnaud maïsetti9 avril 2020
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La Ville écrite | feu Romain Rolland combustibles
18 mars 2019, par arnaud maïsettide forêt en forêt bondit
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Instincts primaires | Jour d’élections, disent-ils
27 novembre 2016, par arnaud maïsettipiège à
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l’état de la France, juste avant la peau
11 avril 2017, par arnaud maïsetti11 avril
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ces jours présents
4 mars 2020, par arnaud maïsetti4 mars
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La Ville écrite | tièdasse
29 août 2016, par arnaud maïsettirentrée
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La Ville écrite | la nuit
19 décembre 2016, par arnaud maïsettirépandue sur le sol
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ne faire que passer
25 mars 2020, par arnaud maïsetti25 mars 2020
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corps délié
20 février 2019, par arnaud maïsettiIl existe en nous plusieurs mémoires : le corps, l’esprit, ont chacun la leur, et la nostalgie est une maladie de la mémoire physique.
Balzac
C’est trembler : et dans le tremblement, ce qui reste immobile bouge encore, tremble sur place. C’est trembler, ce bougé des choses par quoi on est traversé. La lune est une image – mais de quoi ? Pas d’elle, évidemment. De mon regard sur elle. Toi tu le sais.
Du corps tremblé, ses mouvements nés de l’intérieur du ventre – vers le corps déplié, vers le corps (...) -
La Ville écrite | de quel amour
21 novembre 2015, par arnaud maïsettij’aime tes yeux
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l’existence du terrible dans chaque parcelle de l’air
29 janvier 2017, par arnaud maïsetti29 janvier 2017
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à travers les laideurs, belle la nuit qui demeure
8 décembre 2014, par arnaud maïsettiCe qu’il faut, […] c’est sentir comme on regarde, penser comme l’on marche, et, à l’article de la mort, se souvenir que le jour meurt, que le couchant est beau, et belle la nuit qui demeure... Pessoa, Le Gardeur de troupeaux et autres poèmes, trad. Armand Guibert, p.71, NRF — Poésie/Gallimard Descendre jusqu’au soir — la journée comme cette pente, en haut de Saint-Charles, qui laisse voir toute la ville coulée à nos pieds ; mais ce qu’on voit d’abord, c’est la colline où domine Notre-Dame, là-haut, et le (...)
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et ce n’est que de là qu’il peut être condamné et détruit.
10 avril 2020, par arnaud maïsetti10 avril 2020
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Pièce audiophonique | Événements, de D.-G. Gabily
22 décembre 2019, par arnaud maïsetti2019
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Lettre à l’Insensé | Pour une critique barricade
1er juin 2019, par arnaud maïsettiArticle publié dans La Critique, un art de la rencontre, Presses Universitaires de Provence – juin 2019.
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La Ville écrite | le capitalisme
18 juin 2016, par arnaud maïsettiest en train de dévorer
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La Ville écrite | il n’y a point d’interrogation
18 juin 2017, par arnaud maïsettidans tous les sens littéralement