18 décembre 2017
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_Marseille
Articles
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apprendre à dire malesh
18 décembre 2017, par arnaud maïsetti -
du bout du monde
8 février 2016, par arnaud maïsettiCe pourrait être là. on tournerait le dos à la mer qui plonge au nord. On ferait quelques pas vers le sud, la ville devient soudain des chemins de terre qui monte vers la pierre, là où la mer de l’autre côté vient battre – la mer bat de tous les côtés.
Ce serait là, quelque chose de plus loin que la ville et des capitales, et c’est encore dans la ville pourtant où le ciel tombe aussi.
La rue descend, ou monte – s’il fallait rejoindre la mer ou le ciel, il faudrait descendre ou monter. Cet hiver, on (...) -
Avant-Scène | Autour de La Mouette, de T. Ostermeier (La Criée, Marseille)
10 octobre 2016, par arnaud maïsettiTREPLEV – Des formes nouvelles, voilà ce qu’il nous faut, et s’il n’y en a pas, alors mieux vaut rien du tout. (Il consulte sa montre.) La Mouette, de Tchékhov, mis en scène par Thomas Ostermeier, à Marseille du 12 au 14 octobre – belle occasion d’engager le dialogue avec un travail qui s’impose, depuis plus de dix ans, comme un geste d’envergure pour penser le présent et s’y frotter.
TREPLEV, sans chapeau, portant un fusil et une mouette morte. – Vous êtes seule ? NINA – Oui. (Treplev dépose la (...) -
que le commencement
1er février 2019, par arnaud maïsetti1er février 2019
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qui vint à ma rencontre
24 août 2018, par arnaud maïsetti24 août 2018
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recommencer, rétablir le contact entre nos devenirs
9 septembre 2019, par arnaud maïsetti9 septembre 2019
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la crevasse dans le glacier
9 mai 2020, par arnaud maïsetti9 mai 2020
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à présent, comment serait-ce possible ?
13 mai 2021, par arnaud maïsetti13 mai 2021
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en attendant, ne rien attendre
4 septembre 2016, par arnaud maïsettiBob Dylan, ’Can’t Wait’ (Time Out of Mind, 1997) Le langage n’est pas la vie, il donne des ordres à la vie ; la vie ne parle pas, elle écoute et attend.
Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille Plateaux, p. 95-96. À la recherche des signes, on perd souvent sa propre trace. J’aurai tant aimé la ville et je m’en éloigne, de plus en plus : pour mieux (me dis-je et me console) en retrouver la violence, la déchirure, la beauté terrible et nécessaire. La ville est comme sa terre : on ne peut l’éprouver qu’en (...) -
La Ville écrite | l a r é v o l u t i o n v a i n c r a
16 octobre 2016, par arnaud maïsettil’histoire ne s’arrête pas
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Nuit Debout | Marseille
8 avril 2016, par arnaud maïsetti36 mars
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un monde à l’ancre
23 mars 2020, par arnaud maïsettiEn 1880 et quelques, un docteur français du nom de Yersin, qui travaille sur des cadavres d’Indo-Chinois morts de la peste, isole un de ces têtards au crâne arrondi, et à la queue courte, qu’on ne décèle qu’au microscope et il appelle cela le microbe de la peste. Ce n’est là à mes yeux qu’un élément matériel plus petit, infiniment plus petit, qui apparaît à un moment quelconque du développement du virus, mais cela ne m’explique en rien la peste. […] De tout ceci ressort la physionomie spirituelle d’un mal (...)
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La Ville écrite | pas de chemin
27 février 2017, par arnaud maïsettino way
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passe à travers les larmes
13 octobre 2018, par arnaud maïsetti13 octobre 2018
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c’était marcher
16 octobre 2016, par arnaud maïsettiLa crevaison pour le monde qui va. C’est la vraie marche. En avant, route !
Rimb.
Bob Dylan, Ain’t talkin’ (Modern Times, 2006) Seulement marcher – c’était, dans le contre-jour en descendant la Canebière, le mouvement, l’allure, l’aveuglement aussi, et la pulsation : face au jour qui s’effondrait de si haut, brûler ces jours. En fins de semaine, se retourner sur les causes d’un dimanche est toujours décevant : lundi, mardi, mercredi et fatalement jusqu’à cette ombre-là jetée devant soi comme un (...) -
ne serait-ce qu’implorer son rêve,
22 avril 2020, par arnaud maïsetti22 avril 2020
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La Ville écrite | liberté d’expression
26 mai 2019, par arnaud maïsettiles mots manquent
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La Ville écrite | l’esprit qui dit
28 janvier 2017, par arnaud maïsettinon
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automne, loin des gens qui meurent sur les saisons
26 octobre 2015, par arnaud maïsettiDes feuilles comme des cadavres encore vifs. La ville et mon bureau en sont jonchés. Hier encore, c’était l’été étouffant ; écrire pour en finir. Et puis, maintenant ? De l’été, je possède encore la trace, plus qu’un souvenir, sa brûlure. Et des pages, rien, si peu. Ce matin, les feuilles qui recouvrent le sol sont des souvenirs perdus – comme des combats perdus – dessinent un chemin qui vient se perdre loin devant soi, vers l’hiver et les nuits longues, la morsure moins féroce du ciel.
Les mots de (...) -
en de sombres temps
15 septembre 2020, par arnaud maïsetti14 septembre 2020